Placement vin les 5 conseils d'iDealwine pour investir

Investir dans le vin est un placement passion, qui peut aussi se révéler un placement de diversification intéressant, à condition de respecter certaines règles. Une belle cave d’amateur valorise à moyen, voire à long terme, et c’est alors un patrimoine qui se transmet. Quels vins acheter pour investir, et quels vignobles privilégier ? Les achats de vin en primeur constituent-ils un placement rentable ? iDealwine vous livre cinq conseils pour débuter dans la constitution d’une cave à visée patrimoniale.

  1. Réservez une bonne part de votre cave aux régions traditionnelles (Bordeaux, Bourgogne, Rhône)

Dans un placement, de même que pour un portefeuille boursier, il est important de réserver une part de son investissement aux grands classiques. Pourquoi ? Tout simplement parce que les grandes signatures de ces vignobles bénéficient d’une reconnaissance mondiale. Les faire rentrer dans sa cave, c’est l’assurance, non seulement, de conserver des « valeurs sûres », des valeurs « père de famille » et, si nécessaire, de les revendre aisément, à terme. Les bordeaux, bourgognes et vins du Rhône doivent toujours représenter la majorité des vins d’une cave d’investissement. Les grands crus de Bourgogne, y compris en blanc, mais aussi aux icônes bordelaises, sans oublier les grandes signatures de la vallée du Rhône. Vous pourrez combiner des domaines établis et renommés avec des pépites montantes (notamment dans les appellations encore attractives, en termes de prix, du Rhône Sud). Pour ces régions où les grands vins atteignent parfois des sommes colossales, il faut garder en tête la notion de rareté, qui favorise, à terme, la valorisation du vin. Les grands crus bordelais, à première vue, ne sont pas si rares, surtout quand ils sont issus des grandes propriétés du Médoc. Une manière de créer de la rareté consiste à les acheter en grand format, magnum, double magnum ou jéroboam. Ces formats peuvent être demandés lors d’un achat de vin en primeur. A terme, outre le fait que le vin se sera conservé dans des conditions favorables, ils seront plus difficile à trouver sur le marché, donc les amateurs seront prêts à accepter une surcote.

Bon à savoir : dans les enchères iDealwine de 2023, qui concentrent les achats d’amateurs venus de plus de 60 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique, les trois grandes régions classiques que sont Bordeaux, la Bourgogne et la vallée du Rhône ont représenté 73% des volumes adjugés, et même 81% en valeur des montants échangés dans les ventes aux enchères. C’est dire s’il est judicieux de placer en « fond de cave » les incontournables que représentent les crus classés et assimilés dans une cave d’investissement.

  1. Choisissez des millésimes de longue garde

C’est l’une des règles les plus importantes en matière de placement vin : choisir les bons vins, mais aussi et surtout, les choisir dans les bons millésimes ! Optez pour des années à la fois qualitatives et taillées pour la garde. Et ce, pour une raison simple : le placement dans le vin n’est pas un investissement de court terme. Afin d’obtenir une valorisation satisfaisante de sa cave, il faut lui laisser du temps, huit à dix ans aux bas mot. D’où la nécessité de privilégier les vins de garde. Les grands crus de Bordeaux sont taillés pour une longue garde, d’où leur place de choix dans une cave d’investissement. Les grands vins de la vallée du Rhône disposent eux aussi d’un potentiel de conservation important. En Bourgogne, les vins sont prêts à boire plus rapidement, mais ils ne sont pas pour autant dénués de capacité de garde. Dans les autres régions, les vins de la vallée de la Loire surprennent par les caractéristiques qu’ils développent avec le temps. En blanc, le chenin est un cépage extraordinaire, qui déploie après quelques années d’exceptionnels arômes de truffe venant sublimer le bouquet initial. Les cabernets francs sont aussi des vins qui évoluent merveilleusement avec le temps. Même scenario pour les grands vins du sud : mourvèdre, grenache ou cinsault mérite de belles années de garde pour s’exprimer pleinement. L’un des points à vérifier en choisissant ses vins dans une optique de cave d’investissement, c’est l’acidité naturelle des vins, gage d’un beau potentiel de conservation.

Bon à savoir : iDealwine a développé en collaboration avec de grands spécialistes un outil parfait pour vous y aider dans la section Guide des vins du site : la fonction note des millésimes. Vous y trouverez une présentation de la qualité du millésime, ainsi que sa note sur 20, en remontant jusqu’à … 1798 !

