Encheres Emmanuel Reynaud Rayas

En ce début du mois d’aout, profitez de cette belle vente pour enchérir sur 100 ans de millésimes. Elle fait la part belle aux merveilles du Rhône (Rayas, Chave), mais aussi de Bordeaux (double-magnum château-le-pin 1999, petrus), de Bourgogne (auvenay 2009) et d’ailleurs. Ne manquez pas le Catalogue Privé de notre vendeur, un jeune collectionneur qui se défait d’une partie de sa cave. Nous vous en disons un peu plus à ce propos… Fin de vente, les 13 et 14 août.

Dans les enchères actuelles se cachent un Catalogue Privé de haut-vol, découvrez son histoire et son contenu !

Une passion héritée de son père

Notre jeune vendeur est tombé dans le vin grâce à son père. Ce dernier était amateur de vin à son niveau, également collectionneur, et se faisait une joie de transmettre son savoir et des moments de dégustation avec son jeune fils. Bordeaux était sa seule religion, « Mon père n’avait que ça dans sa cave, c’était au début des années 90 ». Le vin, et la gastronomie. Sur la route des vacances, notre vendeur se délectait à de grandes tables, Troisgros, Le Bristol…

C’est donc tout naturellement qu’il y a 15 ans, ce dernier s’est tourné vers la région bordelaise pour commencer à constituer sa cave personnelle, garnie d’une cinquantaine de flacons hérités de son père (il a bu tout le reste !). De cette période, il lui reste certains splendides vins à maturité achetés en primeurs. Des millésimes bien représentés dans son Catalogue : 2011 (cheval-blanc), 2012 (lafite-rothschild et cheval-blanc), 2014, 2016. Mais aussi, un peu, voire beaucoup plus vieux : haut-brion (1964, 1998, 2000, 2005), latour (1996, 1998, 1999, 2000), mouton-rothschild 2000… Ne pas hésiter à enchérir dessus et à les boire, patinés par le temps, le bois a laissé place à une complexité folle…

Et développée dans un club de dégustation

En 2010, notre vendeur entre dans un club de dégustation avec des amateurs avertis qui lui font découvrir d’autres régions et leurs icônes. « J’étais ignorant de tout, Bordeaux était mon seul point de repère. Ignorant de la Loire, du Jura, de la Bourgogne, du Rhône, de Jurançon. J’ai donc abordé le vin d’une autre façon. Ensemble, nous faisions de dégustations à l’aveugle pour nous faire un vrai avis sur les vins. Avant d’acheter, j’ai goûté chacune des cuvées qui sont dans ma cave. Je pourrais vous raconter une anecdote sur chaque vin. »

Notre intéressé se fournit auprès de cavistes ou directement dans les domaines. Il conserve ses vins dans une crayère, dans des conditions idéales de température, humidité (75%) et à l’abris de la lumière.

Il achète donc beaucoup plus largement, dans toutes les régions de France. Quelques grands formats par ci (c’est convivial : une impériale de bandol 2010 du Château Pradeaux, un double-magnum de Carte d’Or brut de Drappier), des domaines moins connus par-là (François Feuillet ou Fourrier en Côte de Nuits, Elise Bougy en Champagne), il se tourne avec le temps davantage sur les vins nature.

Quelques coups de cœur parmi les vins vendus ?

Quelques noms comme ça : Guiberteau, Pierre-Yves Colin-Morey, Leflaive, Raveneau…

Petit arrêt sur les vins d’Emmanuel Reynaud. Notre collectionneur en est passionné « cette fraise écrasée est mémorable. On reconnait sa patte facilement, et si on l’aime, alors on est servis ». Il a récemment ouvert un 2000 et même un 2011, extraordinaires !

Ne manquez pas trois champenois : Selosse bien sûr, et Cédric Bouchard, qui produit des cuvées que notre vendeur compare à Selosse. « Du très très haut niveau, un champagne à part de celui des grandes maisons, une salinité maitrisée, des arômes précis, un vin haute couture, tous les éléments sont mis en avant avec élégance, chaque arôme a sa place et se révèle à un moment dans le palais. On a l’impression de décortiquer le produit ». Coup de cœur spécial pour la cuvée Roses de Jeanne (proposée dans six millésimes). Et Elise Bougy dont nous parlions plus haut « à l’aveugle, nous ne savions pas celui que nous préférions avec un salon 1996 ».

Vente pour cause de … déménagement

« A la base, j’ai constitué ma cave pour la boire, puis la passion a commencé à emporter la raison et je me suis retrouvé à avoir beaucoup plus de vin que ce que je peux boire. Je passe parfois entre 10 et 20h par mois à classer ma cave. Ça devenait trop ! Surtout qu’aujourd’hui je déménage dans un pays où on ne boit pas vraiment, et mes amis amateurs ne m’accompagnent pas… C’est la raison pour laquelle je me sépare de ces vins. Je garde quand même un fond de cave, ne vous en faites pas pour moi. »

Accéder au Catalogue Privé

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