iDealwine décrypte aussi bien les derniers millésimes que les primeurs, système de vente dont elle s’est désormais fait une spécialité.
Mi-avril, plusieurs associations de producteurs champenois organisent une série de dégustations au cours desquelles, en dehors de leurs effervescents, ils font goûter les vins clairs (pas encore champagnisés) du dernier millésime. Cette année c’était donc le 2013.
A la veille de la semaine des primeurs 2013 les propriétaires du Château Angélus ont inauguré en grande pompe les nouveaux chais du premier cru classé « A » de Saint-Emilion. Cette fête venait clore 24 mois de travaux pharaoniques.
Surprise dans le monde si bien réglé des grands crus bordelais : le Château Pontet-Canet a pris de court tous les professionnels en annonçant le prix de son 2013 quelques jours avant le début des dégustations primeurs. Après les polémiques sur la qualité des 2013, ce millésime n’en finit pas de nous surprendre.
« On s’était dit rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure ! » Jancis Robinson, la célèbre critique de vin et consultante de la cave de la Reine Elizabeth II, a retrouvé ses 99 vins préférés à l’époque du millésime 2004, et elle les a de nouveau notés à l’aveugle !
Si certains châteaux bordelais ont annoncé qu’ils ne produiraient pas de millésime 2013 ou pas leur premier vin, faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain et dire que tout le millésime 2013 est mauvais ?
« Déficient…sans potentiel de garde… de qualité moyenne et parfois médiocre », tels sont les mots utilisés par Stéphane Derencourt dans un entretien au Figaro à propos du millésime 2013 dans le bordelais. Consultant de plus d’une centaine de vignobles dans le monde, l’œnologue conseil a convaincu le propriétaire du Château Malescasse de ne pas produire de millésime 2013…
Château d’Yquem 2011 est maintenant disponible à la vente pour au prix de 350 euros (prix moyen constaté chez les négociants). Si les responsables du château annoncent un cru exceptionnel tout en « fraîcheur, puissance, complexité et légèreté », il semblerait que le dernier millésime de ce vin mythique peine à trouver des acheteurs…
L’équipe d’iDealwine a fait une incursion éclair à Bordeaux lors de la semaine des dégustations primeurs, histoire de prendre le pouls du millésime 2013. Premières impressions, et quelques coups de cœur.
Robert Parker, le Wine Spectator, le Decanter, La Revue du vin de France et Bettane & Desseauve ont publié leurs notes sur le millésime 2012. Nous avons établi, pour chacun d’entre eux, le palmarès des vins qu’ils ont choisi de distinguer. Première partie de notre analyse avec le verdict des Français. A suivre, demain, celui des anglo-saxons
Non, les raisins champenois ne produisent pas des jus qui pétillent dès le départ. Avant de faire du champagne, il faut donc faire du vin. Un vin tranquille qui est appelé vin clair jusqu’à sa prise de mousse. Nous avons eu l’occasion de déguster ces vins chez de nombreux producteurs. Premières impressions sur le millésime 2012 en Champagne.
C’est cette année que Château Margaux, grand cru classé du bordelais, mettra en vente son troisième vin, baptisé Margaux de Château Margaux.
Robert Parker n’est pas du tout en retraite ! La preuve, il vient de réviser ses notes sur les bordeaux 2010 et, si le maître a été sévère avec certains élèves dont il supprimé la note ultime de 100/100, il a distribué quelques nouvelles “notes parfaites” et cette révision dévrait créer le buzz…
Bien que Château d’Yquem, puis Château Rieussec aient annoncé leur intention de ne pas produire le millésime 2012, malgré les difficultés rencontrées, la majorité des châteaux relèvent le défi. Parmi eux, le Château Suduiraut, dont le directeur a confirmé la semaine dernière son intention de produire le millésime.
Certes les conditions climatiques de l’année 2012 ont été inhabituelles dans la région de Sauternes et Barsac et les récoltes ont donc été réduites un peu partout dans la région. Pour autant, certains producteurs affirment tout mettre en œuvre pour produire cette année un beau vin.
La rumeur courait depuis plusieurs semaines. Aujourd’hui c’est officiel. A cause de « l’excellence insuffisante » du millésime 2012, Pierre Lurton, gérant du domaine, a déclaré samedi 15 décembre qu’il n’existerait finalement pas de millésime 2012 au Château d’Yquem.
