coravin

Et si on pouvait goûter un vin pour vérifier sa maturité sans même ouvrir la bouteille ? Et si l’on pouvait prendre juste un verre de vin sans gaspiller toute une bouteille ? Eh bien, c’est maintenant possible … Ce petit miracle porte le nom de Coravin.

Le Californien Greg Lambrecht aura eu besoin de quatorze ans et vingt-trois prototypes pour créer une aiguille capable de traverser le bouchon de liège et retirer le liquide sans laisser passer d’oxygène, pouvant altérer le vin par la suite.

Cet objet, en aluminium et plastique noir, comporte un réceptacle contenant de l’argon, gaz inerte permettant d’exercer une pression pour faire sortir le vin par la fine aiguille. Le liège, par sa composition permet à la fois d’être percé sans effort mais également de retrouver en quelques secondes sa forme initiale. Il suffit ensuite de verser le vin grâce à quelques pressions sur le Coravin et de stopper automatiquement le service simplement en relevant la bouteille. Si l’on passe d’un rouge à un blanc, une simple pression envoie à nouveau un peu de gaz dans l’aiguille pour éjecter les dernières gouttes du vin précédent. On peut quand même se demander comment va évoluer le reste de la bouteille, même si le système n’a pas injecté d’air à l’intérieur…

Si le Coravin n’est pas encore commercialisé en France, il est vendu en ligne aux Etats-Unis au prix de 299 dollars.

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Cet article a 4 commentaires

  1. Christian

    Voilà un « machin » qui me paraît ridicule, inutile, cher et peu écologique. A voir les dimensions de l’engin, la réserve d’argon doit être relativement petite. Et quand il n’y a plus d’argon, il faut recommander au Etats-Unis une nouvelle petite cartouche? Et d’ailleurs, pourquoi de l’argon? L’azote, gaz inerte aussi mais qui est nettement moins cher aurait suffit, non?

    1. Roman

      Bien d’accord avec Christian, car effectivement l’azote est moins cher, maos cette invention, vient bien des Etatd-Unis, où l’on est capable chaque jour de vous inventer de nouveaux besoins… aujourd’hui quand je goute un de mes vins issu de la cave, je l’ouvre ou le boit, ou on attend qu’il s’oxygène au mieux afin de rendre un maximum de ses qualités arômatiques.
      Enfin, pour le bouchage en liège, chaque bouchon étant différent, il donne lieu à des bouteilles différentes… Comment utiliser donc le Coravin, avec des bouteilles de Pegasus Bay, par exemple, qui utilise depuis maintenant plus de 10 ans des capsules à vis?

  2. Christian

    Voilà un « machin » qui me paraît ridicule, inutile, cher et peu écologique. A voir les dimensions de l’engin, la réserve d’argon doit être relativement petite. Et quand il n’y a plus d’argon, il faut recommander au Etats-Unis une nouvelle petite cartouche? Et d’ailleurs, pourquoi de l’argon? L’azote, gaz inerte aussi mais qui est nettement moins cher aurait suffit, non?

    1. Roman

      Bien d’accord avec Christian, car effectivement l’azote est moins cher, maos cette invention, vient bien des Etatd-Unis, où l’on est capable chaque jour de vous inventer de nouveaux besoins… aujourd’hui quand je goute un de mes vins issu de la cave, je l’ouvre ou le boit, ou on attend qu’il s’oxygène au mieux afin de rendre un maximum de ses qualités arômatiques.
      Enfin, pour le bouchage en liège, chaque bouchon étant différent, il donne lieu à des bouteilles différentes… Comment utiliser donc le Coravin, avec des bouteilles de Pegasus Bay, par exemple, qui utilise depuis maintenant plus de 10 ans des capsules à vis?

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