Passionné par Sancerre et ses terroirs, influencé par la Bourgogne et ses méthodes de travail parcellaires, héritier d’un domaine familial et de son savoir-faire… c’est avec toutes ses caractéristiques que Stéphane Riffault conduit chaque année le domaine Claude Riffault à une qualité encore supérieure. Des bouteilles à déguster de toute urgence pour des amateurs comme vous !

Un attrait familial pour la Bourgogne et ses climats

C’est à Beaune, en Bourgogne que Stéphane Riffault a appris le métier de la vigne lors du BTS qu’il a réalisé dans la capitale de la Côte de Beaune. Les Climats de Bourgogne, ça vous parle ? Il s’agit de la richesse des parcelles dans ce vignoble mythique, une reconnaissance du caractère unique de la Côte Viticole qui donne une rareté à chaque vigne par ses caractéristiques géologiques, climatiques et donc par les arômes que cette cuvée développe. C’est en 2015 que ces spécificités sont entrées au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce caractère de la Côte de Beaune et de la Côte de Nuits a certainement influencé Stéphane Riffault qui, après son BTS et une formation complémentaire au Château Angélus (Saint-Emilion), a repris le domaine familial situé au nord de Sancerre. Son attrait pour la Bourgogne n’est pas un cas isolé dans la famille : son frère, Benoît, s’est justement installé à Puligny-Montrachet comme gérant du domaine Sauzet.

Une quinzaine d’hectare gérés depuis quatre générations

Le domaine Claude Riffault est installé depuis 4 générations au nord de l’appellation Sancerre, et c’est désormais Stéphane Riffault qui prend la suite de son père Claude. Installé à Sury-en-Vaux, il dispose de 15,3 hectares de vignes répartis sur six lieux-dits : 13 pour le fameux sauvignon blanc, et 2.3 pour le pinot noir, qui – ne l’oublions pas – fait des merveilles à Sancerre. Comme nous le disions donc précédemment, le vigneron met un point d’honneur à valoriser les parcelles dont sont issus ses raisins, chaque cuvée portant le nom de cette parcelle en particulier : La Noue, Les Chailloux, Les Denisottes… C’est le terroir qui l’intéresse, lui qui travaille d’arrachepied pour valoriser au mieux chacun d’entre eux. Les vignes sont plantées sur des terres blanches, riches en calcaire.

Une viticulture respectueuse du bio et de la biodynamie

Les travaux sont réalisés dans le plus grand respect de la vigne, de ses fruits et de ses sols, puis en cave dans le respect du vin et des cuvées, pour qu’ils soient le plus beau reflet de leur appellation. Ainsi, les sols sont labourés et griffés. Chaque vigne requiert une attention toute particulière de la part de père et du fils, de façon à les valoriser au mieux selon leur géologie, leur climat et leur rythme. C’est avec la plus grande rigueur que tous les travaux de vigne sont réalisés, que ce soient la taille, l’ébourgeonnage ou encore le palissage, afin d’obtenir une végétation aérée et des raisins bien mûrs au moment de la vendange. De même, tous ces travaux préviennent des maladies qui peuvent rapidement se propager entre les rangs. Les vendanges sont bien entendu manuelles et les raisins sont triés avant le pressurage pour les blancs et la mise en cuve pour les pinots noirs. Afin de valoriser les différents lieux-dits, chaque parcelle est donc travaillée à part, au moment de la vinification et de l’élevage. L’idée est de mettre en valeur l’origine, mot clé du domaine. En 2016, le domaine a été certifié en agriculture biologique, un combat qui a été à la fois important et cohérent. Un travail plus poussé, orienté vers la biodynamie est désormais également de mise… et certifié.

La Revue du vin de France ne manque pas de préciser qu’il s’agit d’un des meilleurs domaines du nord de Sancerre, et que depuis le millésime 2008, le domaine progresse dans sa production de grands vins. Les cuvées se révèlent en effet très précises et sont comme la signature de chacun des lieux-dits dont elles sont issues. Les vins sont justes et de haut niveau.

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La Noue (rouge) : Le pinot noir d’un des domaines icône de Sancerre, un indispensable !

Les Chailloux (blanc)Un sancerre vif et minéral à accompagner de mets aux accents maritimes.

Les Denisottes (blanc) : Un sancerre puissant et ciselé idéal pour accompagner un poisson de rivière ou un fromage de chèvre régional.

Les Boucauds (blanc) : Un sauvignon à la minéralité fine et de belle ampleur. A déguster frais avec un joli poisson !

Monoparcelle 538 (blanc) : L’ambition du terroir poussée à son apothéose.

Monoparcelle 469 (blanc)Une cuvée qui n’a que deux ans de millésime, mais qui ne va pas tarder à devenir célèbre ! Un grand vin.

Les Chasseignes (blanc)Le fruit dans sa plus belle finesse !

 

Ce qu’en disent les Guides

La Revue du vin de France – 1 étoile sur 3

” Voici l’un des meilleurs domaines du nord de l’appellation Sancerre.”

” Stéphane Riffault affine considérablement les vins venus des terroirs du ravissant village de Sury-en-Vaux – “sourire dans la vallée” en berrichon – au nord de l’appellation Sancerre. Grâce à un beau patrimoine de vignes héritées de sa famille, le méticuleux quadragénaire s’attache à mettre en valeur les différentes expositions et parcelles de marnes kimméridgiennes (Boucauds, Denisottes, La Noue), calcaires lités (Chasseignes) et silex (Chailloux).”

Ce sont 3 étoiles sur 5 qu’accordent Bettane et Desseauve au domaine :

Dans le peloton de tête du Sancerrois, Stéphane Riffault tient solidement la barre de cette propriété familiale certifiée en agriculture biologique depuis 2016 et en conversion vers la biodynamie. Son frère Benoît quant à lui gère le domaine Sauzet à Puligny-Montrachet. Récoltes manuelles, sélections parcellaires, longs pressurages tout en douceur, vinifications et élevages au cordeau en barriques et en foudres : tout ici respire l’excellence, mené adroitement depuis près de vingt ans par Stéphane. Les sept blancs reflètent les différents types de sols du domaine, entre terres blanches, caillottes, silex et marno-calcaires du Kimméridgien et le rouge, élevé en cuves béton, est vinifié en raisins entiers depuis 2012. En 2018, deux nouvelles cuvées monoparcellaires font leur apparition : 538 (ex-desmalets) et 469 (vieilles vignes en sélection massale). Les 2018 dégustés avant leur mise en bouteille confirment la réussite du domaine. La gamme offre une parfaite lecture de Sancerre, à des prix encore raisonnables pour l’amateur (exportée à 90 %). Voilà une adresse solide et indispensable !”

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