  1. Diversifiez les régions viticoles présentes dans votre cave

Longtemps, les amateurs ont concentré leur placement vin sur les trois grandes régions viticoles traditionnelles, à savoir les grands crus de Bordeaux, les vins de Bourgogne et de la vallée du Rhône. Depuis une dizaine d’années, l‘investissement dans le vin s’ouvre à toutes les régions viticoles, qu’il s’agisse de la vallée de la Loire, du Jura, du Languedoc-Roussillon, de la Provence, de la Corse ou l’Alsace : dans chacun de ces vignobles, des domaines se distinguent et attirent les amateurs. Vous avez sans doute remarqué la percée des vins du Jura depuis quelques années. Les plus grands vins étrangers suscitent eux aussi de plus en plus l’intérêt des amateurs, issus des vignobles d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, sans oublier la Napa Valley. Chaque année, dans le Baromètre des enchères, iDealwine livre, pour chaque vignoble, sa sélection de domaines à suivre, des icônes aux pépites montantes, sélectionnés en fonction de la demande qu’ils ont suscité dans les ventes aux enchères de l’année écoulée.

Exemple de vins d’investissement dans les régions « alternatives » :

  • Jérôme Brétaudeau (Muscadet – Loire)
  • Domaine de Terrebrune (Provence)
  • Domaine Vaccelli (Corse)
  • Domaine de Montcalmès (Languedoc)
  • Domaine Albert Mann (Alsace)
  • Domaine Gilles Berlioz (Savoie)
  • Domaine François Rousset-Martin (Jura)

Bon à savoir : chaque mois, iDealwine dresse un état du marché des ventes aux enchères. Lisez attentivement nos auction reports mensuels pour y déceler avant le plus grand nombre les domaines qui émergent. Voir nos rapports d’enchères.

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  1. Misez sur les vins bio, biodynamiques, voire naturels

Cela ne vous a sans doute pas échappé, mais la tendance du bio atteint tous les secteurs et le vin n’y échappe bien sûr pas. Ces vins, qu’ils soient bio, biodynamiques ou même nature, attirent massivement les amateurs du moment qu’ils sont qualitatifs. De fait, dans les ventes aux enchères 2023 sur iDealwine, la part des vins produits en bio ou en biodynamie a progressé de 25 à 28,5% (en valeur adjugée). S’agissant des vins nature, très prisés d’une frange croissante d’amateurs, ils ont représenté 6,5% des ventes. Attention, cependant, l’absence d’ajout de soufre lors des vinifications est un choix exigeant, qui nécessite ensuite de manier les vins avec délicatesse, et de les conserver les vins dans des conditions parfaites. Compte tenu de ces contraintes, ce type de vin doit rester minoritaire dans un placement vin.

Exemple de vins bio, biodynamiques ou nature à retenir pour l’investissement :

  • Domaine Marcel Lapierre (nature, Beaujolais)
  • Domaine Jean-Louis Trapet (bio, Bourgogne)
  • Domaine Fanny Sabre (bio, Bourgogne)
  • Domaine Pierre-Jean Villa (bio, Vallée du Rhône)
  • Domaine Emidio Pepe (bio et nature, Italie)

Bon à savoir : sur chaque page de description d’un vin proposé à la vente, iDealwine renseigne le type de viticulture, ce qui vous permet de trier vos recherches de vins selon ce critère.

  1. Soyez attentifs au marché et au nouvelles du monde du vin

L’investissement dans le vin n’est pas recommandé pour les néophytes, ou du moins à ceux qui ne veulent pas prendre le temps de bien s’informer sur ce marché. iDealwine, qui est le spécialiste du marché, vous mets à disposition toutes les informations nécessaires pour suivre les tendances : la Cote des vins, les indices iDealwine, les rapports d’analyse mensuelle des enchères ainsi que l’actualité de l’économie du vin et ses placements.

Pour ce qui est de la connaissance du vignoble, des grands domaines et des étoiles montantes, nous vous conseillons un suivi régulier de la presse spécialisée (les guides de la RVF et de bettane+desseauve, les revues comme le Rouge et le Blanc ou 12°5). Bien entendu, il vaut toujours mieux choisir des vins que vous appréciez ! Car si par hasard le rendement obtenu de votre placement-vin est inférieur à vos attentes, il vous restera toujours la consolation ultime : déguster les vins.

Bon à savoir : quand viendra le moment de revendre votre cave, autant vous adresser à la première maison mondiale de vente aux enchères de vin en ligne – suivez notre regard ! -, en demandant une estimation gratuite de vos vins.

Les conseils investissement d’Angélique de Lencquesaing

Placement vin les 5 conseils d'iDealwine pour investir Angélique de Lencquesaing

Angélique de Lencquesaing, qui fait partie du trio des fondateurs d’iDealwine, scrute depuis plus de 20 ans les ventes aux enchères de vin pour en analyser les résultats et dégager les principales tendances qui dessinent sur le marché. Elle répond aujourd’hui aux cinq des questions que nous nous posons tous à propos de l’investissement dans le vin.

