Savoir lire l'étiquette d'un vinVéritable carte d'identité du vin, l'étiquette renseigne sur son origine, le producteur, sa qualité voire son goût. De plus en plus aujourd'hui, une contre-étiquette (facultative) complète l'étiquette principale qui est située sur le devant de la bouteille.

L'étiquette principale du vin comporte des mentions obligatoires, d'autres facultatives, établies par l'Union Européenne.

Les mentions obligatoires sont : le nom de l'appellation, la teneur en alcool (exprimée en %), le nom et la raison sociale de l'embouteilleur, le pays d'origine, la contenance de la bouteille, le numéro d'identification du lot, la mention sanitaire pour les femmes enceintes et la mention « contient des sulfites ».

Les mentions complémentaires sont : le millésime, les cépages utilisés, la marque commerciale, les médailles et récompenses…

« Contient des sulfites »

Les sulfites, notamment l'acide sulfurique (ou soufre), sont des composants indissociables du vin, absolument indolores pour la santé humaine et dont les doses sont très encadrées. Le vin étant un produit fragile, il doit être protégé pour éviter qu'il ne reparte en fermentation ou bien qu'il ne développe de mauvais goûts ; le soufre a des propriétés antioxydantes, c'est pourquoi il est utilisé dans le vin comme conservateur, jouant alors un rôle d'antiseptique. On l'ajoute au cours de la vinification à des doses infimes, mais aussi lors de la mise en bouteille. Il faut savoir aussi que le vin produit naturellement un peu de soufre lors de son élaboration.

Les différents types de producteurs

Le négociant : à la différence du vigneron, le négociant achète des raisins, des moûts et/ou des vins pour élaborer des vins qu'il commercialisera sous sa propre marque. Son travail consiste à vinifier et élever le vin, avec un savoir-faire identique à celui d'un vigneron. Le négociant peut aussi être producteur et posséder ses propres vignes.

Le coopérateur : c'est un viticulteur qui cultive une vigne et vend ses raisins à une coopérative dont il est membre. Il y est lié par un contrat et a la charge de cultiver ses vignes selon le cahier des charges soumis par la coopérative.

Le producteur indépendant : il est à la fois viticulteur (il cultive des vignes dont il est propriétaire et/ou locataire), vinificateur et éleveur. Le vigneron maîtrise l'ensemble des étapes de la production, du raisin à la commercialisation.

Les vieilles vignes

Ce terme ne fait l'objet d'aucune réglementation. Aussi peut-on avoir des vieilles vignes de vingt-cinq ans comme de cent ans… La notion de vieilles vignes est à l'appréciation du vigneron. Toutefois, on peut parler de vieilles vignes à partir d'une quarantaine d'années. Ces vignes plus âgées donnent moins de raisins mais ceux-là sont plus concentrés ; le vin obtenu est alors plus profond, plus puissant. Au-delà de soixante à soixante-dix ans, il est rare que les pieds de vigne soient encore très productifs. Des exceptions existent toujours !

Élevé en fût de chêne

Cette mention signale que le vin a vieilli dans des barriques en chêne. L'origine du bois n'est pas précisée, ni même la capacité des fûts ou encore la durée de l'élevage.
Cette notion, floue, signale juste que le vin a été passé sous bois, ce qui donne généralement des saveurs toastées, vanillées, voire caramélisées.
De nombreux vins sont élevés en fûts sans que cela soit spécifiquement précisé sur la bouteille ; c'est le cas notamment des bordeaux et des bourgognes.
En savoir plus sur le décryptage d’une étiquette.

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