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Est-ce l’influence des salons qui se déroulaient il y a quelques jours sur les rives de la Loire ? Les belles signatures d’Anjou et de Saumur ont fait des étincelles sur iDealwine dans les ventes de février. Une avalanche de belles enchères qui mettent à l’honneur le chenin blanc. Car c’est sur les vins blancs de cette région que nous nous penchons aujourd’hui.

A Saumur, la parcelle de Brézé est étendue, puisqu’elle couvre 2000 hectares. Certaines signatures ont contribué à asseoir son succès auprès des amateurs. Le Clos Rougeard a ouvert la voie il y a bien longtemps déjà, et son 2015 s’échange aujourd’hui 258€ tandis que le 2007 atteint 248€. Romain Guiberteau compte, au sein de son domaine de 14,5 hectares, une parcelle de 2,2 ha de vignes de Brézé, autour du village éponyme. Un magnum de cette cuvée, issu du millésime 2008, s’est vendu 273€ le mois dernier. Toujours à Brézé, le talentueux Arnaud Lambert exploite une surface plus importante (30 ha). Ses bouteilles, adjugées en dessous de 30€ constituent d’immanquables opportunités… pour combien de temps encore ?

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Certains amateurs ont désormais jeté leur dévolu sur le domaine du Collier. Ce petit vignoble de six hectares est exploité par Antoine Foucault (son père, le défunt Charly Foucault, a forgé le succès du Clos Rougeard avec son frère Nady) et sa compagne Caroline Boireau. Dans la continuité de sa famille, le vigneron produit des rouges et des blancs. Sa cuvée La Charpentrie, issue de vieilles vignes de chenin est, comme au clos Rougeard, élevée de longs mois (20 à 30). Le 2014 atteint désormais 112€

Sans quitter ce secteur de la Loire, soulignons qu’un collector, étiqueté en simple vin de France est toujours activement recherché : il s’agit sans surprise de la cuvée Genèse du domaine Les Jardins Esméraldins : le mois dernier un amateur suisse a acquis le millésime 2004 pour 992€, tandis qu’un Français remportait le 2000 pour 806€.

Rejoignons maintenant les rives du Layon. Dans ce secteur, la cuvée qui continue à enflammer les enchères est sans conteste Les Nourrissons, de Stéphane Bernaudeau : issu de vignes centenaires de chenin, plantées sur les sols schisteux du terroir d’Aubigné sur Layon, ce flacon étiqueté simple vin de France reste au sommet. Un double-magnum directement sorti des caves du domaine, et signé par le propriétaire a été adjugé 2 234€ le 23 février 2022.

L’élève aurait-il dépassé le maître ? Stéphane Bernaudeau a été formé chez Mark Angeli. Un vigneron dont la production ne passe pas inaperçue dans les ventes aux enchères, sans pourtant atteindre les des sommets comparables : son anjou Les Fouchardes 2018 frôle les 100€ la bouteille (99€ exactement) et son vin de France La Lune 2019 a été adjugé 186€, en magnum. Avis aux amateurs…

Ce survol d’une région qui décidément regorge d’opportunités s’achèvera sur l’icône angevine, l’exceptionnel « Les Noëls de Montbenault » de Richard Leroy : issue d’un domaine de 2,7 ha situés à Rablay-sur-Layon, cette cuvée désormais produite elle aussi en vin de France reste l’un des flacons culte de la région. Le 2014 s’échange 434€ tandis que le 2010 atteint 397€. Une signature prisée tant des amateurs français que des Américains sans oublier les acheteurs hongkongais. L’un d’entre eux a mis la main sur le vin de France Les Rouliers 2014 pour 248€.

Voir le rapport d’enchères complet sur les ventes aux enchères de vin de février 2022

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