Plutôt amatrice que spéculatrice, Angélique n’aime pas trop les termes d’investissement ou de placement pour parler du vin. Elle l’envisage avant tout sous un angle patrimonial. Car, chez iDealwine nous avons tous en tête l’idée que bien acheter, c’est se réserver la possibilité de revendre une partie de sa cave en cas de besoin. Ou pour d’autres raisons d’ailleurs : nos goûts évoluent, l’envie de découvrir d’autres domaines ou régions peuvent inciter à faire de la place dans sa cave. Et puis, emporté(e) par la passion, on achète parfois un peu trop… c’est alors par souci de bonne gestion que l’on a intérêt à revendre les vins parvenus à leur apogée, que l’on ne boira pas. Bon, là, on évoque déjà la revente de vos vins, parlons achat, maintenant et suivons les recommandations d’Angélique.

  1. Faut-il investir dans le millésime 2020 ?

« Certains vins sont d’ores et déjà disponibles en 2020, dans la plupart des régions, hors Bordeaux. 2020, malgré quelques aléas climatiques (grêle, épisodes pluvieux), est un beau millésime, doté d’un excellent potentiel de garde car les vins se montrent équilibrés, avec un superbe toucher de bouche et de la fraîcheur, tout particulièrement pour les appellations Saint-Estèphe, Pessac-Léognan ainsi que sur la rive droite (terroirs argilo-calcaires).

Et puis évidemment se pose la question des prix. Il est intéressant de se positionner à l’achat sur des vins jeunes, pour se réserver la possibilité de bénéficier à plein de sa valorisation au fil du temps, lorsque le vin arrive à son apogée. Bien acheter, c’est aussi surveiller l’évolution des cours, suivre l’état de la demande au travers de la cote iDealwine, via notre appli ou le site. Un très bon outil . J’ajoute que Bordeaux a produit une succession de grands millésimes. Avant 2020, 2019 était éclatant, et 2018 solaire. Ajoutons à cette série d’anthologie le 2016, parfaitement équilibré, et  2015, à peu près parfait dans la plupart des appellations. En évoquant tous ces millésimes, j’ai l’impression que Bordeaux n’a jamais été aussi bon…»

Pour plus de détails sur le potentiel du millésime 2020, reportez-vous à nos analyses détaillées, région par région.

  1. Les vins bio, biodynamiques, nature sont-ils la nouvelle tendance ?

» Oui, chez iDealwine, le sujet du bio et de la préservation de l’environnement nous est cher, et ce depuis les débuts d’iDealwine. Nous nous sommes intéressés de près aux principes de la biodynamie depuis plus de 20 ans. Nous avons pris beaucoup de plaisir à découvrir ces vins, et constatons aujourd’hui que leur succès réside aussi dans le fait qu’ils apportent une réponse à une demande. Celle-ci s’inscrit dans une tendance de fond, consistant à privilégier les aliments (et les boissons) plus sains et respectueux de l’environnement. Cette tendance ne cesse de s’amplifier.  On observe que l’engouement pour les vins bio, biodynamiques et nature se généralise, il ne se cantonne pas à une région : c’est au contraire un phénomène transversal, que nous avons observé avec l’envolée des cours sur les vins de la vallée de la Loire et du Jura, et maintenant on constate que les vins « nature » produits dans le Beaujolais, en Savoie ou en Alsace ont le vent en poupe. Aucune région n’est à l’écart de cet engouement : même en Corse, les vignerons nature font un malheur ! Ces choix ont dans un premier temps été portés par la clientèle française, américaine et japonaise. Aux Etats-Unis notamment, les vins jaunes nature sont aujourd’hui vraiment tendance, on les trouve sur les tables des restaurants les plus en vogue de New-York. Au Japon, ceux du Jura sont désormais présents chez tous les bons cavistes. La tendance ne cesse de s’élargir à l’ensemble de nos pays acheteurs.

  1. Faut-il encore acheter les vins de Bordeaux ?

» Attention, c’est dangereux de poser cette question à une grande amoureuse des vins de Bordeaux (entre autres) ;-). Mais il est légitime de se poser la question, car si les grands crus bordelais représentent encore la majeure part des vins vendus sur notre plateforme, leur poids dans les ventes aux enchères est à la baisse, en volume comme en valeur. Au début d’iDealwine – la préhistoire – en 2000, Bordeaux, la Bourgogne et la vallée du Rhône représentaient près de 90% des volumes échangés. On assiste depuis quelques années à une diversification croissante et continue des horizons d’achat des amateurs. Et c’est plutôt une bonne chose, les ventes n’ont jamais été aussi passionnantes. Pour autant, il faut garder à l’esprit qu’aujourd’hui encore, les bordeaux demeurent incontournables, notamment lorsque l’on se situe dans une optique de placement. Le Bordelais reste l’une des régions les plus « liquides », la cote des vins est bien établie et la demande mondiale. Les grands crus classés sont des marques à la renommée mondiale, elles représentent dans une cave une valeur sûre, de « père de famille ». Certes, pour ces vins, le phénomène de rareté – un des piliers de la valorisation aux enchères -, est plus long à construire, puisque les volumes produits sont généralement importants. Il faut donc bien choisir ses bordeaux, et les laisser vieillir plus longtemps en cave avant de pouvoir espérer en tirer une plus-value intéressante. Mais une fois à maturité, pour autant qu’ils aient été acquis dans de beaux millésimes de garde, ces vins se revendent bien. Ajoutons qu’après au moins dix ans, un grand bordeaux reste exceptionnel, ce serait tellement dommage de passer à côté… »

