Analyse des enchères du mois d’avril et mise en lumière des signatures qui s’arrachent aux enchères en ce moment.

Découvrez notre analyse des enchères du mois d’avril avec un focus sur le Jura et les 20 signatures qui s’arrachent le plus aux enchères, entre noms bien connus et établis de longue date et nouvelles étoiles montantes ou signatures confidentielles qui se positionnent déjà aux plus hauts niveaux – en qualité et en prix – (Jean-Marc Brignot, Allante Boulanger, Morgane Turlier, Maison Glandien…).

Le Jura ne connaît pas la crise ? ll semblerait bien, à en croire les résultats des enchères iDealwine… Alors que de nombreuses signatures iconiques se sont stabilisées, voire, ont enregistré de légères baisses de prix depuis quelques mois par rapport à leur pic du premier semestre 2022, le Jura lui, semble inébranlable. Plus encore, de nouveaux talents immédiatement prisés semblent éclore en continu dans cette région. Il faut dire que ce minuscule vignoble s’étend sur moins de 2 000 hectares et qua sa production, des plus qualitatives, est aussi prisée que rare…

Analyse des signatures les plus recherchées aux enchères, qu’il s’agisse d’un intérêt de longue date ou d’une mise sous les projecteurs plus récente.

vins en vente sur iDealwine

Les 10 signatures iconiques et/ou historiques du Jura

                Les bio/biody/nature

Les amateurs de vins jurassiens pour qui ce nom est inconnu ne doivent pas être nombreux, tant il est emblématique, à la fois iconique et historique. Au-delà des frontières régionales, Pierre Overnoy est également connu comme l’un des pères du vin nature, au même titre que Marcel Lapierre.

Louis Overnoy, père de Pierre, avait déjà sélectionné les variétés de vigne les plus adaptées à son terroir. Puis, lorsque Pierre Overnoy reprend le domaine en 1968, il considère d’emblée les pesticides et herbicides comme nuisibles – alors qu’ils étaient à l’époque massivement considérés comme un énorme progrès – et refuse de les utiliser sur son domaine. Il en va de même pour le soufre, qu’il veut limiter au maximum. Il multiplie les essais pendant des années pour vinifier le plus proprement et naturellement possible et part se former auprès du maître en la matière, Jules Chauvet en 1975. Dès 1986, il vinifie totalement sans soufre.

En 2001, Pierre Overnoy a transmis le domaine à son fils adoptif, Emmanuel Houillon-Overnoy, qui travaille sur le domaine depuis 1989. Ce dernier perpétue le même travail et la même philosophie et Pierre Overnoy est d’ailleurs toujours présent au domaine, leurs vins sont toujours considérés comme au sommet…

Le domaine est composé de 6,5 hectares et sa production ne peut évidemment pas satisfaire les amateurs du monde entier…

Au mois d’avril, le pupillin vieux savagnin ouillé 1997 s’est adjugé 501€ la bouteille de 50cl et un magnum de poulsard 2012 a atteint 1 515€. C’est surtout le vin jaune de la propriété qui est le plus recherché et se vend largement plus de 1 000€ la bouteille, mais qui demeure rarissime, même sur iDealwine…

Jura TOP 20 des signatures qui s’arrachent aux enchères iDealwine

Il ne s’agit pas là du domaine le plus historique du Jura, puisqu’il n’a été créé qu’en 2011, mais le domaine des Miroirs s’est tellement installé au sommet de la hiérarchie des domaines les plus prisés du Jura qu’on peut aujourd’hui le considérer comme l’un des plus iconiques.

Il s’agit d’un micro-domaine (un peu plus de 3 hectares) situé à Grusse et créé par un ingénieur japonais, Kenjiro Kagami, installé en France depuis 2001. Après une formation viti-oeno et des expériences chez de grands vignerons comme Thierry Allemand (Rhône) ou Bruno Schueller (Alsace), il se lance dans l’aventure. Un vignoble aux sols calcaires et aux coteaux très pentus, un travail le plus naturel possible dans les vignes comme en cave (vinifications naturelles), beaucoup de talent, de rigueur et de précision sont sans doute des éléments qui expliquent le succès de ses vins. Ces derniers n’ont pas un style facilement descriptible puisqu’ils sont vraiment le reflet du millésime, tantôt très cristallins et tendus, tantôt plus ronds et riches, mais toujours d’une précision, d’une complexité et d’une élégance remarquables.

