Le domaine Sarda-Malet avec sa cuvée emblématique, “Terroir Maillole”, est un des grands classiques du Roussillon. Un superbe assemblage de mourvèdre et de syrah pour un grand vin de garde traditionnel, riche et puissant, merveilleusement représentatif de ce Roussillon qu’on aime tant.
Jérôme Sarda, fondateur du domaine, le grand-père de Jérôme Malet qui l’exploite aujourd’hui, avait hérité de vignes de vieux grenaches de son père fermier. Jérôme Sarda a progressivement développé son vignoble en achetant de nombreuses parcelles. Deux critères le motivaient alors pour l’achat des nouvelles terres : la classification en AOC Rivesaltes et une vue sur le pic du Canigou…Tout était alors fait à la main, la chimie a toujours été proscrite. Rien n’a vraiment changé aujourd’hui.
Jérôme Sarda était plus passionné de viticulture que de vin et les raisin étaient vendus à la coopérative. Il a fallu l’arrivée de son gendre, Max Malet, pour donner un nouvel essor au domaine et le faisant passer sous son nom actuel en 1982, association du nom des deux familles. Dans le même temps il a fait construire les équipements nécessaires pour la vinification au domaine.
De la fin des années 1970 au début des années 1980, Max Malet a introduit sur le domaine des cépages qui étaient encore insolites dans le Roussillon. Des sélections massales de syrah, mourvèdre, roussanne, marsanne et viognier furent faites au sein des plus belles propriétés du Rhône nord et de Bandol. Elles furent plantées avec conviction aux portes de Perpignan. Un pari qui s’avèrera gagnant !
En 1992, à la disparition de Max Malet, son fils Jérôme reprend le domaine avec sa mère Suzy. Ils crée de nouveaux assemblages, mais toutes les valeurs du passé sont intactes. Jérôme est aux commandes d’une équipe de six vignerons et une œnologue les a rejoint récemment. Convaincu que ce terroir est un trésor à entretenir et à faire découvrir, Jérôme a choisi de cultiver en agriculture biologique en 2010 et fait même quelques essais de biodynamie.
La propriété est située aux portes sud de Perpignan, et toutes les vignes sont sur des pentes douces orientées au sud/sud-ouest qui descendent depuis le Canigou et les contreforts des Aspres. Les sources d’eau souterraines qui viennent de ces altitudes sont peu profondes et procurent un élément essentiel aux vignes.
Le Roussillon offre une mosaïque de terroirs. Dans le cadre des 37 hectares du vignoble du doamine on passe de terrains argilo-calcaire aux terrains argilo-siliceux, aux galets roulés sur günz rouge. Associés à ces sols frais, la brise maritime et la Tramontane sont des alliées. Elles garantissent la fraicheur du vin et des conditions sanitaires impeccables.
Les sols sont régulièrement labourés, les racines superficielles supprimées sans désherbage et ce pour garantir un enracinement profond. Les sols n’ont jamais reçu la moindre goutte de produit chimique. Aujourd’hui le domaine est en cours de certification bio. Les rendements moyens n’excèdent pas 35 hl/ha et diminuent même à 20 hl/ha pour le Terroir Mailloles et à 15 hl/ha pour le blanc sur les vignes de roussanne et marsanne qui signent le blanc de ce même terroir.
Les rouges sont égrappés et rentrés en cuve pour une macération allant de 30 à 40 jours. La fermentation se fait bien entendu avec des levures indigènes. Les jus de coule sont ensuite séparés des jus de presse qui sont intégrés ou non à la sortie de l’hiver. Les rouges sont coulés en barrique avec leurs lies fines. Aucun soutirage n’est réalisé sur les barriques, ni pour les blancs, ni pour les rouges.
La mise en bouteille se fait sans collage et sans filtration. L’ambition du domaine est de toujours concevoir des vins plein de caractère, avec une belle finesse et un très beau potentiel de garde pour les plus belles cuvées.
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