olivetteDepuis deux siècles, c’est une même famille, les Dumoutier, qui veille sur ce domaine phare de l’appellation Bandol et la jolie bastide de la fin 18e nichée au cœur des vignes et des oliviers.

Jouissant de conditions climatiques pour le moins exceptionnelles (proximité du bord de mer et présence de collines), le domaine de l’Olivette s’étend sur 55 hectares à Brûlat du Castellet, à l’est de Marseille.

Soucieux de produire les meilleurs vins qui soient, Jean-Luc Dumoutier s’évertue à travailler la vigne le plus naturellement possible et à ne sélectionner que les baies de la meilleure qualité ; vendanges manuelles, petits rendements (35 hl/ha), enherbement, engrais naturels, éraflage total des raisins sont autant de pratiques qui contribuent à hisser l’ensemble de la production vers l’excellence. Et pour garantir cette constance, le domaine s’est doté d’un laboratoire d’œnologie et d’installations ultramodernes permettant un contrôle très précis des températures. Du grand art. Sachez par ailleurs que la famille Dumoutier contribua à la notoriété de l’appellation en se recentrant sur la culture de la vigne ; avant cela, il y a encore une vingtaine d’années, la polyculture était de mise sur les propriétés. Oliviers et arbres fruitiers étaient cultivés au côté des pieds de vigne. Le nom du Domaine de l’Olivette vient d’ailleurs de là et aujourd’hui encore, on continue de presser les olives et le raisin !

Le Domaine produit essentiellement des vins rosés (à hauteur de 60% de la production), à base de mourvèdre et de grenache. Les vins rouges sont élaborés à partir de cinsault, grenache et mourvèdre, cépages emblématiques des Bandol ; le cinsault pour sa finesse aromatique, le grenache pour sa rondeur et ses arômes de fruits, le mourvèdre enfin pour ses notes réglissées, de cuir et sa structure. Pour les vins blancs (seulement 4% de la production), ce sont la clairette, l’ugni blanc et le sauvignon qui sont utilisés.

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