La fame de ce domaine est tout de même assez récente, on le remarque surtout aux enchères depuis 2019, avec un véritable emballement des prix à partir de 2020-2021 (voir l’exemple de cote ci-dessous), mais les plus grands amateurs et professionnels avaient déjà repéré ce talent dès son premier millésime, en 2011. Malheureusement, l’immense majorité de la production est commercialisée au Japon, ce qui la rend très difficilement trouvable chez nous et qui explique également l’envolée de ses prix.

Jura TOP 20 des signatures qui s’arrachent aux enchères iDealwine 1

Dans les dernières enchères (au mois d’avril), la cuvée Entre Deux Bleus Les saugettes 2017 s’est adjugée 1 127€ (stable, 06/04/2023), Les Prémices Les Saugettes 2013 à 1 002€ (+4%).

  • Ganevat : l’un des grands noms du Jura

Voilà un autre grand nom du Jura, dont la renommée est mondiale. Jean-François Ganevat, « Fanfan » pour les intimes, a repris le domaine familial situé à Rotalier en 1998. Le vignoble, qui s’étend sur 13 hectares est travaillé selon les principes biodynamiques depuis 2005. Matériel végétal de qualité (sélections massales, vieilles vignes) et cépages locaux, travail considérable à la vigne et vinifications naturelles sont la règle.

Les vins sont recherchés pour leur profondeur, leur énergie et leur précision. En avril, sa grande cuvée le côtes-du-jura Les Vignes de mon Père 2005 s’est vendu 689€ (+10%).

Autre domaine jurassien récent (2012), le domaine des Murmures est l’œuvre d’Emmanuel Lançon. Le vignoble s’étend sur moins d’un hectare et le vigneron se fait des plus discrets. Vous comprendrez donc aisément, là-aussi, l’extrême rareté des vins. A la vigne, le travail se fait en bio et biodynamie et les sols sont travaillés à cheval. En cave tout est fait à la main y compris l’égrappage et la mise en bouteille. Les extractions sont extrêmement douces, sans pigeage ni remontage (infusion) et les vinifications son naturelles.

Au mois d’avril, son poulsard 2020 s’est adjugé 501€ (stable).

Encore un domaine plutôt récent (2011) mais qui a très tôt rejoint le club des stars jurassiennes. Ce domaine est l’œuvre d’Adeline, sœur d’Emmanuel Houillon et qui a naturellement fait ses armes au domaine Pierre Overnoy et Renaud, son mari, qui s’est quant à lui formé au domaine Tissot. Le vignoble, situé à Pupillin, Arbois et Montigny les Arsures, s’étend sur 5 hectares. Le travail se fait selon les principes de la biodynamie et les vinifications sont naturelles, sans aucun ajout d’intrant.

Parmi les enchères d’avril, Les Tourillons 2018 (chardonnay et savagnin) s’est adjugé 376€ (+55%).

  • Labet: de grands nectars encore accessibles

Situé au sud du Jura, dans le sud Revermont, le domaine Labet est un vignoble familial, aujourd’hui entre les mains de Romain, Charline et Julien Labet. Là aussi, le matériel végétal est des plus qualitatif avec des vieilles vignes en sélections massales, offrant donc une belle diversité génétique, et cultivées en bio de longue date.

Le vignoble s’étend sur 13 hectares répartis en environ 45 parcelles et produit presque autant de cuvées. La plupart des vins sont élevés sur lie, en barrique de 228 litres de 4 à 15 ans et le soufre n’est utilisé qu’à dose homéopathique. Les vins atteignent un très haut niveau et restent pour l’heure relativement accessibles, pour le plus grand bonheur des amateurs.

Le côtes-du-jura chardonnay Lias 2019 s’est par exemple vendu 138€ (+24%), tout comme le côtes-du-jura Fleur de Savagnin En Chalasse 2020 (+10%).

