10 côtes-du-rhône à côté desquels il ne faut pas passer

iDealwine aime vous surprendre… Alors pourquoi ne pas vous laisser tenter par cette jolie sélection de côtes-du-rhône ? Nous ne pouvons pas vous le cacher, nous avons eu du mal à faire un choix parmi tous les trésors que recèle la région, et les formidables côtes-du-rhône qu’elle propose. En tous cas, cet article est pour vous l’occasion de redécouvrir cette jolie appellation, et de dépasser l’image parfois trop réductrice qui lui est attribuée. Et si ce rouge servi dans un petit ballon devenait plus élégant et complexe que vous l’imaginez ? Suivez le guide !

Retour aux bases du côtes-du-rhône

Revenons aux bases. Un côtes-du-rhône, c’est un vin qui est produit sous l’appellation AOC régionale homonyme. Créée en 1937, plus de 40 000 hectares y sont plantés sur 171 communes du Rhône, de la Loire, de l’Ardèche, de la Drôme, du Vaucluse et du Gard. C’est plutôt dans le sud de la vallée du Rhône que l’on retrouve la majorité des vignes classées en AOC Côtes-du-Rhône, des vignes qui aiment à profiter du beau soleil de la vallée du Rhône.

Ce nectar peut être rouge, blanc ou rosé, même si la première couleur représente 95% de la production. Si l’on cause « assemblage », les rouges sont composés à majorité de grenache (au moins 30%, pour respecter le cahier des charges de l’appellation – sauf pour ceux issus du nord de la région), complété par la syrah et le mourvèdre (l’ensemble de ces trois cépages doit représenter au moins 70% de l’assemblage). Ces nectars se présentent épicés et fins, également généreux. Pour les rosés, frais, élégants et fruités, le seul cépage autorisé est le cinsault. Quant aux blancs, ceux-ci sont composés de grenache blanc, clairette, marsanne, roussanne, bourboulenc et viognier, donnant des vins frais et aromatiques.

A bas les clichés

Si le côtes-du-rhône a parfois, dans l’imaginaire de certains, une image de petit vin de table, servi dans un verre ballon, réservé aux anciennes générations… nous pouvons vous l’affirmer, il a bien changé ! Certains dépassent des records de prix (cf notre paragraphe ci-dessous sur les côtes-du-rhône les plus chers), peuvent être dégustés jeunes comme avec quelques années de garde, et développent des notes complexes et très fines…

Voilà pourquoi nous avons décidé de vous proposer une sélection de 5 côtes-du-rhône de cette belle région aux coteaux abrupts et aux galets roulés.

Notre sélection de 5 pépites

Côtes-du-rhône Sommelongue 2021 d’André Brunel : issu d’une parcelle d’un seul tenant situé au nord de la ville d’Orange, ce vin est un assemblage de grenache, syrah, mourvèdre et cinsault.
Côtes-du-rhône rouge 2021 de la maison Guigal : le côtes-du-rhône de Guigal est une valeur sûre, exaltant une expression fruitée de la syrah et du grenache. A ouvrir avec hâte sur vos charcuteries ou viandes blanches. La Revue du Vin de France note régulièrement ce vin, « toujours d’un bon rapport qualité-prix » !
Côtes-du-rhône 2022 du domaine Franck Balthazar : gourmand, rond et délicieusement suave, ce côtes-du-rhône s’apprécie, dans sa jeunesse, en bonne compagnie avec des mets simples et savoureux.
Côtes-du-rhône blanc Le Temps est Venu 2022 du domaine Stéphane Ogier : gourmand et plein de fruits mûrs, ce côtes-du-rhône est un assemblage de grenache blanc (majoritaire), complété d’un peu de roussanne, bourboulenc, marsanne, clairette et viognier. L’élégance définit cette cuvée.
Côtes-du-rhône 2022 du domaine Charvin : un côtes-du-rhône qui se révèle avec élégance et finesse. Une petite merveille rhodanienne réalisée par la sixième génération d’un domaine talentueux de Chateauneuf-du-Pape !

Les 5 côtes-du-rhône les plus chers

A présent voici notre sélection des 5 côtes-du-rhône les plus chers (ou les meilleurs ?) :

Les côtes-du-rhône d’Emmanuel Reynaud : Château de Fonsalette (rouge et blanc), La Pialade et le Château des Tours, ces trois vins sont des stars de l’appellation. Très difficiles à trouver (sauf chez iDealwine !), ils sont commercialisés après quelques années de repos dans les cave des propriétés. La cuvée 100% syrah de Fonsalette a particulièrement la cote, les prix oscillant entre 200 et 300€.
Côtes-du-rhône Cuvée G d’Hirotake Ooka (La Grande Colline) : voici le côtes-du-rhône d’un vigneron japonais dont le dernier millésime est 2017. Les vins du domaine de la Grande Colline sont donc collectors ! Son prix avoisine les 100€.
Côtes-du-rhône La Mémé Ceps Centenaires du Domaine Gramenon : un assemblage de deux parcelles de vignes centenaires (120 ans exactement) de la commune de Montbrison sur Lez, et le savoir-faire d’un incontournable bio et biodynamique. Sur des millésimes récents, sa cote est proche des 70€, mais elle peut exploser sur les plus vieux millésimes comme en 1989 (411€) !
Côtes-du-Rhône blanc du Château-Grillet : né en 2011 (suite au rachat du domaine par François Pinault), ce côtes-du-Rhône blanc est issu de parcelles de l’AOC Château-Grillet (monopole du domaine éponyme) ne pouvant prétendre à rentrer dans le grand vin. C’est donc un immense viognier, introduction au savoir-faire d’un domaine mythique de Condrieu. Sa cote avoisine les 70€.
Côtes-du-rhône Equivoque de Jamet : issu de parcelles de syrah jouxtant l’appellation Côte-Rotie, ce vin est né en 2015. Son potentiel de garde est grand (entre 15 et 20 ans). Dégustez-le à l’aveugle pour tromper vos convives sur sa « simple » origine d’appellation régionale. Son prix est aux alentours de 50€.