Cépages oubliés

Saviez-vous qu’en France, plus de 200 cépages sont cultivés, alors que seulement une dizaine d’entre eux représentent les trois quarts de la production du vin de notre pays ? Partons ensemble à la découverte de ces cépages anciens et oubliés, que vous ne connaissez peut-être pas encore assez et qui vous permettent de découvrir de nouvelles régions et saveurs ! Voici donc aujourd’hui le tour de France de ces cépages “oubliés”.

Commençons par quelques chiffres. On estime qu’il existe dans le monde entre 7 000 et 10 000 cépages. En France, environ 250 sont autorisés par le ministère de l’Agriculture. Avec les grands cépages internationaux, on tend vers une uniformisation de la production viticole. Dans l’hexagone, 95 % de la superficie du vignoble est occupé par 40 cépages. Aux États-Unis, 9 cépages en monopolisent 90 % ! L’Italie fait figure d’exception avec autour de 750 variétés cultivées. Pour revenir à la France, on avait autrefois beaucoup plus de cépages différents, et en particulier chaque région viticole, voire même, comme en Italie, chaque sous-région (devenues depuis des appellations) possédait ses propres cépages. L’abandon progressif de ces cépages “autochtones” est essentiellement dû à deux raisons : ce sont souvent des cépages difficiles à travailler, fragiles, sensibles aux maladies et avec de faibles rendements. Mais ce sont aussi parfois des cépages qui ne donnaient pas un vin très fin avec des tannins grossiers et des textures rustiques ou très acides. Sans oublier non plus les cahiers des charges des appellations qui ont presque toujours manqué de fantaisie et fait la part trop belle aux cépages “internationaux” en négligeant souvent certains cépages historiques intéressants.

Depuis quelques années, parfois pour essayer de mieux répondre à de nouveaux problèmes comme le réchauffement climatique et à la montée en alcool de la plupart des vins français, ou tout simplement pour essayer de retrouver des goûts d’autrefois et de nouvelles saveurs, de plus en plus de vignerons se préoccupent de cette disparition et réintroduisent ces vieux cépages modestes. Voyons, région par région, quels sont ces cépages et ce qu’ils peuvent apporter aux différents vins produits.

Champagne : arbane et petit meslier

Tout amateur de champagne sait que trois cépages dominent largement (à 98 % !) la production locale : le pinot noir, le chardonnay et le pinot meunier. Ils sont moins nombreux à savoir qu’en réalité sept cépages sont autorisés pour produire du champagne. En plus des trois déjà cités les producteurs ont droit au pinot gris et au pinot blanc ainsi qu’au petit meslier et à l’arbane, deux cépages spécifiques de la Champagne. L’arbane (ou arbanne selon les orthographes) est un cépage tardif, bien fruité, sec et vif. Il est replanté par plusieurs vignerons de l’Aube, son département d’origine tout comme le petit meslier, qui donne beaucoup de fraîcheur et de vivacité. Aux Riceys, Olivier Horiot est un de ceux qui croient le plus dans ces deux cépages. Il produit même quelques rares bouteilles en mono cépage. Vous devez par exemple connaître absolument la cuvée Soléra Brut Nature, un champagne réalisé à partir de sept cépages et selon la méthode de la soléra, empruntée à celle de production du xérès. Egalement délicieuse, la cuvée Quattuor Blanc de Quatre Blancs de chez Drappier, élaborée à partir d’un assemblage des quatre cépages blancs de Champagne.

Alsace : auxerrois

Terre de très nombreux cépages vinifiés le plus souvent en cépage unique, l’Alsace n’a donc que très peu de cépages “oubliés”. On peut sans doute considérer que le moins connu des cépages alsaciens est sans doute l’auxerrois, presque toujours assemblé au pinot blanc dans le klevner, vin que l’on retrouve le plus souvent appelé “Alsace Pinot Blanc”, c’est dire si le nom “auxerrois” ne fait pas recette… Il fait également partie des cépages vinifiés en crémants. Il est originaire de Lorraine, et il est fréquemment présent dans les vins de la vallée française de la Moselle ou dans les appellations Côtes de Toul et Côtes de Meuse. Ses caractéristiques gustatives sont assez proches du pinot blanc auquel il n’est pourtant pas apparenté. Et nous avons le choix chez iDealwine : zellenberg de chez Marcel Deiss, points-cardinaux-métiss du domaine Bott-Geyl, les-vignes-du-prêcheur de Weinbach, les crémants de Zusslin et Albert Mann, le vin orange mille-lieux de la Grande de l’Oncle Charles…