  • Tissot : l’esthète du parcellaire

André et Mireille Tissot. ont créé ce domaine à Montigny-les-Arsures en 1962 et c’est aujourd’hui Bénédicte et Stéphane Tissot qui sont aux commandes (depuis 1990). Le vignoble s’étend sur une cinquantaine d’hectares, travaillés en biodynamie depuis de nombreuses années et les vinifications se font sans intrant, avec juste un peu de soufre en quantités très limitées. Le domaine produit de très nombreuses cuvées et la plupart demeurent très abordables, mais le grand vin du domaine, Le Clos de la Tour de Curon, produit à partir d’un petit clos de 75 ares, est particulièrement recherché.

En avril, l’arbois chardonnay Le Clos de la Tour de Curon 2012 s’est adjugé 150 euros (+5%).

Les grands « classiques »

Cette fois-ci, il s’agit d’un domaine historique du Jura. En effet, ce dernier a été créé en 1850 à Château-Chalon. Il est souvent considéré comme le père du vin jaune. Le vignoble s’étend sur 12 hectares, sur des parcelles très pentues, plantées avec une majorité de chardonnay et de savagnin. C’est aujourd’hui Laurent Macle, représentant de la 6e génération, est aujourd’hui aux commandes. Si les vignes sont cultivées sans insecticides, nous ne sommes pas dans un domaine bio ou biodynamique ni nature comme pour la plupart des autres stars jurassiennes.

Ce domaine est particulièrement prisé pour ses grands vins jaunes, notamment lorsqu’ils sont matures. Au mois d’avril, un château-chalon 1983 s’est par exemple adjugé 451€ (+26%).

  • M Perron : grand nom des vins jaunes de château-chalon

Le domaine Marius Perron a été créé après la seconde guerre mondiale à Voiteur. Il s’agit d’un petit vignoble de 3 hectares, qui fait partie des grands noms historiques du Jura.

Ce domaine est réputé de longue date notamment pour sa production de château-chalon, qui étaient à l’époque considérée comme la meilleure. En 1987, Marius Perron a confié le domaine a son gendre, Jacques Durand et le domaine s’est alors renommé « Durand-Perron ». Les vins produit par Marius Perron sont donc des collectors, particulièrement recherchés.

Le château-chalon 1982 s’est adjugé 313€ au mois d’avril.

Autre domaine emblématique et historique du Jura : Jacques Puffeney. Créé par Jacques Puffeney dans les années 1960 à Montigny-les-Arsures, ce domaine est aujourd’hui un collector puisqu’il a été revendu en majeur partie en 2014 au Marquis d’Angerville qui a alors créé le domaine du Pélican.

Le vignoble s’étendait sur un peu moins de 6 hectares répartis en une douzaine de parcelles. Là aussi, c’est particulièrement les vins jaunes du domaine qui étaient réputés et considérés comme parmi les meilleurs.

L’arbois vin jaune 2005 s’est vendu 238€ en avril (+25%).

Jura TOP 20 des signatures qui s’arrachent aux enchères iDealwine Arbois Vin Jaune Puffeney

Les 10 signatures plus confidentielles et les étoiles montantes du moment (nature)

Jean-Marc Brignot était initialement de formation littéraire avant de se lancer dans des études de photographie puis, finalement de se réorienter vers le vin au début des années 2000. Il fait ses armes dans le Beaujolais et en Champagne, rencontre Pierre Overnoy, puis reprend en fermage un peu moins de 5 hectares de très beaux terroirs. Il s’installe donc à Molamboz près d’Arbois et produit son premier millésime en 2004. Mais à une commercialisation compliquée s’ajoute des années de mauvaises récoltes. Il décide alors de se lancer dans le négoce de vins de différentes régions (Beaujolais, Bourgogne, Alsace, Ardèche), puis finalement, l’aventure se termine en France en 2012, lorsqu’il décide de tout arrêter pour recommencer une nouvelle vie au Japon, où il a ouvert avec son épouse Satomi un bar à vin et a planté des vignes. Le travail dans les vignes et au chai était des plus naturels et les vins réputés d’un très haut niveau.

