Vins-nature-Encheres-marsLe phénomène des vins nature, apparu dans les enchères voici environ 5 ans, forme aujourd’hui une tendance de fond, venue transformer profondément et durablement le paysage des grands vins. Les ventes de collections particulières dédiées à 100% aux vins natures organisées sur iDealwine (trois en moins d’un an) peuvent en attester.

Lionel Cuenca, co-fondateur d’iDealwine et Directeur Général délégué en charge du développement, le confirme : « Le succès de la vente d’une collection particulière « nature », le 4 mars dernier, confirmé par les adjudications qui ont suivi atteste d’une demande qui reste soutenue pour ce type de vins, recherchés par l’ensemble de nos clients (Asie, Europe, USA), y compris depuis le début de l’épisode de confinement. »

Enchères de mars 2020 : l’Anglore, Bizot, Les Jardins Esmeraldins, Overnoy et R. Leroy, les vins nature à la pointe de la tendance

Dans chaque région ou presque, les grandes signatures nature sont désormais plébiscitées aux enchères. Certains domaines nature, connus de longue date, voient leurs cours pourtant au sommet, progresser encore (Overnoy, Richard Leroy…). Une seconde vague nature, comportant des noms plus confidentiels, arrive sur le marché depuis quelques mois.

En Bourgogne par exemple, alors que les signatures « classiques » les plus prestigieuses (Romanée-Conti, Georges Roumier, Rousseau…) voient leurs cours se stabiliser depuis fin 2019, des domaines nature tels que Bizot – minuscule exploitation de Vosne-Romanée qui fait référence depuis 1999 – a vu le cours de ses vins franchir un nouveau cap en mars. Un lot de deux bouteilles d’échézeaux a été adjugé 2 254€ dans le millésime 2010 et 2 189€ dans le millésime 2013 (+47%), tandis qu’un lot de deux bouteilles de vosne-romanée 2012 s’est envolé à 1 107€ (+60%) et même un « simple » Bourgogne Le Chapitre 2012 s’est vendu 535€ (+61%).

Dans la Loire, la dernière pépite nature qui affole les enchères se nomme Les Jardins Esméraldins, un domaine exploité à Saumur depuis la fin des années 1990 par Xavier Caillard. Encore peu connu du grand public, il s’est fait remarquer des quelques heureux élus ayant pu déguster ses vins. Et depuis 2019 également, les rares bouteilles proposées aux enchères s’arrachent à prix d’or. Son vin de France Genèse a par exemple été adjugé 338€ en blanc (millésime 2000) et 243€ en rouge (millésime 2006).

Enfin, dans le sud de la vallée du Rhône, la star nature du moment se nomme l’Anglore. Il s’agit sans doute du nom plus connu de cette nouvelle vague de vins nature. Voilà un domaine qui affole les enchères depuis environ deux ans, et vente après vente, son succès ne se dément pas. Ainsi, deux magnums du tavel rosé 2011 se sont vendus 973€ et le vin de France Véjade Cuvée Off 2012 est parti pour 125€ (+97%).

Les domaines précurseurs dans la production de vins nature restent toujours dans le jeu, mais leurs prix augmentent désormais moins fortement. Les enchères du mois de mars ont ainsi vu passer plusieurs belles adjudications pour les vins des domaines Overnoy (un magnum d’arbois Pupillin Poulsard 2011, vendu 1 170€, +66%), Ganevat (une bouteille de côtes-du-jura Les Vignes de mon Père 2000, adjugée 365€, +27%) et Richard Leroy (une bouteille de vin de France Les Noëls de Montbenault 2016, adjugée 170€, +15%).

Autres belles enchères : Rayas, Coche-Dury, Roulot : les grands classiques toujours dans la course

Les vins nature passionnent les amateurs, certes, mais les étiquettes « classiques » résistent bien, surtout quand les vins sont rares. En mars, de belles enchères ont été enregistrées sur des signatures telles que Château Rayas (une bouteille de rayas 2007, adjugée 961€, +47%), Coche-Dury (2 bouteilles de meursault 2009, adjugées 948€, +8%) ou encore Roulot (une bouteille de meursault 1er Cru Le Porusot 2014, 304€, +5%).

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