Jusqu’à la fin de l’année, mais de manière particulière jusqu’au 11 octobre, Dom Pérignon investit l’hôtel Meurice, à Paris, pour faire dialoguer le tout dernier millésime de sa cuvée iconique – 2015 – avec la gastronomie du Chef Amaury Bouhours, dans une rencontre artistique inédite. Nous avons vécu l’expérience.
Amateurs de champagnes d’exception, saviez-vous qu’il existe une très chic « Dom Pérignon Society » ? Ce cénacle réunit une centaine de grands chefs exerçant aux quatre coins du monde. Chacun d’eux oeuvre à sublimer, millésime après millésime, les cuvées conçues par les équipes de Dom Pérignon, emmenées par Vincent Chaperon, chef de cave de l’illustre maison depuis 2018.
C’est à une expérience en 3D que celui-ci convie en ce moment les amateurs pour quelques soirées exclusives, conçues au cœur de l’écrin de l’hôtel Meurice, à Paris. Un salon y a été spécialement aménagé pour offrir aux afficionados ce périple décoiffant, conçu autour de Dom Pérignon 2015, dernier millésime sorti des caves de la maison. Attachez vos ceintures !
2015 ? Une année intensément solaire, marquée par la sécheresse. Voilà qui a donné du fil à retordre aux équipes, confrontées au défi impérieux du réchauffement climatique. Canicule, stress hydrique, la vigne a souffert, mais elle a aussi offert des raisins pleinement matures, gorgés de lumière et de soleil. C’est un peu de tout cela que raconte le 2015, tendu, tranchant, paradoxal car navigant entre austérité et rondeur, entre amertume végétale et matière veloutée.
Mises au défi de raconter ce 2015, les équipes de la maison ont décidé de déconstruire la matière pour en révéler toutes les dimensions, et permettre ainsi aux amateurs de s’approprier la plastique du vin. Pour réussir ce portrait en trois dimensions et ouvrir l’accès à cet univers sensible où nait le mouvement, et par lui, la matière du vin, l’idée est née de concevoir une expérience multi-sensorielle. Le concept ? Dépasser la description linéaire, « clinique », du vin, sans pour autant la renier, mais pour s’en affranchir. L’enrichir en tout premier lieu d’une expérience gastronomique. Aller plus loin encore, en ouvrant le dialogue avec l’art, tant visuel que sonore, pour mettre en musique ce 2015.
Aux côtés de Vincent Chaperon, Amaury Bouhours, Chef Exécutif du Meurice et Julie Rothhahn, artiste plasticienne sont entrés dans la danse, unissant leurs talents respectifs pour créer cette expérience renversante.
Imaginez : à votre entrée dans ce salon, un verre de Dom Pérignon vous fait de l’œil, scintillant de mille feux dans sa robe étincelante. Dans votre champ de vision clignotent les amuse-bouche, compositions gourmandes déclinées en une palette de couleurs vives et tranchées, du vert pour la tartelette aux herbes au blanc pour la seiche, de l’orange incandescent pour les œufs de truite au pourpre éclatant de la betterave.
Au mur, d’immenses écrans ont investi ce salon privé, recouvrant les boiseries dans une pénombre soigneusement travaillée pour en sublimer les contrastes. Le voyage peut commencer. Le travail de déconstruction est savamment orchestré, et les perceptions sensorielles se trouvent démultipliées par les sons et les couleurs en mouvement. Tous les sens sont convoqués, et le vertige, assuré. Mystère de la fermentation, magie de l’assemblage, évocation subtile des quatre éléments, le repas se décline autour de compositions qui sont autant de surprises, de l’huître au caviar qui s’avance, lovée dans un nuage fumant, à la palette croustillante sur laquelle les condiments seront recueillis à l’aide d’un pinceau.
La table est créative, indéniablement, déconstruite, résolument : la perte de repères est ici un parti-pris, de l’agencement des couverts au choix d’un bol japonais dans lequel une ultime gorgée de Dom Pérignon 2015 sera servie pour accompagner le dessert, exquise composition chocolatée présentée dans une cabosse de cacao.
Où sommes-nous ? Quelque part dans un espace intemporel, déconnecté de tout sauf de l’idée d’une exploration aux confins de l’art et de la matière. Il est recommandé de se laisser surprendre, d’accepter de lâcher prise, de céder au doux vertige et d’entrer dans le mouvement ; ne pas oublier, au milieu de toutes ces sollicitations sensorielles, de savourer les textures, et de déceler dans ce 2015 les notes d’umami qui pointent derrière l’apparente rigueur du vin. On en ressort l’esprit sonné, les sens aiguillonnés, les papilles déroutées, mais comblées.
Le corps et l’esprit ne sont pas près d’oublier cette performance aux confins de la gastronomie et de l’art, à vivre pour quelques jours seulement dans le salon privé du Meurice (du 8 au 11 octobre). Sur réservation bien sûr. Puis, à partir du 14 octobre, autour de la très confidentielle Table du Chef, qui n’accueille que deux à huit personnes au maximum, dans le cœur battant du palace parisien.
Pour revivre l’expérience ou l’initier à votre manière, une option plus classique consiste à retrouver Dom Pérignon 2015 sur iDealwine.