Jura : melon à queue rouge et enfariné

Si le Jura possède trois cépages bien connus de tous les amateurs, le savagnin, le chardonnay et le pinot noir, et deux cépages autochtones plus secondaires, mais appréciés des connaisseurs, le poulsard et le trousseau, on ne peut pas considérer ces derniers comme des cépages oubliés. Par contre, bien peu d’amateurs connaissent le melon à queue rouge et l’enfariné. Il faut dire que ces deux cépages ne représentent que des surfaces confidentielles. Le melon à queue rouge est en réalité une variété de chardonnay qui donne des vins très intéressants, en général plus fruités que ceux issus du chardonnay classique. Direction le grand Ganevat pour le découvrir, avec par exemple la cuvée Marguerite en Côtes du Jura, un ovni qui nous enchante par sa gourmandise et sa fraicheur. L’enfariné est encore plus rare. Recouvert d’une pellicule blanchâtre, d’où son nom, il produit un rouge léger, peu coloré et très vif. Les rares fois où il apparaît, c’est assemblé à d’autres cépages pour apporter son fruit frais et sa tension. Et hop, rebelotte chez Ganevat, avec le vin-de-france Madelon, assemblage étonnant (et très gourmand) de trousseau, de gamay et d’enfariné.

Savoie : persan, chasselas, gringet

La Savoie est une région qui offre une palette de cépages assez rare puisqu’on en dénombre vingt-trois ! Et la plupart d’entre eux sont des cépages autochtones. Bien entendu tous ne sont pas cultivés aujourd’hui, même si certains vignerons célèbres, comme Michel Grisard, militaient pour réintroduire plusieurs plants historiques. Dans ce foisonnement, on peut en retenir trois, le persan en rouge et, en blanc, le chasselas et le gringet, ces deux derniers étant circonscrits à des zones bien spécifiques de la Savoie.

Originaire de Saint-Jean-de-Maurienne, le persan a longtemps été un cépage très répandu. Fragile et donnant de faibles rendements, il fut progressivement abandonné alors qu’il produisait des vins rouges de qualité, fruités, tanniques, très colorés, un peu durs dans leur jeunesse, mais aptes à un long vieillissement. Des caractéristiques qui le rapprochent de la mondeuse (autre grand cépage local), bien qu’il n’y ait pas de liens de parenté. De nombreux vignerons des appellations proches de Chambéry en replantent depuis quelques années et l’assemblent souvent à la mondeuse. Place là à un vigneron que nous aimons particulièrement : Brice Omont, du domaine des Ardoisières. Ses cuvées Argile rouge et Cevins Améthyste sont en effet des assemblages de persan, gamay et mondeuse noire… Un délice !

Le chasselas (appelé fendant en Suisse) est un des rares raisins qui soit à la fois de table et de cuve. Il est cultivé sur les rives du lac Léman (Crépy, Marignan, Marin et Ripaille), et donne un vin agréable et facile, léger, peu alcoolisé et peu acide, à boire jeune. Le domaine Dominique Lucas, les Vignes du Paradis, en a fait une réputation qui dépasse les frontières de la Savoie. Un coup de cœur ? La cuvée Terroir du Léman Un matin face au Lac : vivacité, énergie, texture pulpeuse et minéralité sont les beaux ingrédients de ce vin !

Le gringet n’est présent que dans la petite appellation Ayze, pour produire des vins tranquilles ou effervescents. Quelques dizaines d’hectares seulement qui peuvent donner un vin absolument magique quand il était vinifié par exemple par le domaine du regretté Dominique Belluard.

