Le nouveau numéro de la revue Le Rouge et le Blanc est paru. Il fait la part belle aux vins de Bandol, notamment… Découvrons-le plus avant.
Le rouge et le blanc est le journal indépendant qui va sur le terrain pour rencontrer les vignerons et déguster à l’aveugle une série de vins triés sur le volet mais tout en laissant la chance à chaque domaine de faire ses preuves. Les compte-rendu de dégustation sont intéressants car jamais dogmatiques et ils rapportent une diversité d’avis.
Inquiétude pour l’avenir de la tradition
L’éditorial se veut être encore une fois un lanceur d’alerte. Cette fois il est question de l’avenir de la tradition viticole à la suite de rachats atteignant des records historiques. La vente du Clos Rougeard et du Clos de Tart à quelques mois d’écart – pour des sommes exorbitantes – montre bien que la vigne est devenue un lieu privilégié d’investissement émanant de grands groupes, au détriment d’une tradition familiale. L’édito déplore la stratégie qui consiste à mettre la main sur les bijoux du vignoble français en bénéficiant de l’envolée des cotes, tendance qui pourrait encore s’amplifier.
Vent nouveau sur Bandol !
L’équipe du Rouge et le Blanc est partie à la redécouverte du cépage roi de Bandol : le mourvèdre. Il en ressort un enthousiasme particulier pour la montée en gamme et une amélioration fulgurante de la qualité des bandols rouges.
La viticulture, c’est de l’histoire ancienne : les Phocéens apportèrent la civilisation de la vigne en Méditerranée au VIe siècle. Le vignoble vient se planter sur un paysage somptueux et inspirant, vanté par les impressionnistes comme Paul Cézanne. Il faut s’imaginer des vignes, en terrasses, éparpillées dans un vaste décor à la végétation luxuriante composée d’oliviers, d’amandiers et les villages perchés sur les hauteurs des amphithéâtres que forme le relief montagneux. En 1941 Bandol devient une AOC (appellation d’origine contrôlée). Une victoire bien méritée.
A l’heure où l’Alsace, la Champagne, la Bourgogne, la Loire et le Jura ont souffert durant les dernières années des caprices de Dame Nature, Bandol bénéficie d’un climat particulièrement clément, tant au niveau de l’ensoleillement, de la pluviométrie, que du vent – le mistral assèche et protège des maladies cryptogamiques. La beauté de cette appellation est aussi marquée par la diversité des terroirs : grès calcarifères, sols silico-calcaires, argilo-marneux voire sablonneux. Place à la dégustation !
LES COUPS DE CŒUR DU COMITE DE DEGUSTATION
Millésime 2014
Château de Pibarnon : 14.5/20
Domaine de la Bastide Blanche : 14.5/20
Domaine du Puy de Lôme : 14.5/20
Les Vignobles Gueissard Cros du Loup : 14.5/20
Domaine Tempier La Tourtine : 14/20
Millésime 2011
Domaine Tempier La Tourtine : 14.5/20
Domaine de la Bastide Blanche l’Estagnol : 14/20
Domaine de la Bégude : 13.5/20
Millésime 2007
Domaine de la Bastide Blanche Fontaneou : 15/20
Château de Pibarnon : 14.5/20
Pour commander ce numéro, accédez au site de la Revue Le Rouge et le Blanc.
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