Quel est le plus vieux Champagne rosé ?
On pensait que le plus vieux Champagne rosé connu était une cuvée de Veuve Clicquot datant de 1775, mais des documents de 1764 prouvent l’existence de champagne rosé Ruinart dès cette époque !
On pensait que le plus vieux Champagne rosé connu était une cuvée de Veuve Clicquot datant de 1775, mais des documents de 1764 prouvent l’existence de champagne rosé Ruinart dès cette époque !
Faut-il décerner à certaines parcelles de premiers crus à Pommard et Nuits-Saint-Georges l’appellation “grand cru” ? C’est la question à laquelle doit répondre prochainement l’INAO. A Pommard, ce projet concerne les climats Les Rugiens, Les Epenots et Le clos des Epeneaux (monopole du Comte Armand). A Nuits-Saint-Georges, le premier cru Les Saint-Georges a également déposé une requête similaire.
On vous l’avait annoncé, c’est maintenant officiel : le vin vient d’être déclaré par le Sénat « patrimoine culturel, gastronomique et paysager » de la France. C’est là une avancée majeure pour le monde du vin, qui introduit une véritable séparation entre vins et spiritueux. Une étape importante aussi, pour en finir enfin avec la stigmatisation du vin.
La célèbre bodega espagnole Vega Sicilia vient d’écrire une lettre à ses clients leur annonçant le rappel de la cuvée Pintia 2009, et en leur proposant de les remplacer par le millésime 2008 ou 2010 du même vin. La cuvée Alion 2010, pas encore sur le marché, ne sera pas vendue. En effet, un excès de sédiments est apparu dans ces vins.
Encore une expression que l’on retrouve souvent sur les étiquettes des bouteilles ou dans la bouche des vignerons : « Ce vin n’a été ni collé, ni filtré. » D’accord, mais qu’est ce que ça veut dire exactement ?
Le célèbre Pomerol Château La Conseillante vient d’acquérir une parcelle de 31,5 ares située à côté de Vieux Château Certan. Si cette superficie peut paraître microscopique, cette étape est importante puisque la Conseillante est un domaine relativement petit (en superficie seulement bien sûr !) de 12 hectares, et que c’est la première fois dans son histoire qu’il s’agrandit.
Vous avez certainement acheté un jour un vin dont l’étiquette portait la mention “Vieilles Vignes”. Mais au fait, à quel âge commence-t-on à être vieux quand on est une vigne ?
Voici une expression que vous entendrez assez souvent dans la bouche d’un vigneron qui vous annonce fièrement qu’il « fait des vendanges en vert » pour améliorer son vin. Ah bon, il ne faut pas plutôt récolter des raisins mûrs pour faire du bon vin ?
La Cité des Civilisations du Vin se veut un projet ambitieux à mi-chemin entre la musée et le parc à thème. Sera proposé aux visiteurs l’opportunité de retracer l’histoire du vin de l’antiquité jusqu’ à nos jours, notamment à travers des activités stimulants les sens. Elle sera inaugurée en… 2016
L’affaire fait grand bruit en ce moment dans le monde viticole. Emmanuel Giboulot, viticulteur à Combertault en Bourgogne, comparaissait lundi 24 février devant le tribunal de grande instance de Dijon. Son tort ? Avoir refusé de traiter ses vignes contre la cicadelle, l'insecte à l’origine de la flavescence dorée, une maladie de la vigne, alors qu’un arrêté préfectoral l’y obligeait.
Si certains châteaux bordelais ont annoncé qu’ils ne produiraient pas de millésime 2013 ou pas leur premier vin, faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain et dire que tout le millésime 2013 est mauvais ?
Nous évoquions il y a quelques jours l’achat du Château Lafaurie par Silvio Denz, propriétaire de différents vignobles ainsi que de la cristallerie Lalique. Ce changement ne sera pas anodin pour les vins du château puisque la production de vins liquoreux devrait s’en trouver divisée … par 3 !
Emmitouflés dans votre bonnet, votre double écharpe, vos gants et votre grosse doudoune, une question existentielle vous taraude : pourquoi l’hiver, à quoi bon avoir froid ? Une question récurrente par les temps qui courent ! Eh bien, nous on sait pourquoi : pas d’hiver : pas de (bon) vin !
Bonne nouvelle pour la Géorgie, son vin gagne en reconnaissance. En effet, la méthode traditionnelle de vinification en « kveri » (sorte d’amphore) figure désormais sur la liste du patrimoine culturel de l’Unesco.
A quoi ressemblaient le vin et les caves à vin d’il y a 4000 ans ? Nous en saurons peut être un peu plus grâce à la découverte en Israël d’une cave à vin datant de 1700 avant Jésus-Christ.
La sur-médiatisation de la vente annuelle des Hospices de Beaune éclipse bien souvent sa raison d’être : l’extraordinaire domaine des Hospices de Beaune : plus de 60 hectares de vignes, dont la majorité de grands crus ou de premiers crus, 41 cuvées de prestige ! Les Hospices de Beaune est sans aucun doute un des domaines viticoles les plus impressionnants au monde. Connaissez-vous l’histoire du domaine ? Savez-vous d’où vient le nom des cuvées ?
