winedex-logo-blog janvier 2014

En hausse de 3,41% à fin janvier, Les indices iDealwine débutent l’année 2014 sur une note positive. Une progression qui doit toutefois beaucoup l’entrée dans l’indice des vins issus du millésime 2009.

Indices iDealwine-CAC

Niveau

% mensuelle

% depuis début 2014

% 12 mois glissants

 
 
Indice iDealwine 100

1798

3,41%

3,41%

1,70%

 
WineDex Bordeaux

1996

5,78%

5,78%

3,40%

 
Indice iDealwine Bourgogne

1854

0,68%

0,68%

-0,69%

 
Indice iDealwine Rhône

1175

-0,54%

-0,54%

-0,40%

 
CAC40

4297

-2,39%

-2,39%

13,18%

 

En janvier, la gamme des Indices iDealwine a salué l’entrée millésime 2009 dans le panier de calcul des valeurs par une progression de 3,41%. Cette hausse est avant tout imputable au mode de calcul des indices, plus qu’à la tendance observée ces dernières semaines sur le marché des enchères.

Petit rappel de méthode : pour chaque vin retenu, l’indice calculé par iDealwine prend en compte la cote de 10 millésimes. Cette série de millésimes évolue chaque année, avec l’entrée d’un nouveau millésime, et la sortie du plus ancien de la série. En 2014 le 2009 a ainsi « chassé » le 1999, la gamme de millésimes couvrant désormais la période 2000 – 2009. L’entrée dans le panier d’une année exceptionnelle comme 2009, caractérisée par de fortes hausses de prix à Bordeaux, n’est pas sans incidence sur le niveau global de l’indice. Et c’est ce qui s’est produit pour l’indice iDealwine® iDealwine Bordeaux, en hausse de 5,78% sur le seul mois de janvier 2014. Cette progression a également eu un impact significatif sur l’évolution de l’indice général indices iDealwine iDealwine 100 qui lui, progresse de 3,41%. Les conséquences n’ont pas été aussi marquantes sur les vins de Bourgogne, en progression de 0,68% « seulement » sur le mois, et encore moins sur les vins de la vallée du Rhône, puisque l’indice iDealwine® iDealwine Rhône a lui enregistré une baisse de 0,54% en janvier.

Premières tendances 2014

Les résultats de la dernière vente aux enchères qui se déroulaient on-line sur iDealwine jusqu’au 22 janvier viennent confirmer ces tendances.

A Bordeaux, Petrus, véritable baromètre du marché des enchères de grands crus, se stabilise quel que soit le millésime : des plus récents (2009, 2010) au années 1990 (1997 par exemple), les prix s’affichent stables, voire en légère décrue. Même situation pour les premiers crus classés, qu’ils soient issus du Médoc tels à l’instar de Mouton Rothschild (601€, -1,49%) ou de Saint-Emilion, comme c’est le cas pour Cheval Blanc 2009 (825€, stable) ou Angélus 2005 (645€ pour un magnum, stable également). Il faut remonter le temps vers des millésimes plus matures, et pas forcément les plus prestigieux, pour trouver des résultats en hausse, à l’instar de Haut Brion 1994 (246€, +8,16%) ou Ducru Beaucaillou 1995 (106€, +2,73%). A noter, la belle performance de Pavillon Rouge de Château Margaux qui, dans un beau millésime (2000), s’affiche en progression de 11% à 133€.

En Bourgogne, le domaine Leflaive monopolise les beaux résultats sur les grands chardonnays. Les vins se vendent à des niveaux  de cours stables, ou en hausse pour le Chevalier-Montrachet 1993 (+16,80% à 409€). Parmi les rouges, prime à la rareté, toujours, avec une hausse de 14% sur la cote du vosne-Romanée Cros Parantoux 2009 d’Emmanuel Rouget, qui franchit le seuil des 1000€ (1002€). On note aussi la belle progression des cours du chambertin du domaine Trapet (299€, +34,80%) et, toujours, une spéculation intense sur les vins du domaine Mugnier (472€ pour le Musigny 2007, +68%).

Dans la vallée du Rhône, une côte-rôtie La Mouline 1978, millésime phare dans la région, et chez Guigal en particulier, enregistre un résultat record à 1120€, en hausse de 79% sur la cote iDealwine. En dehors de ce résultat les prix demeurent stables pour les vins de cette région, et particulièrement dans les millésimes récents, y compris le 2009.

Dans les autres régions, la version Oenothèque de Dom Pérignon creuse l’écart, en termes de prix, avec les cuvées traditionnelles produites par la maison : l’une d’entre elles, millésimée 1996, double pratiquement le cours de la cuvée Dom Pérignon « classique », à 672€ contre 336€. On note aussi le beau résultat de la cuvée de Pouilly Fumé Astéroïdes 2008 du domaine Dagueneau, vendue 478€ à un amateur français.

Enfin, l’intérêt des amateurs pour les vieux alcools ne se dément pas, en témoigne le résultat enregistré sur des magnums de Calvados 1895, 1929 et 1941, respectivement adjugés 2076€, 1238€ et 967€. Parmi les vins étrangers, deux flacons de Porto issus de millésimes anciens (1847 et 1890) atteignent tous les deux 884€. Belle enchère également pour l’espagnol Vega Sicilia Unico 1985, adjugé 247€ (+61%).

indices iDealwinejanvier 2014

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