Il y a quelque temps nous vous avions donné plusieurs clefs pour vous aider à déterminer dans votre cave quels étaient les vins que vous pouviez ou deviez mettre en vente sur iDealwine. Aujourd’hui nous allons essayer de vous en donner d’autres pour savoir à quel moment vendre un vin plutôt qu’un autre. Pour cela nous avons déterminé quatre critères.
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L’effet « apogée »
Pour bien vendre son vin, il faut déjà bien le connaître. En particulier sur un élément toujours très important : la période où il sera au meilleur de sa forme pour être dégusté. Dans les ventes aux enchères, les acheteurs recherchent très souvent, et en priorité, des millésimes prêts à boire. On a donc tout intérêt à vendre aujourd’hui ses grands crus de Bordeaux 1990 plutôt que ses 2010. Par contre pour des vins au pedigree moins imposant, comme un cru bourgeois du Médoc, on peut, à de rares exceptions près, mettre en vente des millésimes allant de 1995 à 2005. La ligne directrice de votre choix doit rester en permanence : quels sont les vins de ma cave véritablement prêts à être bus ? C’est dans cette famille que vous devrez puiser prioritairement pour vos prochains dépôts chez iDealwine.
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L’effet « anniversaire »
Si les acheteurs recherchent le plus souvent des vins à maturité il y a aussi des années qui comptent plus que les autres car elles sont liées à un anniversaire à fêter dans leur entourage immédiat, famille ou amis. Et en particulier les anniversaires correspondant à un changement de décennie, 20, 30, 40 ou 50 ans… Nous constatons souvent, sur une année donnée, des variations de cote à la hausse pour des millésimes ayant 20, 30, 40 ou 50 ans cette année-là. Par exemple, il vous reste quelques semaines pour mettre à la vente vos millésimes 1996, 1986, 1976 ou 1966 qui feront des heureux d’ici la fin de l’année. Ils se vendront sûrement mieux que si vous les mettez en vente l’an prochain, en 2017. Mais comme vous savez bien compter (ce n’est pas très difficile !) vous choisirez l’année prochaine de nous déposer vos 1997, 1987, 1977 et 1967.
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L’effet « rareté »
Pour des raisons très différentes, certains vins se font plus rares au fil des ans. On ne parle pas ici des vins qui sont rares par définition, comme une romanée-conti du domaine éponyme. Mais on découvre parfois que des vins deviennent « à la mode » alors qu’à leur sortie ils étaient simplement bien estimés mais sans plus. Les vins d’Henri Jayer par exemple ont été longtemps des bourgognes très réputés mais « normaux ». Aujourd’hui la plupart des allocataires de l’époque les ont bus, sans penser qu’un jour chaque bouteille vaudrait de l’or ! Evidemment il n’est pas fréquent de trouver des exemples aussi frappants. Mais on peut dire la même chose, un peu paradoxalement, de certains millésimes peu productifs de très grands bordeaux (Petrus, Ausone, etc.) ou bourgognes, millésimes souvent de qualité très médiocre mais qui sont recherchés frénétiquement par tous ceux qui veulent se constituer une collection complète d’un château, et qui sont prêts à débourser des fortunes pour un vin qui ne serait sans doute pas bien reluisant dans un verre … L’idée est donc de bien connaître et de bien suivre le marché des enchères pour savoir si vous n’avez pas une pépite ignorée dans votre cave …
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L’effet « devin »
S’il n’est pas toujours facile de connaître les vins les plus recherchés d’aujourd’hui, c’est encore plus vrai pour ceux de demain. Quel vendeur de vins ne rêve pas d’avoir acheté ces dernières années les cuvées qui s’arracheront aux enchères dans dix ou quinze ans ? C’est évidemment un art difficile qui peut se nourrir en lisant ou en écoutant tout ce qui se dit sur les vins qui « montent » aujourd’hui, dans la presse, dans les forums ou autour de vous. Quelles sont les appellations dont la cote va monter avec le report des acheteurs de bordeaux et sans doute bientôt de bourgognes vers d’autres régions ? Châteauneuf-du-Pape est sans doute trop vaste pour devenir hyper spéculative dans son ensemble, mais certains domaines comme Charvin ou Giraud ne vont-ils pas connaître une petite poussée de fièvre ? Idem pour Arnaud Ente en Bourgogne ou Thomas Pico qui pourrait devenir la nouvelle coqueluche de Chablis. Mêmes interrogations sur certains domaines qui ont été rachetés ces derniers temps en Bourgogne et qui sont repris en main pour produire des vins encore plus qualitatifs. Autant de pistes à suivre (et sans doute bien d’autres …) pour le vendeur pointu à l’affût de futures bonnes affaires !
Une piste à suivre pour détecter les dernières tendances est de consulter attentivement les rapports d’enchères réalisés à l’issue de chacune des ventes organisées on-line sur iDealwine. A retrouver ici.
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