Dry January iDealwine

Vous en avez sans doute entendu parler : le Dry January (littéralement janvier sec) s’invite de plus en plus dans nos débuts d’année, nous défiant de consommer la moindre goutte d’alcool. Triste constat que cette injonction à rompre brutalement avec nos habitudes, pour compenser les excès des semaines ou mois qui ont précédé. Sommes-nous donc si faibles qu’il faille tout arrêter, par crainte de sombrer à la tentation de boire plus que de raison ? Chez iDealwine aussi, nous prônons une formule différente… En effet, le Dry January à la mode d’iDealwine consiste à faire preuve de modération, encore un peu plus que d’habitude, avec le choix des vins blanc secs les moins sucrés et alcoolisés possible.

Ne pouvant nous résoudre à délaisser totalement nos précieux nectars pendant plus de 30 jours – et oui, janvier compte 31 jours, quelle plaie ! -, nous préférons nous lancer dans un White January ;). Durant tout le mois de janvier, nous limitons donc notre consommation aux vins blancs secs – tranquilles ou effervescents -, de préférence en provenance de climats frais (pour qu’ils soient moins alcoolisés). Outre le jeu de mots, avouez que ça a tout de même du sens, car la teneur en alcool des blancs secs est souvent inférieure, ils sont aussi moins caloriques que les rouges, sans parler des liquoreux. Lançons-nous donc dans un défi 100% blanc sec au mois de janvier, en gardant à l’esprit – répétons-le – l’idée d’une consommation raisonnable. Pensez à bien conserver au frais vos bouteilles entamées et à utiliser si possible une pompe à vide pour prolonger leur durée de vie et étaler votre consommation d’une bouteille sur plusieurs jours.

Les cidres et poirés

Pour commencer, gardons à l’esprit qu’il n’y a rien de mieux pour ce White January et donc pour notre sobriété – mais aussi notre ligne – que des boissons très peu alcoolisées, à commencer par les cidres et poirés. Vous le savez, nous fondons complètement pour ceux d’Eric Bordelet. Et comme le 6 janvier, nous fêtons l’Epiphanie, nous voici armés d’un merveilleux prétexte pour déguster brioches et galettes des rois durant tout le mois de janvier. Pour les accompagner, cidres et poirés formeront des accords parfaits. Et vous pourrez même pousser jusqu’à début février avec la Chandeleur, ces breuvages accompagnent aussi magnifiquement les crêpes ! Bon, nous le concédons, toutes ces sucreries ne sont pas l’idéal pour votre régime, mais il faut bien se réconforter au cœur de l’hiver…

Les vins blancs allemands et alsaciens

En dehors des cidres et poirés, l’idée consiste donc à vous orienter vers les vins blancs les plus secs et les moins alcoolisés possible : pensez aux vins blancs allemands ou alsaciens (mais attention à choisir des vins secs !), qui titrent souvent entre 8 et 11°.

D’autres vins blancs secs vous proposeront des degrés alcooliques plus faibles, mais c’est un peu au cas par cas, le moment est venu de parfaire vos connaissances sur le sujet. Pour vous donner juste les grandes lignes, gardez simplement à l’idée que le niveau d’alcool dépend notamment de l’ensoleillement qui va donner sa sucrosité au vin et donc in fine son niveau d’alcool : les régions les plus septentrionales fournissent donc généralement des vins un peu moins alcoolisés que les climats chauds et ensoleillés.

Champagne ! Et autres bulles délicieuses…

Parmi ces régions septentrionales, citons la Champagne. Les occasions de célébrer de joyeux évènements méritent d’être accompagnés de bulles raffinées. Ouvrir une bouteille de Champagne, voilà une façon élégante de conjurer le sort, de faire barrage à la morosité, de décider, malgré le confinement, le couvre-feu et autres restrictions, de marier ce breuvage que le monde entier nous envie à quelques mets raffinés. Pour rester dans le thème détox saine, pourquoi pas avec un plateau de fruits de mer ? Et puisque le thème est « Dry », surveillez bien le dosage et privilégiez les extra-brut ou 0 dosage ;).

Et pourquoi ne choisiriez-vous pas choisir les bulles magnifiques venues d’autres régions ? Dans la vallée de la Loire, goûtez le fameux Triple Zéro du domaine de la Taille au Loups , les « bubulles » naturelles de Lise et Bertrand Jousset ou encore le Brut d’enfer de Bonnigal-Bodet, sans oublier, à prix tout doux, la cuvée Ze Bulles ; dans le Jura, le crémant du domaine des Marnes blanches ; en Savoie, la cuvée Ayse, tout en finesse, du domaine Belluard (quantités très limitées !) ; sans oublier, en Alsace, le fameux crémant signé Albert Mann.

