apprendre / comment parler vin
Il est temps de tuer définitivement un mythe qui a encore trop de crédit dans les échanges entre dégustateurs : la “carte” de la langue qui prétend que les différentes saveurs sont perçues par des zones bien précises de la langue humaine.
Quand on en vient à la dégustation de vins doux naturels (et aussi de Cognac), le terme de rancio revient invariablement dans les commentaires. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Abarchage, rime, manche… Les Cognaçais ont leur langage, presque ésotérique, que l'on peut entendre au fond des chais, comme ceux de Haut-Bagnolet chez Hennessy.
Lorsque j'explique ce que je fais de mes journées, j'entends régulièrement : "la chance, c'est le métier que j'aurais toujours aimé faire" ou variante "et tu appelles ça un travail ?"...
Et bien qu'on se le dise, le métier de dégustateur est un vrai job à part entière qui demande entraînement et endurance, concentration, rigueur, psychologie et impartialité.
On peut dénombrer plus de cinq cents arômes différents dans un vin, jusqu’à 700 selon certains ! S'entend sous le terme "arômes" les sensations perçues par le nez (à la distinction des saveurs, perçues par la bouche).
Ces petits mots du vin trahissent certains de ses gros maux. Une question de sémantique et de chimie organique.
Le goût de bouchon se caractérise par une odeur liégeuse, de moisi, d'humidité. Si chacun y est plus ou moins sensible, en tous les cas le vin est imbuvable. Explications.
Vous l'avez sans doute remarqué, les professionnels du vin, qu'ils soient vignerons ou journalistes, usent de vocables parfois incompréhensibles pour qui n'est pas du sérail, mais qui en imposent. Arrogance ? Je ne crois pas. Disons plutôt code langagier comme il peut en exister dans n'importe quelle profession.
Il suffit de nommer les choses pour qu'elles existent. Soyons précis et usons des bons termes.
La dégustation n'échappe pas à la règle : dans cet exercice délicat et totalement subjectif, on ne peut exprimer - et transmettre - avec justesse ce que l'on ressent qu'à l'aide d'un vocabulaire approprié, varié, peu importe son degré de technicité.
La piquette, terme aujourd'hui gentiment dédaigneux et péjoratif pour désigner un vin de piètre qualité, était à l'origine un produit destiné à la distillation et nullement à la consommation. En fin de fermentation, le vigneron passait de l'eau sur ses marcs ou ses moûts fermentés pour extraire le restant d'alcool. Cela donnait un vin dilué assez mauvais. Par glissement sémantique, ce jus a laissé son nom au degré zéro de la viticulture. Consultez la liste des vins – et non de la piquette !- en vente actuellement sur iDealwine. Consultez le lexique de…
L'un parle du vin, l'autre le fait. Le sommelier officie le plus souvent dans un restaurant ; il est en charge du service du vin (mise à température, carafage, accords) et conseille les clients sur leurs choix. Mais en amont du service, il assure aussi la sélection et le stockage des vins de l'établissement pour lequel il officie. Outre ses connaissances, il est censé être suffisamment psychologue pour guider le consommateur dans ses choix tout en respectant ses goûts et ses envies. L'oenologue en revanche travaille en amont ; sa formation scientifique et…
Souvent, quand il est question d’ablutions, il arrive que la goutte fasse déborder le verre. Alors évidemment, côté sémantique, ça dérape aussi. Voici le premier volet de notre revue de détail des expressions loufoques et éminemment indispensables sur le sujet. Quelques répliques bien senties pour riposter habilement en cas de perte de contrôle… Etre rond comme une queue de pelle : c’est le grand classique, l’expression que tout le monde connaît. Avec ses variantes : comme une barrique, une bille, un boulon… Mais saviez-vous qu’au 17e, "être rond" s’employait dans le sens figuratif d’être rassasié ?…
iDealwine lit entre les lignes et décrypte les – gros – mots du vin. Un vocabulaire truffé d'embûches que les connaisseurs s'ingénient à brocarder mais que le commun des mortels a parfois du mal à interpréter. Pour remettre les pendules à l'heure, voici de quoi pavoiser. Le BA-ba de l'amateur, c'est parti ! Sécaillage : En hiver, on procède à l'entretien des vignes. Il est alors nécessaire de changer tous les piquets et de remplacer les fils cassés, puis de les retendre. Ces opérations d'entretien s'appellent le sécaillage (ou carassonnage). Ne dites pas…
Le passé historique de l'Hermitage est riche. Les Romains appréciaient déjà ces vins sous le nom de "vins de Vienne" puis ils prirent le nom de "vins du coteau de Saint-Christophe", en raison de la présence d'une chapelle dédiée à ce saint homme. Il semble que c'est au 17ème siècle que le nom d'Hermitage apparut, en souvenir du chevalier Gaspard de Stérimberg qui, au retour des croisades et las de guerroyer, aurait vécu en ermite sur cette colline cédée par Anne de Castille, reine d'Espagne. Il y aurait réimplanté un vignoble qui, depuis,…
N’ayons pas peur des mots ! En un mot comme en cent, le vocabulaire du vin est compliqué, parfois même un peu abscons. Bidule, plaquomusophile, agassin… tous ces mots ne vous disent rien ? Pour vous guider dans ces champs sémantiques, voici quelques définitions – en vrac – qui vous seront certainement fort utiles lors de vos prochains dîners en ville. A méditer sans modération. Bidule : ce machin en plastique sert à boucher le champagne tout juste mis en bouteille pour son vieillissement sur lattes. Il sera ôté au moment du dégorgement…