Ce domaine aujourd’hui disparu a donc eu une courte existence mais ses nectars ont marqué les esprits des amateurs qui les recherchent encore aujourd’hui.

Le Vin de France Trésor d’Aiglepierre – Echarde 2004 s’est adjugé 532€ la bouteille de 50cl en avril 2023.

Voici un nom de domaine qui commence a bien bien monter dans le microcosme des amateurs de vins jurassiens ! Christian Allante et Matthieu Boulanger, deux amis travaillant au domaine Labet depuis des années, ont créé leur domaine de 3 hectares situé entre Rotalier et Gizia, dans le sud du Jura. Les vignes sont plantées en pente douce, à une altitude variant entre 250 et 450m et comporte de très belles vieilles vignes. Le vignoble est travaillé selon les principes de la biodynamie et les vins, naturels, sont souvent longuement élevés en vieux fûts. Les blancs sont vinifiés en grappes entières, tandis que les rouges sont égrappés à la main ; le pressurage est particulièrement lent et doux. Les vins ne sont ni collés, ni filtrés et les mises en bouteille sont faites à la main.

Les savagnins du domaine sont extrêmement recherchés, mais pas seulement : au mois d’avril, les chardonnays La Barde 2018 et Phenomaynal 2019 se sont adjugés respectivement 200 (+23%) et 188 euros (+46%)

Voilà un autre nom de vigneronne qui apparaît des plus prometteurs ! Il faut dire qu’elle a un cv « sûr » : après une reconversion et une fois sa formation viti-oeno, elle a travaillé au domaine des Cavarodes dès 2014 à l’âge de 23 ans, autre référence en vogue parmi la nouvelle vague des grands nature jurassiens. Elle a ainsi lancé son domaine en 2016 à Marnoz, tout en poursuivant son travail au domaine des Cavarodes jusqu’en 2021. Son vignoble d’environ deux hectares est travaillé le plus naturellement possible, de manière parcellaire et avec l’utilisation de tisanes, tandis que le soufre et le cuivre ne sont utilisés qu’à doses homéopathiques ; les sols sont travaillés au cheval. En cave, les vinifications sont naturelles, sans aucun intrant pas même un peu de soufre et les vins ne sont ni filtrés ni collés.

Au mois d’avril, sa cuvée Pangea 2021 s’est vendue 225 euros (+14%) et le trousseau en vignole 2018 213 euros (+141%).

Voici un négoce qui fait parler de lui ! Il s’agit de la partie négoce d’un domaine bourguignon, « Les Jardins Vivants », un micro-domaine de 1,5ha à Meursault repris par Tino Kuban (avant cela, le domaine s’appelait le domaine de Bernard van Berg). Ce négoce basé à Meursault vinifie des raisins de Bourgogne, du Beaujolais, d’Alsace et du Jura. Le vigneron est passé chez de nombreuses stars parmi les domaines nature : domaine de la Tournelle en 2016, Domaine Pierre Overnoy en 2016 et 2017, Domaine Philippe Bornard en 2016 et 2017 et Dard & Ribo en 2016 et 2017 ; mais aussi pas mal de domaines en Nouvelle-Zélande comme Felton Road. Les rendements sont absolument microscopiques (de l’ordre de 10hl/ha) et les vinifications naturelles. Ces dernières se font par gravité, en grappes entières, sans soutirage et le sulfite est utilisé en microdose et seulement à la mise.

La cuvée l’Ouverture 2019 s’est adjugée 501 euros en avril, La Leux 2021 501 euros.

Jura TOP 20 des signatures qui s’arrachent aux enchères iDealwine Cuvée L'Ouverture

Ce jeune jurassien ancien maraîcher a fait ses armes chez Jean Macle et Ganevat avant de créer son propre domaine en 2015 avec seulement un hectare sur l’appellation l’Etoile. Aujourd’hui, le domaine s’étend sur six hectares. Travail biodynamique dans les vignes et vinifications naturelles sans aucun intrant, sans opérations mécaniques (remontages, pigeages…), longs élevages: une recette simple et des vins salués par tous !

