Il y a primeurs et primeurs.
Les vins nouveaux prêts à consommer et les nouveaux consommés pas encore prêts… Bref, les beaujolais et autres nouveaux de l’année, à ne pas confondre avec les primeurs de Bordeaux, dégustés par les professionnels fin mars.
Intéressons-nous à la première catégorie, saison oblige.
Le troisième jeudi de novembre, en l’occurrence le 18, le Beaujolais Nouveau déferle à grand renfort de promo. C’est une tradition, pas toujours bien suivie en France, mais qui fait un tabac dans le reste du monde, au Japon notamment.
Officiellement, les appellations d’origine (AOP) sont autorisées à mettre sur le marché ces vins primeurs dès le troisième jeudi de novembre quand les autres vins doivent attendre le 15 décembre. Bien sûr, le Beaujolais nouveau n’est pas le seul primeur : les Côtes-du-Rhône, la Touraine, le Muscadet en font aussi.
Les IGP (équivalent des anciens vins de pays) ont un mois d’avance et ont pu proposer leurs vins dès le 21 octobre.
C’est le cas des vins de pays des côtes de Gascogne comme Colombelle (Producteurs Plaimont) par exemple, de la ficelle de Saint-Pourçain, un vin d’Auvergne, ou des vins de pays d’Oc.
Ces vins très jeunes, déjà en bouteilles alors que certains raisins attendent encore d’être cueillis, n’ont pas vocation à révolutionner le vin : ils s’inscrivent dans une consommation simple et festive ou sont proposés lors des fêtes des vendanges.
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