Les rumeurs allaient bon train et se confirment : Cos Labory, propriété familiale depuis cent ans, vient d’être cédé à Michel Reybier, propriétaire de Cos d’Estournel.
Cos d’Estournel rachète Cos Labory, 5ème Grand Cru Classé
Cos Labory était une des rares propriétés médocaines encore familiale ; et ce, depuis les années 30. Malheureusement, ni Bernard Audoy (alors copropriétaire du château à l’aube de la retraite), ni l’un de ses trois frères, n’a de descendance intéressée à l’idée de le reprendre. Le voici donc vendu « d’un bloc » à Michel Reybier, propriétaire du Cos d’Estournel depuis 2000.
En acquérant les 18 hectares de Cos Labory ainsi que les 16 hectares du Château Andron Blaquet, Michel Reybier réussit un véritable tour de passe-passe : recomposer le vignoble de Cos d’Estournel tel qu’il était avant le fameux classement de 1855.
Le terroir de Cos Labory
Limitrophe du superbe Cos d’Estournel, Cos Labory jouxte d’autres propriétés qui, quoique non classées Grand Crus, atteignent un haut niveau d’excellence. Parmi elles, Lafon-Rochet, Haut-Marbuzet et Le Crock.
Cette propriété qui doit son nom à la colline qu’elle occupe (= Cos) et à celui d’un de ses propriétaires (François Labory, 19ème siècle) dispose d’un matériel végétal de grande qualité sur un terroir de graves parfaitement drainé.
Cos Labory restera indépendant
Jusqu’alors, Cos Labory avait fait l’objet de nombreux investissements techniques et dispose désormais d’un cuvier moderne et d’un nouveau chai. « Fort de cet acquis, j’aurai à cœur de perpétuer l’indépendance du domaine vers un projet d’excellence porté par ce grand terroir de Saint-Estèphe », a déclaré Michel Reybier.
Une équipe dédiée assurera donc la production des vins qui, jusqu’à présent, se voulaient « justes, équilibrés, sincères ». Des vins aussi savoureux jeunes que taillés pour la garde et qui sont ainsi le fruit d’une vinification haute-couture, révélant des équilibres très réussis entre élégance et structure, où le fruit est magnifié.