consommation mondiale de vin

A l’occasion du salon Vinexpo qui se tiendra du 18 au 21 juin, le cabinet IWSR (International Wine and Spirit Research) a sorti une étude prospective à 5 ans sur la consommation mondiale de vin, la production et les échanges internationaux. Voici ce qu’il faut en retenir.

A la veille de l’ouverture de cette édition très attendue du grand rendez-vous des acteurs mondiaux du monde viticole, Vinexpo a confié au cabinet IWSR (International Wine and Spirit Research) une étude prospective sur la consommation de vin au cours de la période 2016-2020. Le spectre de l’étude est vaste : celle-ci a été menée sur 28 pays producteurs et 114 marchés de consommation.

Principaux enseignement : l’étude confirme un déplacement de la demande mondiale de l’Europe vers la Chine et les Etats-Unis, et la confirmation de tendances telles que la croissance de la consommation de rosés et, pour celles de vins effervescents, l’essor du prosecco.

Consommation mondiale de vin : déplacement vers la Chine et les Etats-Unis

Si la consommation mondiale de vin a pratiquement stagné (+0,4 % l’année dernière), les cartes ont été largement rebattues en 2016. Certes, l’Europe demeure la première zone de consommation au monde, avec 60% de part de marché. Mais sur ce marché mature, la demande continue de se contracter, les prévisions établissant la baisse à 2,3% d’ici 2020. En France plus particulièrement, la consommation devrait diminuer de 7,5% d’ici 2020, atteignant ainsi 43,63 litres par an et par habitant et passant ainsi derrière le Portugal (49,79l par an et par habitant, +5,8%). En volume, la France est actuellement le deuxième pays consommateur de vin, devant l’Allemagne, l’Italie et la Chine.

Les Etats-Unis, premier pays consommateur de vin, en volume comme en valeur, devraient encore progresser, de +11,9 % en valeur (6,5% en volume). La Chine, elle, va carrément voir sa consommation exploser : celle-ci représentera sur la période 71,8 % de la hausse des importations en volume. Certes, le Chinois, pris individuellement, boit peu (seulement 1,53 litre par an, contre 1,34 en 2016), mais la taille du marché compense largement cette faiblesse. L’Asie du Sud-Est dans son ensemble devrait d’ailleurs afficher une progression de 12,7% de la consommation.

La surprise provient de l’Inde, qui connaitra la plus forte croissance de consommation de vin au monde (+49,7%), même si le pays part de très bas. Le Mexique affichera également une belle croissance.

Concernant les importations de vin, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Chine resteront les premiers pays importateurs. Parmi les 10 pays dont la croissance des importations sera la plus élevée, on retrouve aussi trois pays africains : Côte d’Ivoire, la Namibie et le Nigéria.

Nouvelles tendances de consommation : le rosé et les vins effervescents à l’honneur

L’une des grandes tendances qui ressort de cette étude est la progression de la consommation mondiale de rosé (+5,9%), alors que dans le même temps, le blanc ne progressera que de 1% et le rouge stagnera (+0,6%). Dans l’ensemble, la consommation de vin tranquille devrait diminuer de 7%, alors que celle des vins effervescents devrait augmenter de 4%, avec notamment de belles performances pour le prosecco qui devrait représenter près d’un quart des ventes de vin effervescent dans le monde (+13,6%) en 2020, se plaçant ainsi en tête des vins effervescents les plus consommés sur la planète (en volume). Mais attention, à tout seigneur, tout honneur : en valeur, c’est le champagne qui conserve la première place.
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