Provence : tibouren

La Provence, en bonne sudiste, dispose pour ses vins rouges de la plupart des cépages méridionaux que l’on retrouve également dans le Rhône Sud, le Languedoc et le Roussillon, comme le grenache, le cinsault, la syrah et le mourvèdre. Et aussi, et c’est sans doute moins connu des amateurs, le très bordelais cabernet-sauvignon, fréquent dans les assemblages des côtes-de-provence. Mais il existe aussi un cépage typiquement provençal, utilisé dans quelques rares cuvées de rouge et surtout de rosé, le tibouren. Introduit dans cette région par les Romains, il en subsisterait quelque 300 ha, essentiellement dans le département du Var et sur des parcelles proches du littoral méditerranéen. Il est autorisé dans les appellations Côtes de Provence, Palette et Coteaux Varois en Provence. Il donne des vins peu colorés, fins et délicats. S’il reste très minoritaire dans les assemblages de rosés ou de rouges de quelques domaines, c’est le cépage dominant d’un excellent domaine proche de Toulon (à l’est), le Clos Cibonne. Au point que les cuvées emblématiques de cette propriété (en rosé comme en rouge) portent le nom de “Tibouren”, considéré quasiment comme une marque, puisque toute mention d’un cépage est théoriquement interdite sur l’étiquette principale d’un vin en A.O.C.

Languedoc-Roussillon : terret blanc, rivairenc, lledoner pelut, morrastel

Le Languedoc et le Roussillon, terres d’assemblage par tradition, ont à leur disposition une large palette de cépages “principaux”, dont les plus connus (pour les rouges) forment le quatuor grenache/syrah/carignan/mourvèdre. En blanc, ces régions s’appuient essentiellement sur le grenache blanc (et gris en Roussillon), la clairette, le bourboulenc, la roussanne et la marsanne (ainsi que le maccabeu dans le Roussillon). Une très vaste palette qui comporte également quelques variétés plus rares qui sont en général utilisées comme de petits compléments dans les assemblages (un peu comme le sel et le poivre en cuisine) et très rarement en cuvée mono cépage. En blanc on trouve par exemple le terret, originaire du Languedoc, de maturité tardive et bien adapté aux terroirs chauds. Dégustez par exemple le Clos Maia, un vin fruité, pur, élégant et ciselé, merveilleusement aromatique. En rouge on retrouve le lledoner pelut, le morrastel et le rivairenc. Ce dernier a la particularité de posséder quatre ou cinq orthographes différentes selon les appellations (comme ribeyrenc, ou riveyrenc…) et il est même parfois appelé “aspiran”, dénomination qu’il avait autrefois. Un cépage précieux dans le contexte d’un réchauffement climatique, car il donne des vins fruités et peu chargés en alcool.

Le lledoner pelut est un cépage d’origine espagnole, une mutation “velue” du grenache. On en compte aujourd’hui, un peu plus de 700 ha. Vigoureux et productif, il produit des vins puissants et riches, et il est associé (minoritairement) à de nombreuses cuvées de rouge.

Le morrastel, lui aussi originaire d’Espagne (Rioja) donne un vin riche en couleur et corsé, même si sa structure tannique n’est pas très intense, assez fine et soyeuse. Ses arômes épicés en font un bon complément dans les assemblages. À ne pas confondre avec le morastell (notez les subtiles variations d’orthographe…) qui est le nom espagnol du mourvèdre.

Bordeaux : petit verdot, malbec et carménère

Parfois aveuglés par l’écrasante domination du cabernet-sauvignon et du merlot, bon nombre d’amateurs ignorent que les appellations bordelaises ont à leur disposition bien d’autres cépages, généralement utilisées dans des proportions ultra minoritaires (à l’exception du cabernet franc à Saint-Émilion). Ces cépages confidentiels sont le petit verdot, le malbec et le carménère.

Le petit verdot est un cépage délicat à cultiver et très tardif. Coloré et plutôt tannique il se caractérise par ses notes épicées, intéressantes dans un assemblage. Rive gauche c’est le cépage le plus souvent utilisé en complément des très dominants cabernet sauvignon et merlot. Exemples ? Château Belle-vue, Bolaire, Château Beychevelle et bien d’autres !

Le malbec, cépage emblématique de Cahors, ne représente que 2 % des surfaces bordelaises, essentiellement dans les appellations de Côtes de Bourg et Côtes de Blaye, mais aussi très minoritairement à Saint-Émilion, notamment au Château de Pressac où il est cultivé sous le nom de… pressac. Il produit des vins tanniques, bien fruités et très colorés.