  1. Le prix des bourgognes va-t-il continuer de monter ?

» Nous n’avons pas de boule de cristal chez iDealwine, mais deux bureaux, l’un à Hong Kong et l’autre à Singapour, qui nous fournissent de bonnes indications sur l’état de la demande en Asie. Si les cours des grands crus de Bourgogne se sont stabilisés en fin d’année 2022, la demande demeure soutenue. Une tendance due principalement à l’extrême rareté des vins. En Bourgogne, elle débute dès la sortie du domaine du fait des faibles quantités produites et du système d’allocations. La croissance des prix des grands bourgognes concerne encore plus les rouges que les blancs, et surtout les vieux et les grands millésimes. J’ajoute que les transactions intervenues ces dernières années sur les grands domaines de Bourgogne ne font qu’amplifier le phénomène. La cession du domaine Bonneau du Martray au début de l’année 2017 à un acquéreur américain, la vente de domaines emblématiques comme le Clos de Tart ou le Clos des Lambrays ont pour répercussion de significatives révisions tarifaires. Parallèlement les amateurs vont se mettre en quête des vins produits avant le changement de propriétaire, qui vont progressivement revêtir le statut de collector. La rareté, toujours… »

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  1. Quelles sont les régions à suivre pour les enchères de vins ?

« Aucune région n’est à l’abri de la curiosité des amateurs ! Les français qui achetaient traditionnellement des bordeaux et des bourgognes élargissent peu à peu le spectre de leurs recherche – poussés en cela par l’inflation des prix – et se tournent vers la Loire, le Languedoc, le Jura, le Beaujolais, le Sud-Ouest (Cahors, Madiran). Les plus pointus d’entre eux jouent en quelque sorte un rôle d’éclaireurs qui nous ouvrent la voie vers de nouveaux domaines, encore méconnus. Car il existe, au sein de chaque région, une poignée de producteurs de génie. Par leur talent ils font bouger les lignes, suscitent de nouvelles vocations et contribuent à rehausser la qualité des vins produits dans leur appellation. Ce faisant, ils contribuent à braquer les projecteurs sur les vins de leur région, et cette notoriété bénéficie ensuite à toutes les signatures intéressantes. Les amateurs les plus pointus ont tôt fait de les repérer, notamment quand leurs vins sont présents aux enchères. Pour bien se tenir au courant de ces domaines montants, on ne recommandera jamais assez de lire les guides des professionnels (RVF, bettane+desseauve), c’est incontournable, ils ont cette capacité à identifier les progressions et les pépites que recèle chaque vignoble. Par ailleurs, nous suivons attentivement les évolutions du marché des enchères, et je vous recommande nos analyses sur ce sujet (rapports d’enchères, palmarès…). Les palmarès réalisés région par région ont permis de faire émerger les  choix des amateurs éclairés dans leurs achats. Vous verrez, aucune région n’est à négliger, qu’il s’agisse de la vallée de la Loire ou du Jura bien sûr, mais aussi du Beaujolais, du Sud-Ouest ou des grands vins du Sud (Languedoc, Provence, Corse), sans oublier les grands vins étrangers… Un vrai guide d’achat :). Mais attention, notre credo chez iDealwine, même si l’on se situe du point de vue du placement est que le vin doit demeurer un investissement plaisir, il faut acheter des vins qui nous font rêver, que l’on aura plaisir à goûter…Si la valorisation n’est pas au rendez-vous, il restera toujours l’option de les déguster. Et cela, aucun autre investissement ne pourra vous réserver ce plaisir…»

A lire également dans le Journal iDealwine :

Nos conseils pour débuter une cave à vin

Comment investir dans le vin ?

Cet article a 2 commentaires

  1. Ménier

    Très bon article très bonne vision sur l’avenir des autres régions
    Pour ma part je pense que la vente des primeurs de Bordeaux est devenue un marché trop peu confidentiel (même prix partout sauf que j’ai décidé de quitter la maison Château Primeurs pour un client qui achetait depuis 1987 ce fut une très grande déception
    Bravos à vous
    Daniel

    1. iDealwine

      Bonjour Monsieur,
      Merci pour ce joli commentaire,
      Très bonne journée,
      L’équipe iDealwine

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