Le mois dernier, son poulsard Les Chazaux 2020 s’est vendu 263 euros et son chardonnay Les Chazaux 2019, 200 euros.

  • Maison Maenad : quand une canadienne passionnée de vins nature s’installe dans le Jura

Créé en 2019 par Katie Worobeck, un canadienne originaire d’Ottawa arrivée en France en 2017 et formée chez Ganevat après des premières expériences outre-Atlantique et en Afrique du Sud, ce domaine a démarré son histoire avec seulement un demi-hectare de vignes sur Les Varrons avant de s’agrandir progressivement. Ce domaine produit à la fois des cuvées à partir de ses propres vignes et des cuvées négoce. Le vignoble est travaillé en bio et les vins sont naturels.

La cuvée Côtes du Jura De l’Avant Les Varrons 2020 s’est adjugée 175 euros en avril (+69%).

Ce domaine discret fait lui aussi partie des plus recherchés du Jura aujourd’hui. Thomas Poppy a d’abord travaillé dans le Beaujolais dont il est originaire, chez Lapalu, Julie Balagny, puis chez Pierre Overnoy, Michel Guignier ou la Ferme des 7 Lunes. Un sacré CV, c’est indéniable ! Il s’installe à son compte en 2015, en achetant des parcelles à Etienne Thiebaud (Domaine des Cavarodes). Il détient désormais un vignoble de deux hectares ce qui fait que sa production reste très limitée. Le travail des vignes et en cave et des plus naturels et les vins très réussis.

En avril, ses cuvées Clos Bareth 2018 et Ryôkan 2018 se sont toutes deux adjugées 150 euros.

Il s’agit encore d’un jeune vigneron passé chez Ganevat – où il a travaillé durant trois ans -, qui travaillait précédemment dans le domaine Histoire d’Enfer (dans le Valais). Cet ingénieur agronome de formation, installé à son compte en 2019, dispose aujourd’hui d’un vignoble d’un peu plus de deux hectares dans le sud du Jura, travaillés en bio. En cave, les vinifications sont totalement naturelles.

Les premiers millésimes de ce domaine ont d’emblée atteint un haut niveau et rencontré leur publique. Un vigneron à suivre indéniablement !

Sa cuvée La Massette 2020 s’est vendue 88 euros en avril.

Créé en 2007 par Étienne Thiébaud grâce à une campagne de crowdfunding, ce domaine s’étend du Sud d’Arbois jusqu’au Nord d’Arc et Senans, Ce domaine est donc plus ancien que beaucoup d’autres nouvelles signatures présentées ici, il a d’ailleurs contribué à en former certains. Le vignoble dispose notamment de vieilles vignes âgées de plus de 115 ans. Les travaux suivent le calendrier lunaire et les sols sont labourés. La vigne est travaillée est travaillée en bio, avec juste un peu de bouillie bordelaise et de soufre en faible quantité. En cave, les vinifications sont naturelles.

La cuvée Côtes du Jura Ostrea Virgula 2019 s’est adjugée 65 euros le mois dernier.

François Rousset-Martin s’est installé à Nevy-sur-Seille en 2007, après une reconversion professionnelle. Formé à l’œnologie et au droit viticole, il a d’abord travaillé dans la réglementation viticole et l’agrément des vins, à Beaune et à Dijon. Il rejoint le Jura dont est originaire sa famille pour créer son domaine viticole, en travaillant au début en partie avec la coopérative locale. Le vignoble s’étend sur 10 hectares, principalement sur Château-Chalon ; il est travaillé en bio et en cave, le travail est naturel, sans ajout de sulfites. Ses vins se placent parmi les valeurs sûres du Jura et sont représentés dans les meilleurs restaurants.

Le mois dernier, son côtes-du-jura La Veine Bleue de Bacchus 2017 s’est vendu 75 euros (+36%), mais ce sont ses vins jaunes qui sont les plus recherchés et se vendent plus de 200 euros aux enchères, mais demeurent rares.

Voir tous les vins du Jura en vente

Lire également dans le Journal iDealwine : Jura, Savoie, de véritables secrets d’amateurs

Laisser un commentaire