Le doute n’est plus permis : l’hiver arrive. Et avec lui vient poindre une fête que petits attendent avec impatience, et grand avec appréhension : Noël. Car qui dit Noël, dit bien sûr repas copieux en famille qui s’étendent éternellement sur l’après-midi et la soirée, mais dit aussi liste de cadeaux, marathon dans les magasins, et queues interminables à la caisse. Alors, dans un souci de prévoyance, les équipes iDealwine vous font part de leurs cuvées rêvées pour les fêtes, afin de vous inspirer à l’avance pour les cuvées que vous vous apprêterez à emballer (ou à déballer !)
Victor, chargé de Trade Marketing, rêve de coquillage & crustacés
» L’une de mes plus grande claque cette année : le domaine Hubert Lamy à Saint-Aubin. Nous avons la chance de pouvoir travailler avec lui comme domaine partenaire, aussi lorsque nous sommes allés visiter le domaine en février, toutes les cuvées dégustées étaient d’un niveau rare ! » Le vin « mûr, minéral et frais » d’après les mots d’Olivier Lamy vous emmène sur des accords mets et vins d’exception.
« Je verrais bien un accord classique, un homard grillé ou une sole au beurre blanc pour accompagner le « simple » saint-aubin La Princée. Mon rêve ultime serait de goûter une cuvée en « haute densité » de plantation (entre 20.000 et 30.000 pieds à l’hectare). La concentration d’un tel vin doit être déconcertante ! »
Nicolas, Chargé de Clientèle, rêve de nature et de bulles
« Je rêverais d’un vin d’Eric Callcut. Si vous ne le connaissez pas, c’est un vigneron légendaire qui a été en activité seulement 5 ans dans les années 90. 5 années qui lui ont suffi pour se bâtir une réputation incroyable grâce à des vins naturels de Loire d’une qualité mythique. Si je devais craquer pour une enchère sur le site ça serait celle-ci.
En grand fan des chenin de Loire, j’adorerais aussi recevoir un des vins de Bernaudeau, avec qui nous travaillons d’ailleurs. La cuvée les Nourrissons est probablement la plus mythique des parcelles de chenin. Devinez pourquoi ? C’est sur cette parcelle que Bernaudeau a succédé à Eric Callcut. Le rêve ultime pour les amateurs du cépage blanc phare de la Loire.
Enfin, pour passer les fêtes comme il se doit, j’aimerais bien déguster un champagne Selosse ! Restons raisonnables, une des cuvées Lieu-Dit me conviendrait, pas besoin d’aller chercher un millésimé. Les champagnes du domaine ont atteint une réputation rare, j’aimerais beaucoup avoir l’occasion de déguster une bouteille. Le côté légèrement oxydatif souvent évoqué en dégustation m’intrigue particulièrement. »
Laura, Chef de Projet Marketing & Communication Italie, rêve d’un voyage à travers la France
Laura souhaite un dîner en trois étapes. D’abord, ouvrir par d’élégantes bulles : celles du blancs de blancs « Jardin du Mesnil » grand cru, d’André Robert. Un champagne de grande finesse, frais, vif et tendu mais en même temps très aromatique. Des notes d’agrumes fraîches et de fleurs blanches, soutenues par de légères notes de pain grillées, qui l’ont déjà séduites et qu’elle souhaiterait goûter à nouveau.
Après avoir accompagné ses entrées italiennes typiques de Noël, elle cherche à accompagner son secundo (plat principal dans le menu italien). Ses p(u)apilles s’illuminent lorsqu’elle pense à un riesling grand cru de Schlossberg d’Albert Mann, une cuvée d’Alsace d’une grande noblesse qu’elle apprécie particulièrement pour son caractère biodynamique. Elle se voit déjà l’accompagner avec du corb ou du saint-pierre rôti ou cuisinés au four avec une sauce délicate.
Enfin, parce que ses rêves de vins ne se font jamais sans une belle robe rouge, elle ne peut cacher son amour pour les vins du sud de la France, notamment son petit chouchou encore relativement confidentiel du domaine de Montcalmès. Son expression des Terrasses du Larzac est à tomber par terre, avec une structure épurée et des tanins soyeux, avec une belle syrah complétée par du mourvèdre et du grenache.
Clémentine, chargée de Marketing Digital, rêve de vin dès qu’elle ferme les yeux
La réponse est immédiate : l’Anjou Pavillon du domaine Terra Vita Vinum. Un vin qu’elle a dégusté à l’aveugle dans un bar sur la recommandation d’une amie. Autant vous dire qu’elle a touché juste. Une cuvée fine de chenin (décidément !), sans aucun intrant, dont elle a un savoureux souvenir de notes de poires, d’épices douces et de fleurs blanches, qui se prolongent avec élégance sur la langue.
Josselin, Chargé Administration des Ventes, rêve depuis sa plus tendre enfance
« Si je devais choisir un vin rêvé, je choisirai un Hermitage 1998 de chez Chapoutier. Pourquoi ce vin ? Parce que j’entends parler de ce domaine depuis tout petit, et qu’avec l’âge j’ai eu l’occasion d’en savoir plus sur ses grandes cuvées et sur son travail à la vigne sans pour autant avoir eu l’occasion de m’offrir ce vin. 1998 tout simplement parce que c’est mon année de naissance, les fêtes de fin d’année sont toujours un bon prétexte pour trouver des vins au millésime de naissance. Et j’ai de la chance ! J’ai toujours eu d’assez bons échos de ce millésime.
Et puis… pour l’anecdote, j’ai bu il y a quelques années un château Talbot de 1986 dans la cave de mon père sans le vouloir (promis !). Pour se venger, il a bu un Hermitage 2003 de Chapoutier qui se trouvait dans ma cave.. c’est donc presque une revanche sur la vie que d’avoir enfin la possibilité de goûter un des vins du domaine ! »