Vente aux enchères de la Tour d'Argent : bouteille de CognacA Londres, au London’s Playboy Club, un homme d’affaires curieux d’en savoir plus sur son cocktail à 5000 livres le verre, a brisé maladroitement une bouteille de cognac de 1788 d’une valeur de 64 000 €.

« Tu ne touches qu’avec les yeux ! » nous répétaient nos mamans au musée ou à la boulangerie…Voilà un dicton dont cet homme d’affaires londonien ne s’est pas souvenu lors d’une récente échappée nocturne.

Rendu au London’s Playboy Club, un bar très hype de la capitale anglaise où le mixologiste et propriétaire, Salvatore Calabrese, se targue de préparer le cocktail le plus cher du monde, voilà que notre homme d’affaires commande un verre à 5000 livres (soit plus de 6000 €).

Seulement, en grand amateur de flacons anciens, celui-ci veut en savoir plus sur le précieux liquide à la base de son cocktail. Il agrippe alors la bouteille posée sur la table et en contemple l’étiquette. L’histoire n’en dit pas plus sur la nature ou la cause du faux mouvement, mais ce qui est sûr, c’est que le précieux flacon que le propriétaire estimait à 64 000 € a fini brisé en mille morceaux sur le sol du bar !

Une maladresse assez fâcheuse puisque ce cognac était l’ingrédient essentiel du cocktail qui devait figurer comme « cocktail le plus cher du monde » au Guiness Book des records. En outre, ce vieux cognac Clos du Griffier de 1788 était une pièce rare et historique, comme en témoigne Salvatore Calabrese au quotidien Evening Standard (dont les propos ont été relayés par l’Express) : « J’ai eu le cœur brisé. Pas à cause de la valeur de la bouteille mais parce que c’est un morceau d’histoire qui a été perdu. »  En 2009, elle avait été vendue aux enchères à Paris par la Tour d’Argent pour 30 500 €, au profit de l’association Petits Princes. Deux autres flacons du même cognac avaient été respectivement été adjugés 21 066€ et 18 588€.

Cerise sur le gâteau, la bouteille, puisque déjà ouverte, n’était pas assurée. Mais le patron du bar relativise et affirme avoir pardonné le client. Sur sa page Twitter, on pouvait le voir ironiser à propos de cette mésaventure, arguant que le sol de son bar est désormais le plus cher au monde : 100% humour british…

Source : L’Express.fr

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Cet article a 4 commentaires

  1. Viney Olivier

    Finalement ce Cognac est probablement plus honoré par terre que dans le gosier d’un neuneu prêt à débourser 5000 Livres pour un cocktail, ou même entre les mains d’un Barman qui met un cognac de 1788 dans un cocktail.

  2. Viney Olivier

    Finalement ce Cognac est probablement plus honoré par terre que dans le gosier d’un neuneu prêt à débourser 5000 Livres pour un cocktail, ou même entre les mains d’un Barman qui met un cognac de 1788 dans un cocktail.

  3. CAILLAVET

    En effet, fâcheuse maladresse et tristesse de perdre ainsi un nectar historique.
    Mais ceci soulève la remarque suivante : il est bien dommage d’utiliser un Cognac 1788 pour l’élaboration d’un cocktail…
    Ne se suffit-il pas à lui même ?
    Sauf à considérer que le-dit breuvage n’a plus aucun intérêt gustatif et qu’il faille le marier à d’autres alcools ou jus de fruits…

  4. CAILLAVET

    En effet, fâcheuse maladresse et tristesse de perdre ainsi un nectar historique.
    Mais ceci soulève la remarque suivante : il est bien dommage d’utiliser un Cognac 1788 pour l’élaboration d’un cocktail…
    Ne se suffit-il pas à lui même ?
    Sauf à considérer que le-dit breuvage n’a plus aucun intérêt gustatif et qu’il faille le marier à d’autres alcools ou jus de fruits…

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