Faites un pas de côté, maintenant, et tentez les bulles… rosées ! A tout petit prix, foncez sur un ovni savoureux, Ze Bulles de Bruno Ciofi, un effervescent naturel aux nuances délicates de cerise et de framboise accompagne en légèreté un apéritif délicat, ou un dessert aux fruits.

Pour les becs vraiment sucrés qui ne pourraient se passer d’un vin doux, plutôt que les vins liquoreux traditionnels, consacrez votre White Dry January à la découverte du moscato d’Asti par exemple : vous aurez certes les sucres résiduels – beaucoup moins que dans un sauternes tout de même -, mais au moins, vous éliminez une bonne partie de l’alcool (ils titrent à environ 5°) et donc des calories qui vont avec.

Le Try January

Une autre version du Dry January est le Try January : l’idée d’essayer de nouvelles choses pendant le mois de janvier, de se forcer à sortir des sentiers battus et de sa zone de confort. Chez iDealwine, on ne peut que souscrire à cette idée, car vous savez à quel point nous aimons vous faire découvrir de nouveaux vins, des choses originales. Pour cela, nous avons même créé une catégorie de vins dédiés : il s’agit de nos vins de curiosité, des vins qui ont des particularités par leurs cépages (anciens et oubliés, autochtones, rares…) ou leur vinifications (amphore, vins de macération…). Quelques exemples ? Dans le Beaujolais, goûtez le chardonnay de macération du domaine Descombes , un chenin macéré sur peau au Château de Plaisance , ou, pour une pointe d’exotisme, les cuvées de retsina élevées en amphore au domaine Tetramythos, dans le Péloponèse… Pour certains, enfin, le simple fait de sortir de votre région de prédilection sera déjà une grande aventure ;).

Et le Veganuary ?

Et puisque certain se lancent même dans le Veganuary (adoption du mode de vie végétalien durant le mois de janvier), sachez que les produits d’origine animale présents dans le vin concernent le collage, réalisé à partir de blanc d’œuf, ou de caséine ou « colle » de poisson. Ainsi, un vin vegan peut être tout simplement un vin non collé (ce qui est souvent le cas des vins naturels par exemple), ou un vin qui utilise une colle végétale (à base de pois, par exemple), comme c’est le cas des vins produits au château Dauzac.

Certes, nous respectons parfaitement le végétarisme et le véganisme, mais tout de même, en matière de vin, précisons qu’il ne s’agit que de quelques grammes de blanc d’œuf ou autres protéines – 10 à 20 grammes par hectolitre, donc 0,1 à 0,2g par litre, encore moins dans une bouteille de 75cl, ceux-ci étant ensuite en grande partie éliminés par la filtration – !

Pour finir, un mois de janvier sec, froid et covidé ne nous interdit en rien de constituer une jolie cave, d’y faire entrer quelques beaux flacons de vins rouges. En choisissant des millésimes récents, qui demandent à vieillir, vous réduirez la tentation de les ouvrir trop vite… et de perdre votre pari du Dry January. Plaisir des yeux, on vous dit !

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Cette publication a un commentaire

  1. alexandre

    Le veganisme est plus mode de vie ou une appartenance social que tout autre chose. Ceux qui font partie de ce mouvement societal ont souvent très peu de connaissance sur ce que contient un vin (quel qu’il soit), et ils/elles ont un rejet assez biaisé et inexplicable sur les produits qui peuvent entrer en contact avec le vin.
    La science (est c’est elle qui doit prônée lors de débat sur le sujet) démontre que les résidu issu du blanc oeuf utilisé dans la clarification du vin sont inférieur à 1 mg/litre. L’étude ci-dessous démontre et explique que les résidus sont tellement bas qu’il est presque impossible de les détecter.

    Alors, basé sur les faits, tous les vins sont « Végan ». Mais les « véganes » s’en prendront surement à cette étude pour arguer le fait qu’il y en a tout de meme, et que cela va à l’encontre de leur « religion ». Bref, a ce point, le débat deviendra stérile, car il est très souvent impossible de débattre entre des gens de science (les faits) et des « religieux » (des idées, la croyance, les émotions). La science n’est pas lié à la croyance ou encore aux émotions, or les véganes le sont.

    Enfin, libérez vous de tout ces mouvements qui vous enfermes. Le dry January, quelle blague !!!!
    Vivez votre vie comme vous l’entendez, consommez (avec modération toujours) comme vous le souhaitez et surtout quand vous le souhaitez.
    Vous être le maitre de votre vie, pas les autres. Ceux qui jugent sont souvent ceux qui ont une vie triste et qui refusent d’être juger à leur tour.

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