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Le week-end de la vente des Hospices de Beaune se prolonge traditionnellement par la Paulée de Meursault, un banquet façon grandes heures de la République. Mon foie et moi, nous y sommes allés, et nous en sommes retournés, chacun de notre côté. En chemin, j'ai croisé Cyrille, hôte du sémillant Michel Crestanello, passé sous pavillon Albert Bichot.
Au mois de juillet, une dégustation de Crozes-Hermitage se déroulait à Paris. L’occasion de faire un point sur cette appellation qui présente l’avantage (non négligeable) de proposer des vins à des prix sages...
L'amour du vin a ses raisons que la raison ne connait pas toujours, Dieu merci. Comment détourner de ses obligations, le temps d’un instant, un homme que l’on sait sur-occupé, difficile à joindre, souvent dans le vignoble ? Et de surcroît, que l’on pourrait imaginer blasé, compte tenu de la quantité indécente de flacons d’exception qui lui sont proposés quotidiennement à la dégustation ? Démonstration.
Non, la Paulée de Meursault n’est pas une « poêlée » comme me l’a récemment demandé une amie. C’est un monument bourguignon institué en 1923 par le Comte Jules Lafon ! Chaque lundi suivant le week-end de la vente de vins des Hospices de Beaune, ce traditionnel repas de fin de vendange vient ponctuer de manière grandiose les trois jours de festivités autour de la fameuse vente aux enchères caritative.
Lundi dernier nous avons mis le cap plein Est jusqu'à Aÿ, pour rendre visite à l'illustre Maison Bollinger. Une parenthèse enchantée loin des tumultes du quotidien, les bulles ayant sans doute ici la délicieuse faculté de nous en préserver.