Vous vous êtes sans doute dit un jour que ça devait palper pas mal chez iDealwine avec tous ces grands flacons qui passent de main en main ? Certes oui. Mais pour la bonne cause uniquement, dans le but de traquer les pâles copies : chez iDealwine, on cultive de l’authentique…
La marchandise requiert donc inspection et fouille au corps minutieuse avant d’aller se faire pomponner et photographier en vue de la vente. Petit tour dans le hangar, entre les piles de caisses et le polystyrène.
Premier point de contact : les mensurations générales
Jaugée au premier coup d’oeil, la bouteille suspecte sera recalée si ses formes ne sont pas concluantes (certains domaines adoptent par exemple des formats particuliers). Idem si elle n’a pas le niveau ; ou si au contraire, question niveau, elle est complètement « refaite », ce qui, dans le cas d’un vin ancien, peut semer le doute. L’étiquette aussi est soigneusement inspectée, pour détecter si elle n’a pas été décollée puis recollée. Attention, dans certains cas, et pour des millésimes anciens, on détecte dans une bouteille suspecte non pas un faux, mais un vin mis en bouteille par un négociant, et non au domaine. Tel est le cas de ce flacon de « Château Pétrus » à la forme baroque.
Deuxième point : la jupe (de la capsule)
On peut la découper par derrière – technique habituelle de l’un des spécialistes d’iDealwine, très coutumier du fait apparemment – afin de s’assurer du millésime inscrit sur le bouchon (en cas d’étiquette illisible par exemple). Il faut penser à vérifier si la capsule est bien d’origine, que l’on n’a pas effectué de remise à niveau illicite de la bouteille.
Troisième point : le cul (de la bouteille ; restez concentrés…)
Toujours le plus important, vous vous en doutez. De la profondeur du cul dépend l’ancienneté de la précieuse. En effet, les fonds plats sont généralement l’apanage des bouteilles récentes. Pour tenter de décourager les imitateurs, certains domaines vont jusqu’à graver le nom de leur vin sur son cul (de bouteille). La même technique s’emploie sur le col de la bouteille en y apposant se initiales, un blason etc.
Dernier point : les mythomanes
Il peut arriver que des faussaires peu avertis, un peu niais ou simplement en manque de fond(s) propre(s) fabriquent un faux pour un vin qui n’existe pas ! Un millésime non produit par un château par exemple ou un format de bouteille. Le fichier très bien fourni d’iDealwine est un atout unique : on peut vérifier immédiatement si le vin a réellement existé ou non.
Bien sûr, en cas de doute, une vérification auprès du propriétaire est effectuée.
Vous l’aurez compris, le (self)contrôle chez iDealwine, c’est important.
Excellent article. Mais qui, chez idealwine, se cache derrière « On peut la découper par derrière – technique habituelle de l’un des spécialistes d’iDealwine, très coutumier du fait apparemment » ? 😉
Excellent article. Mais qui, chez idealwine, se cache derrière « On peut la découper par derrière – technique habituelle de l’un des spécialistes d’iDealwine, très coutumier du fait apparemment » ? 😉