vins-rosesFin août, les vendanges ont débuté en Provence. Moment crucial, et notamment pour les vins rouges qui serviront au célèbre rosé. Chaque année, les consommateurs en redemandent, il faut pressurer direct ou saigner à tour de bras. Les Français ne sont pas les seuls amateurs de rosés. En seconde position, les Américains. Qui boivent et produisent.

En effet les Etats-Unis sont le 3e producteur mondial de vin rosé avec 3,8 millions d’hectolitres. La production est en très grande majorité du « blush », c’est-à-dire un rosé issu du cépage white zinfandel, sucré et peu alcoolisé. Dans ce pays, la consommation de vin rosé représente plus de 13 % du volume total de vin (45 % pour les rouges et 42 % pour les blancs). Mais le pays importe aussi de plus en plus de rosé, avec une nouvelle attirance pour les secs au détriment des rosés sucrés. Pour autant, la part de marché des rosés de Provence sur l’ensemble des rosés importés reste inférieure à 1% (chiffre 2009), mais en progression de + 64 % en volume. Marché prometteur, les Provençaux misent sur cet eldorado, d’autant que les vins de Provence bénéficient d’une bonne notoriété et que pour les secs, l’avenir est résolument rose : près d’un Américain sur deux n’en consomme pas encore mais se dit prêt à essayer.

Pour rappel : La France commercialise environ 700 millions de bouteilles de rosés dans le monde, dont près de la moitié en AOC. Les principales régions de production sont bien sûr la Provence, suivie de la Loire, puis à parts égales, le Rhône, le Bordelais et le Languedoc-Roussillon. L’offre française représente un tiers quasiment de l’offre mondiale de rosés. Côté consommation, les Français sont les principaux consommateurs de rosés, mais suivent juste derrière les Américains, les Belges, les Néerlandais, les Britanniques et dans une moindre mesure les Danois.

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