PomerolDepuis 2009, la guerre des décrets et des jugements dans l’appellation Pomerol fait rage. Dans un premier temps les domaines menacés de ne plus pouvoir mentionner l’appellation Pomerol à cause de chais situés en dehors de l’appellation semblaient avoir eu gain de cause. Mais un nouveau jugement vient de leur donner tort…

En 2012, ils avaient réussi à faire annuler devant le Conseil d’Etat le décret qui les pénalisait (voir notre article « Conseil d’Etat : les « bannis » de Pomerol ont gagné ! »). Malheureusement, peu après cette annulation, un deuxième décret, dont l’objectif était identique mais présentant quelques modifications, était promulgué.

Rappelons les faits qui font débat : en 2009, un décret est publié qui stipule que tout propriétaire vinifiant et/ou élevant des vins hors de l’aire géographique de l’appellation délimitée par leur syndicat viticole, ne sera pas en mesure de faire figurer cette appellation sur son étiquette. Ce décret, daté du 14 octobre 2009, stipule aussi que ces propriétaires pouvaient continuer leurs opérations de vinification ou d’élevage jusqu’à la récolte 2018.

Le nouveau décret, daté du 24 novembre 2011, précise quant à lui que la date butoir sera finalement en 2021 et que l’aire géographique de l’AOC Pomerol bénéficie d’un élargissement à une partie de la commune de Libourne, dont le quai du Priourat où se situent plusieurs poids lourds de l’appellation.

Mais neuf châteaux restent concernés par les conséquences les plus graves ce nouveau décret (la menace de ne plus pouvoir mentionner l’appellation Pomerol) : Domaine de la Pointe, Vieux Taillefer, Haut-Tropchaud, Lafleur-Grangenveuve, La Truffe, Les Graves de Cantereau, Clos de la Vieille Eglise, Vray Croix de Gay et Grand Moulinet. Malgré leurs recours, fin juillet, la cour d’appel de Bordeaux a statué que le Syndicat de Pomerol avait agi légalement et justement et que les « bannis » devraient se plier aux exigences qui leur sont imposées ou ne plus faire figurer l’appellation Pomerol sur leurs bouteilles.

Certaines solutions sont tout de même envisageables, par exemple des gestes de solidarité comme celui des Etablissements Jean-Pierre Moueix, proposant à la Baronne Guichard, propriétaire du Château Vray Croix de Gay, ses anciens chais du Château Guillot.

Affaire à suivre …

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Cet article a 4 commentaires

  1. Marc Lanthier

    Petite coquille dans votre article : il s’agit de « Les Graves de Cantereau ». Merci !

    1. iDealwine

      Vous avez raison, merci à vous, nous corrigeons de ce pas !

      L’équipe rédactionnelle

  2. Marc Lanthier

    Petite coquille dans votre article : il s’agit de « Les Graves de Cantereau ». Merci !

    1. iDealwine

      Vous avez raison, merci à vous, nous corrigeons de ce pas !

      L’équipe rédactionnelle

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