Le carménère couvre moins de 1 % des surfaces bordelaises. Fragile (sensible à la coulure) et de faible rendement, il permet “d’épicer” certains assemblages dans le Médoc et même parfois à Saint-Émilion (par exemple au Château de Pressac, encore lui !). Pour l’anecdote, c’est par contre un cépage très important au Chili.

Sud-Ouest : tous oubliés ?

Les nombreuses – et souvent méconnues – appellations du Sud-Ouest sont une originalité dans le paysage viticole français puisque chacune de ces appellations est basée sur un cépage (ou plusieurs) qu’on ne retrouve pratiquement qu’ici : en rouge, on va trouver le malbec à Cahors, le tannat à Madiran, le fer sarvadou à Marcillac, le duras, le prunelard et le braucol à Gaillac et la négrette à Fronton. En blanc, le petit manseng et le gros manseng (à Jurançon et Irouléguy en particulier), mais aussi le colombard, le len de lel, l’ondenc et le mauzac (à Gaillac en particulier). Des cépages aux noms charmants, mais dont la notoriété est sans doute très faible dans l’esprit de la plupart des amateurs (à part peut-être le malbec cadurcien). Des cépages qui ont donc la particularité d’être à la fois emblématiques de leurs appellations et de figurer parmi les nombreux cépages presque “oubliés” du vignoble français. La cuvée Punpa du domaine Arretxea vous permet de déguster le petit et le gros manseng en même temps… Le colombard se retrouve également dans des armagnacs, comme celui du domaine de Laubade.

Loire : pineau d’aunis, romorantin, orbois (menu pineau), grolleau

Très ancienne région viticole, la Vallée de la Loire a depuis toujours eu droit à une vaste palette de cépages couvrant les nombreuses appellations de cette vaste région allant du Muscadet (à son embouchure) à l’Auvergne (à sa source). Parmi les différentes variétés de cépages rares et un peu oubliés, on peut en retenir quatre.

Le pineau d’aunis, autrefois baptisé chenin noir (en réalité il n’a aucun lien génétique avec le chenin), ce cépage peu chargé en alcool peut donner (si sa vigueur naturelle est maîtrisée) des vins légers, très peu colorés, très fruités, avec des arômes de framboise et des notes poivrées bien caractéristiques. On en trouve pas mal dans l’appellation Coteaux du Vendômois.

Le romorantin a été introduit en 1519 à l’initiative de François Ier qui le fit venir de Bourgogne et implanter autour de sa résidence royale de… Romorantin, dans le Loir-et-Cher. Il donne un vin riche en alcool, fruité, bouqueté, agréable avec un bon niveau d’acidité. Il entre à 100 % dans les vins de l’appellation Cour-Cheverny. Après quelques années de garde, il développe une palette aromatique intéressante (agrumes, fleurs blanches, miel).

Le menu pineau (appelé parfois orbois ou arbois, rien à voir avec la ville éponyme du Jura) est originaire de Touraine et entre le plus souvent dans l’assemblage des vins effervescents de la région. Sa faible acidité compense celle, parfois excessive, du chenin. La cuvée Le Brin de Chèvre du Clos du Tue-Boeuf est à goûter absolument !

Le grolleau, peu d’amateurs s’en doutent, est le cépage rouge le plus courant dans la vallée de la Loire après le cabernet franc et le gamay. Il faut dire qu’il est souvent utilisé pour produire des rosés, à tendance demi-sec. Vinifié en rouge par quelques vignerons habiles en Touraine, il peut donner de jolis “vins de soif”, délicieusement fruités et légers.

Bourgogne : césar, sacy

Aux yeux du monde entier, la Bourgogne se résume à deux cépages : le pinot noir pour les rouges et le chardonnay pour les blancs. Les plus connaisseurs savent quand même qu’il existe également en cépage blanc l’aligoté, le sauvignon (dans l’Auxerrois) et quelques gouttes de pinot blanc (le domaine Gouge produit même un nuits-saint-georges blanc emblématique en appellation 1er cru La Perrière).

En blanc on ne compte guère qu’un seul cépage “oublié”, le sacy, productif, peu chargé en alcool et très acide. Il est autorisé dans les appellations Crémant de Bourgogne et Bourgogne Grand Ordinaire. Il en reste aujourd’hui une dizaine d’hectares et ce cépage n’est pratiquement plus utilisé qu’en assemblage, notamment dans les crémants de Bourgogne.