Vente au détail des vins dans les tavernes, cabarets, traiteurs, restaurants Les citadins propriétaires fournissaient au petit peuple de la ville une part non négligeable du vin qu'il consommait. Mais cet apport ne suffit plus, lorsque s'accrut le nombre des ouvriers, des artisans indépendants, et d'une manière générale, les gens qui n'avaient pas les moyens d'entretenir une vigne et d'en tirer leur propre vin.
Le peuple encouragé à boire du vin Au Moyen Age et jusqu'au 17e siècle, il existe une différence flagrante entre les paysans, qui ne boivent pas une goutte de vin, ou très peu - ils buvaient de l'eau, ou une boisson obtenue en versant de l'eau sur le marc – et les habitants des villes. Pas d'autre solution dans ce cas, pour les viticulteurs, que d'orienter leur production vers cette manne et d'écouler leur vin auprès des travailleurs manuels employés par un maître à demeure.
Dans les précédents épisodes de l’histoire du vin, nous avions évoqué le déclin du vignoble français au Moyen-Age. Repartons cette fois-ci sur une note optimiste ! Place au développement des vignobles suburbains qui a accompagné l’accroissement de la population.
Après les batailles de vins qui ont marqué le Moyen-Âge, voyons maintenant les facteurs qui ont contribué au déclin du vignoble.
Aux 13e et 14e siècles, les rivalités entre les régions viticoles s'exacerbent et aux arguments purement qualitatifs pour expliquer la notoriété d'un vignoble s'ajoutent des raisons politiques ou d'intérêt particulier. La renommée d'un vin se détache alors de ses seules qualités intrinsèques : considérations subjectives, médicales, adages et intérêts politiques se mêlent.
Grande rivale de La Rochelle, Bordeaux ne dut son salut en terme de commerce de vin qu'à de fines alliances politiques avec l'Angleterre. Une stratégie qui s'est révélée payante au-delà de toute espérance puisque du 12e siècle à la fin du 19e, soit la destruction du vignoble par le phylloxera, les vins de Bordeaux ont connu un essor considérable et une renommée très enviable.
Aujourd'hui disparu, le vignoble de la Rochelle rencontra au Moyen-Âge un essor considérable ; il fut même bien plus connu que celui de Bordeaux, pourtant déjà réputé. Son principal atout : une façade maritime permettant l'amarrage de navires de grande capacité.
Au Moyen-Age, le rayonnement des grandes villes de Flandres et la navigation des principales voies fluviales favorisent l'extension du vignoble partout en France et surtout le commerce du vin. La soif des riches bourgeois du Nord modifie les rapports commerciaux et crée un besoin en vin important.
Labor et fides ! Le sécateur et la foi. C'est qu'on savait boire dans ce temps-là. Le vin était un signe extérieur de richesse très prisé, ne pas en offrir à ses hôtes était déchoir. Poursuivons notre épopée à travers l'excellente somme de Roger Dion, aux citations latines non traduites. Ce mois-ci, la viticulture vue par les moines et les seigneurs du Moyen-Age.
La viticulture est d'abord affaire de profit certes, mais pas seulement. Elle revêt à l'époque des anciens Romains un caractère quasi-religieux. En tout cas, le vigneron ou celui qui possède une vigne sont des personnages sinon importants, du moins respectés. Caton l'Ancien écrit "Vinea est prima". C'est en partie ce qui explique qu'elle n'ait pas périclité avec la chute de l'Empire (476), comme la poterie fine par exemple.
Après l'épisode (sanglant) du règne de Domitien, la suite de l'histoire nous mène jusqu'au IIIe siècle. Nous voici arrivés à Probus, empereur romain qui régna de 276 à 282 ap. J.C et prit le contre-pied de son prédécesseur en rétablissant le droit de planter de la vigne partout en Gaule. Une petite révolution qui allait chambouler le paysage viticole et permettre l'émergence du vignoble bourguignon.
Qui au monde peut se targuer d’avoir produit le flacon de la plus grande contenance ? Le débat qui fait rage ! Après la publication de notre article sur le prix record enregistré sur un « midas » de Champagne, le journaliste Philippe Margot a souhaité nous apporter quelques précisions à l’article rédigé il y a quelques mois sur les formats de bouteilles.
Suite de notre saga ! Allez, on pousse jusqu'à Domitien, empereur romain qui régna de 81 à 96 ap. J.C. C'est lui qui réforma l'administration romaine, embellit Rome de plusieurs édifices (Palais Flavien, Temple de Jupiter , Arc de Titus, Forum de Vespasien) et favorisa la viticulture italienne par un édit. Pas très sympa et un peu mégalo, il meurt assassiné.
Poursuivons notre périple aux origines de l’histoire de la vigne et du vin, avec un zoom sur la Gaule, au temps des romains…