Rapport encheres vins février 2025 Guigal

Le mois dernier, certaines signatures iconiques ont connu un beau dynamisme de leurs cours dans le Rhône et en Bourgogne notamment.

Guigal, Rayas, Allemand et Jaboulet : les icônes rhodaniennes se portent bien

Les fameuses LA-LA-LA de Guigal, les trois cuvées parcellaires les plus prestigieuses de la célèbre maison familiale ont affiché des cours dynamiques au mois de février. En effet, plusieurs lots du millésime 1985 ont été acquis par des amateurs singapouriens, américains et français à des prix en hausse. Le côte-rôtie La Mouline est parti à 2 291 € (+16 %), tandis que La Landonne s’est vendue 1 753 € (+ 35 %) et La Turque 1 335 € (+ 7 %).

Les vins d’Emmanuel Reynaud (châteaux Rayas, Pignan, Fonsalette et des Tours), qui ont connu, on le sait, de fortes variations de cours ces dernières années – une explosion des cours en 2021-2022, puis une baisse en 2023 et 2024  tout de même beaucoup moins importante que la hausse précédente – confirment la stabilisation et même leur léger regain depuis 2024. En effet, un château Rayas 2007 s’est vendu 1 027 € (+ 14 %), un 2010 a été adjugé 1 002 € (+ 14 %) et un 2001 l’a été à 901 € ( + 11 %). Du côté de Pignan, les prix sont plus stables – un 2013 s’est vendu 351 €, + 4 % -, alors que chez Fonsalette, les hausses atteignent deux chiffres : + 11 % pour un 2007 à 263 € et + 14 % pour un 2012 à 250 €.

Chez les autres domaines, le cornas Chaillot 2005 de Thierry Allemand a été acquis pour 438 € (+ 59 %) ; chez Jaboulet, l’hermitage La Chapelle 1990 s’est vendu 588 € (+ 21 %) et le 1989 a été adjugé 563 € (+ 124 %).

Les vieux millésimes de Dujac ont la cote

En Bourgogne, le domaine Dujac, situé à Morey-Saint-Denis et certifié en bio depuis 2011 a vu ses vieux millésimes particulièrement recherchés par des amateurs du monde entier. Son chambertin 1978 s’est ainsi vendu 4 257 € (+40 %), tandis que le Clos Saint-Denis 1996 a été adjugé 1 753 € (+4 %) et le Morey Saint-Denis 1992 l’a été à 658€ (+9 %).

Les millésimes plus récents du domaine Coche-Dury affichent également une très légère reprise des cours. Un corton-charlemagne 2014 a trouvé preneur à 5 884 € (+ 3 %) et un meursault 2022 à 709 € (+ 5 %).

A l’inverse, les vins du domaine de la Romanée-Conti ont affiché une grande stabilité : une bouteille de romanée-conti 2012 s’est ainsi adjugée 16 652 € et un corton-charlemagne 2020 l’a été à 5 634 €.

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