La saison avait paru désastreuse avec son froid, sa faible floraison, sa grêle et ses maladies affectant les rendements, malgré son temps chaud et sec pendant les vendanges. Et pourtant il semblerait que cela ait donné lieu, certes à une petite récolte, mais d’excellente qualité en Champagne. Témoignages.
Alors que le mois d’octobre touche à sa fin, les premiers constats sur les vendanges 2012 révèlent un millésime caractérisé par de faibles récoltes qui ont touché toute l’Europe.
Grand par la qualité, petit par le volume, le millésime 2010 continue sur la lancée de l'excellent 2009, mais dans un tout autre registre.
Explications et impressions de dégustation avec Michel Bettane et Kyriakos Kynigopoulos, tous deux grands connaisseurs des terroirs bourguignons.*
Lundi, Château Lafite a pris le monde du vin de court, en annonçant la mise en vente de son millésime 2011. Avec un prix de vente compris entre 450 et 490€ HT pour les particuliers. Une baisse, certes, mais suffisante ?
A peine les dégustations primeurs achevées, voici que le château Latour lance un sacré pavé dans la mare bordelaise. Durant le week-end, le premier cru classé de Pauillac a en effet confirmé sa décision de sortir du système de commercialisation en primeur à compter du millésime 2012.
Théoriquement, les appellations du sud comme le Roussillon sont plutôt moins sensibles à "l’effet millésime" que celles plus septentrionales. Néanmoins, selon les années, les vins peuvent présenter des profils assez différents.
Hétérogène, compliquée, en demi-teinte : 2011 ne va pas se la couler douce dans les chais. Il a fallu trier, bâtonner, remuer et bien piger (comment cela se passerait !). Région par région, les premières impressions du millésime se dessinent.
Vous êtes de nature plutôt sudiste, ou plutôt classique ? L’appellation Morgon propose dans ces les millésimes 2009 et 2010 – tous deux fort réussis - deux interprétations très différentes du gamay. L’occasion d’organiser une sympathique dégustation !
C'est reparti comme en 1976 nous ont prédit les météorologues au mois d'avril. Un printemps particulièrement beau et chaud qui rappelait la sécheresse de l'année du Loto. La végétation a poussé très rapidement, la vigne a débourré fort tôt, résultat, une avance estimée à trois semaines.
Robert Parker a rendu publiques il y a quelques jours ses notes de dégustation sur les primeurs 2010. Le célèbre critique américain profite toujours de cette occasion pour faire partager à ses lecteurs son appréciation du marché, de la demande, de la situation économique. Et, cette année, il n’hésite pas à émettre quelques inquiétudes concernant le prix des vins.
9 heures 19, gare Saint-Jean. Temps de rêve sur Bordeaux : la dégustation des primeurs 2010 s’annonce sous les meilleurs auspices. Rive droite, rive gauche, récit d’une journée marathon.
Année du siècle le 2009 ? S'il est encore trop tôt pour prédire l'avenir du petit dernier, les conditions climatiques de sa naissance sont en tout cas - et là sans risque de se tromper - une indication de son profil et de son pedigrée.
Les principaux critiques ont publié leurs notes de dégustation : la campagne primeur va donc réellement pouvoir démarrer, même si les sorties s’effectuent pour l’instant au compte-goutte. Robert Parker, le Decanter, Bettane & Desseauve, la RVF : Pour chaque critique, iDealwine retrace le top ten des vins les mieux notés.
Alors qu’un premier domaine, le Château Petit Bocq à Saint-Estèphe, annonce la sortie en primeur de son millésime 2009 (avec un prix en hausse de près de 18% par rapport au 2008), les notes des principaux dégustateurs commencent à sortir (Decanter, Wine Spectator). Celles de Robert Parker sont attendues en fin de mois. Pour nous faire patienter, le critique américain livre quatre pistes de réflexion sur le millésime 2009 dans la lettre mensuelle adressée à ses abonnés.
Trois années, trois millésimes qui annoncent la (bonne) couleur et présagent d'une garde certaine. Faut-il voir dans ce chiffre 9 un signe particulier ? Un cadeau de la Nature ? Un symbole particulier peut-être ? Météorologiquement parlant, ces années ont-elles des points communs ?