En rouge, également un seul cépage “exotique”, le césar, qui est un cépage bourguignon historique et un petit cousin du pinot noir. Il n’en subsiste aujourd’hui qu’une poignée d’hectares sur l’appellation Irancy où il peut entrer à 10 % dans les assemblages des rouges. Quand il est cultivé avec soin et vinifié avec subtilité, il complète parfaitement le pinot noir en épiçant les assemblages. Sinon il peut présenter des tannins un peu rustiques et des arômes légèrement foxés. L‘irancy Côte de Moutier du domaine Colinot est par exemple très élégant.

Vallée du Rhône : counoise, vaccarèse

Dans le Rhône nord, on a fait chou blanc… En dehors de la syrah, de la marsanne, de la roussanne et du viognier, pas de traces d’un cépage exotique ou oublié. La zone sud de la vallée est par contre bien plus propice. En particulier pour les vins rouges, en dehors des très classiques grenache, syrah, mourvèdre, cinsault ou carignan, on trouve bon nombre de cépages très peu connus et qui entrent, entre autres, dans la liste des célèbres treize cépages de l’appellation Châteauneuf-du-Pape. On peut en retenir deux, particulièrement intéressants.

La counoise, originaire d’Espagne (également présente discrètement en Provence et dans le Languedoc) est un cépage de maturité tardive, peu productif et surtout peu chargé en alcool. Il donne un joli fruit et surtout beaucoup de finesse dans les assemblages.

Le vaccarèse produit un vin floral, léger peu alcoolisé et peu coloré, frais et élégant. En assemblage, il modère l’ardeur du grenache. Comme la counoise, c’est donc un cépage particulièrement intéressant dans le cadre d’un réchauffement climatique. Ces deux cépages sont en particulier utilisés par le domaine Gourt de Mautens dans des proportions plus élevées que le stipule l’appellation Vacqueyras, d’où son retrait de l’A.O.C. il y a quelques années.

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Connaissez vous les grands cépages Français région par région ?

Avec le dérèglement climatique, l’encépagement de nos vignobles va-t-il être bouleversé ?

Cet article a 8 commentaires

  1. Cédric Simond

    Petite précision : le chasselas n’est pas appelé Fendant en Suisse. Ce terme est utilisé uniquement pour le chasselas produit dans le Canton du Valais. Les autres cantons romands produisant du chasselas utilisent d’autres mentions.
    Bien cordialement.
    C. Simond à Genève

    1. iDealwine

      Merci pour votre précision ! 🙂
      L’Equipe iDealWine.

  2. Hub

    En Bourgogne nous avons aussi du « beurot »…

    1. iDealwine

      Bonjour,

      Merci pour la précision, 🙂

      La Rédaction.

  3. Alberti Thomas

    Bonjour

    Je souhaiterais ajoutais trois cepages très méconnus: en vallée du Rhône septentrionale existe le cepage Dureza, cepage « père » de la syrah, produisant des vins rouges plutôt léger en alcool et très fruité. Je vous recommande le domaine Mathieu Barret et sa cuvée « je suis ton père » 100‰ Dureza. Toujours en rouge, le Chatus en Basse Ardèche est remise 1u haut du jour. La coopérative Vignerons Ardechois ou le domaine Grangeon en propose. Vin de garde, tannique et assez puissant en bouche,ce cepage n’est que cultivé en Ardèche.

    Dans le Jurançon existe le Camaralet, cepage qui n’est cultivé plus que sur 30 ha dans le monde (environ 10 ha dans le monde pour le Dureza). Il donne des vins blancs très léger, fruité et une belle acidité qui sera servi à meuveulles à l’apéro. Je recommande « l’unique » du domaine Bellegarde

    Cordialement.

  4. desmyttere

    il manque le fer servadou (region de gaillac)

    1. iDealwine

      Bonjour,
      Merci pour votre commentaire. Parfait, ça sera l’occasion de faire une deuxième partie avec les autres cépages que nous avons oubliés 😉
      Bonne journée,
      Bastien

  5. diopzo

    Bonjour,
    Vous ne citez pas ,dans la Loire , le gamay de Bouze , ancien cépage bourguignon dont Henri Marionnet est le dernier défenseur (à ma connaissance)

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