
L’étiquette d’un vin est une source indispensable d’informations mais qu’en est-il de sa réglementation ? Connaissez-vous les mentions obligatoires sur une étiquette de vin ? Et pourquoi certains vins ne sont-ils pas millésimés ?
Les mentions obligatoires d’une étiquette
Pour respecter la législation, les éléments suivants doivent figurer sur l’étiquette : la dénomination de vente (Vin de France, IGP, AOP), le titre alcoométrique volumique acquis (TAVA), le volume nominal, le numéro de lot, le message sanitaire, la provenance, la liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle (obligatoires depuis décembre 2023), les informations relatives à l’embouteilleur et la mention de teneur en sucres pour les vins mousseux.
Spécificités d’un vin non millésimé
Le millésime lui bien que fréquemment mentionné sur les étiquettes des bouteilles de vin est facultatif. L’année de production détermine des conditions météorologiques particulières. Des années peuvent être plus ou moins chaudes, avoir des épisodes de gel, de grêle ou de développement de maladies (mildiou, oïdium) influencé par la pluviométrie. Ces éléments vont varier en fonction des régions viticoles et déterminer une qualité ainsi que le prix de vente des bouteilles. Les vins sans indication géographique (Vin de France) sont autorisés à mentionner le millésime sous réserve d’une autorisation de FranceAgriMer. Pour les AOP (ex-AOC) et IGP, c’est la même chose, le millésime n’est pas obligatoire. Lorsqu’il est indiqué, il informe que 85% des raisins vinifiés proviennent de l’année de production. Dans la catégorie champagne, certains sont non millésimés. En effet, ils sont constitués d’un assemblage de vin de l’année de récolte, ainsi que de « vins de réserves » pouvant être conservés pendant de longues années et garantissant une qualité constante. Toujours dans les vins effervescents, les Pet Nat (pétillants naturels) peuvent être non millésimés.
Du côté des avantages de produire un vin non millésimé, il n’y a pas forcément de différence de qualité avec un vin millésimé. Si une récolte est jugée trop mauvaise, les vins peuvent être assemblés à un autre millésime et ainsi avoir une cohérence de goût. Ils permettent pour le vigneron une meilleure gestion de stocks de raisins et évitent de devoir réimprimer des étiquettes chaque année.
Quelques exemples de vins non millésimés vendus sur iDealwine :
- Mâcon Chaintré Vieilles Vignes Valette : ici, le vigneron a décidé d’assembler plusieurs millésimes chauds (18, 22 et 23, ils sont mentionnés en bas de l’étiquette à gauche)
- Hautes-Côtes de Beaune 2045 Naudin-Ferrand (Domaine) : un assemblage ici des millésimes 22 et 23 donnent la cuvée 2045 (23+22=45)
- Vin de France Mas Del Périé Somnam’bulles Pet’Nat Fabien Jouves : un vin de france – produit sans les contraintes d’une AOC – signé par un vigneron de caractère

Lire également dans le Journal iDealwine :
Attention qu’il existe des Vin de Table qui se démarquent volontairement et qui sont excellents (et bien mieux que les vins d’AOC), comme par exemple Casa Cisca de Bodega Castaño (Murcia – Espagne) où le millésime est interdit et noté sur la caisse mais quand on sous-pèse la bouteille, on comprend vite que c’est un vin de super qualité …
Attention qu’il existe des Vin de Table qui se démarquent volontairement et qui sont excellents (et bien mieux que les vins d’AOC), comme par exemple Casa Cisca de Bodega Castaño (Murcia – Espagne) où le millésime est interdit et noté sur la caisse mais quand on sous-pèse la bouteille, on comprend vite que c’est un vin de super qualité …
La bouteille lourde est donc un argument de qualité ?
La bouteille lourde est donc un argument de qualité ?
Une bouteille plus lourde peut en effet être un indice sur la qualité du vin (un producteur réservera plus volontiers une qualité de verre supérieure sur sa tête de cuvée que sur son entrée de gamme, coût oblige) cependant il ne faut pas s’y arrêter ! L’habit ne faisant pas le moine (et vice-versa), ce n’est pas parce que l’habillage est beau et luxueux que le vin l’est tout autant… Une seule solution : vérifier par soi-même !
Une bouteille plus lourde peut en effet être un indice sur la qualité du vin (un producteur réservera plus volontiers une qualité de verre supérieure sur sa tête de cuvée que sur son entrée de gamme, coût oblige) cependant il ne faut pas s’y arrêter ! L’habit ne faisant pas le moine (et vice-versa), ce n’est pas parce que l’habillage est beau et luxueux que le vin l’est tout autant… Une seule solution : vérifier par soi-même !
En effet, j’ai acheté une bouteille pour en avoir le cœur net et je peux dire que ça vaut largement les 35€ la quille !
En effet, j’ai acheté une bouteille pour en avoir le cœur net et je peux dire que ça vaut largement les 35€ la quille !