Clos de la Roilette iDealwine vin Beaujolais Fleurie

Promenons-nous dans le Beaujolais, pendant que le Marquis y est, pour y découvrir ses fleuries racés dont vous ne pourrez plus vous passer. A la tête du Clos de la Roilette, Alain Coudert produit depuis plus de 30 ans des fleuries reconnus pour leur qualité et leur finesse. Immersion.

Une histoire d’appellation

Le Clos de la Roilette est le fruit d’une histoire bien particulière qui débute au début du 20ème siècle avec un certain Mr. Crozet. La délimitation de l’appellation Moulin-à-Vent qui eut lieu à cette époque en écarta malheureusement la propriété. Déposer sa marque fut donc la réponse du propriétaire à cette déconvenue qui nomma alors le domaine par le nom d’une de ses juments de course qu’il illustra ensuite sur les étiquettes de ses flacons.

Renaissance grâce à la famille Coudert

De l’eau a coulé sous les ponts et, un beau jour de 1967, c’est Fernand Coudert qui rachète le clos et ses vignes laissées à l’abandon. Sous son impulsion, le domaine reprit des couleurs… Jusqu’à l’arrivée de son fils Alain, celui que l’on appelle Le Marquis, qui signa sa première vendange en 1982 et sa première vinification en 1987. Passionné, ce dernier cultive soigneusement ses gamays selon des principes raisonnés, en cours de certification à l’Agriculture Biologique. Ces derniers sont âgés d’une quarantaine d’années environ, sachant que les plus âgées atteignent l’âge honorable de 80 ans. Les plants s’épanouissent sur une superficie totale d’un peu moins de quinze hectares, dont neuf sont classés en AOC Fleurie, et sont taillés en gobelet, taille courte historique de la région qui remonterait à l’Antiquité Romaine. Parallèlement à cela, les vignes puisent les nutriments nécessaires à leur épanouissement dans des sols composés d’argile et de sables reposant sur un socle de granit riche en manganèse.

Des vins de garde conçus dans le secret de la cuverie

Le travail dans la cuverie n’a rien de révolutionnaire mais est pétri de bon sens. Les vinifications se font en vendanges entières. Quant aux vins, ils sont élevés dans des foudres de chêne usagés, contenants qui ne marquent ainsi pas le breuvage d’arômes trop boisés mais favorisent une micro-oxygénation utile au développement des arômes ainsi que la création d’une texture tannique plus patinée et un bon potentiel de garde.

S’ils sont taillés pour la garde, les vins, quoique, charnus et longs à s’ouvrir, témoignent d’une grande finesse. Parmi eux, trois cuvées principales sont réalisées à partir des vignes de Fleurie : La Roilette, à partir de vignes quarantenaires, la Cuvée Tardive à partir de vignes octogénaires et, enfin, La Griffe du Marquis, avec les mêmes vignes mais élevée en fût pendant un an. En appellation Brouilly, Alain Coudert y produit un vin « simple et décontracté ».

iDealwine est fier de pouvoir vous présenter ces vins à la vente puisque 65% de la production est destinée à l’export, majoritairement vers les Etats-Unis et l’Angleterre. Profitez-en donc !

Clos de la Roilette, ce qu’en disent les guides

Guide vert de la Revue du vin de France : ⭐

Le style des vins est sans fioriture. Ces vins au joli potentiel de garde se montrent denses et charnus.

Bettane et Desseauve : ⭐⭐⭐

Les vins d’Alain Couderc ont toujours beaucoup de finesse et de velouté. Avis aux amateurs de vins fins, les vins de la Roilette ne sont pas des vins de nez, tout est en bouche et dans le toucher. La patience sera récompensée, car la délicatesse de ces vins cache merveilleusement leur grand potentiel de garde.

Les vins du Clos de la Roilette sur iDealwine

  • Fleurie : Un fleurie élégant et délicat qu’il faudra ouvrir quelques heures avant de le déguster.
  • Fleurie Cuvée Tardive : Un gamay racé et élégant à ouvrir quelques temps avant son service.
  • Fleurie Griffe du Marquis : Un joli fleurie concentré et équilibré avec un beau rapport prix-plaisir. 
  • Moulin à Vent 

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