« Moitié en Côte de Nuits, moitié en Côte de Beaune, et au cœur, son diamant serti de rubis, le mythique et mystique monopole Vougeot Premier Cru Le Clos Blanc de Vougeot. » Propriétaire de parcelles d’exception, le domaine de La Vougeraie s’impose comme l’un des domaines les plus prometteurs de la scène viticole bourguignonne. Accumulant les succès, le secret du domaine réside avant tout dans sa philosophie unique et dans la diversité de son terroir exceptionnel.
Une histoire construite au fil du temps
L’histoire du domaine débute dans les années 1960, sous l’impulsion de Jean-Claude Boisset, un nom prestigieux de la scène viticole bourguignonne. Visionnaire, ce fils d’instituteur choisira une tout autre voie, puisque c’est au sein du vignoble de la côte de nuits que ce dernier souhaitera s’établir. Une fois son activité de négoce lancée, il fait l’acquisition de ses premières parcelles de vignes situées à gevrey-chambertin et en 1964 il devient propriétaire de la parcelle « Les Evocelles ». Pas à pas, l’histoire du domaine de la Vougeraie se construit autour d’un désir d’excellence : celui de réunir les plus belles parcelles de la famille au sein du même domaine. Vingt ans plus tard, la propriété ne cesse de se déployer puisqu’elle acquiert ses premiers pieds à vougeot et en côte de beaune, sans oublier l’acquisition du Clos Blanc de vougeot, le fameux monopole de la famille.
Officiellement fondé en 1999, le domaine de la Vougeraie est guidé par une seule et même philosophie : celle de porter chacune de ses appellations à leur plus haut niveau. Premiers crus, grands crus et monopoles, l’ensemble de ces parcelles sont à l’image de l’exigence du domaine. Aujourd’hui, ce sont les enfants qui ont repris les rênes de la propriété : Jean-Charles et Nathalie Boisset s’appliquent ensemble à magnifier la diversité de leurs prestigieuses parcelles, avec la même passion et le même dévouement que leur père. Pour ce faire, ces derniers peuvent compter sur la régisseuse du domaine, Sylvie Poillot, qui conçoit avec brio des flacons d’une précision et d’une pureté sans faille.
Des sols vivants
Le vignoble du domaine de La Vougeraie s’étend sur plus de 34 hectares divisés en 67 parcelles de vignes. Choyées et soignées, elles sont cultivées en agriculture biologique dès 1999 et elles sont également conduites en biodynamie depuis 2001. Véritable précurseur, la famille Boisset considère la nature et l’environnement comme une question centrale. Rigoureux et exigeants, ils appliquent avec conviction cette philosophie au sein de leur terroir, à commencer notamment par les sols, là « où tout commence » :
« L’idée de la biodynamie est de favoriser la vie, d’abord dans le sol où la vigne plonge ses racines et où tout commence. »
Travail des sols, redéfinition des contours, repiquages systématiques, choix de greffes et de porte-greffes, plantation d’arbres fruitiers, labour au cheval… Toutes ces pratiques sont ainsi mises en œuvre au cœur du domaine afin de pérenniser le vignoble et de valoriser le terroir, car « une vigne c’est une vie ! ».
Ainsi, au domaine de La Vougeraie, c’est le calendrier lunaire qui rythme le travail à la vigne tout en préservant les subtilités de chaque parcelle.Impossible d’évoquer le travail à la vigne sans vous parler de la taille, en effet, c’est avant tout cette dernière qui sculpte le vignoble. Sans surprise, c’est le Guyot qui façonne la vigne, une taille qui se déroule le plus tard possible afin de limiter les risques de gel liés aux possibles températures printanières négatives. Néanmoins, c’est toujours le mois qui prime sur la biodynamie, le fameux mois de prédilection pour la taille est donc le mois de mars, date à laquelle toutes les parcelles de premiers crus et de grands crus sont taillées. Les jours ont également leur importance, il existe les jours « racine » pour les jeunes plantations et les jours « fruit » et « fleur » pour les vieilles vignes, qui sembleraient plus favorables à la taille.
Les sols sont également très soignés, plus léger que le tracteur, c’est le cheval qui est amené à parcourir les rangs de vigne. En effet, ce dernier améliore la structure de la terre, il ne tasse pas les sols et préserve les ceps de vigne ; « Le cheval majestueux, conjugue le beau et le bon. ».
Des sols soignés et travaillés, des rendements limités, des baies concentrées, sans oublier une vinification précise et un élevage sur mesure pour chacune des parcelles, à l’origine de vins « vibrants » :
Des vins vibrants
Pour les blancs, les raisins sont systématiquement triés, puis pressés de manière douce et délicate avant d’être placés en cuve par gravité. Les fermentations se déroulent en tonneau pendant quelques mois puis un élevage en fût d’un an est mené. Selon les appellations, la moyenne de fûts neufs varie mais elle s’élève à 20% environ. Pour les rouges, les vendanges sont effectuées à la main et depuis 2008, la vendange entière est adoptée, de manière partielle ou totale selon les cuvées. La vinification se déroule le plus naturellement possible, la fermentation est initiée en cuve bois sous l’influence de levures indigènes. Enfin, l’élevage dure douze à dix-huit mois environ et enfin la mise en bouteilles a lieu par gravité, généralement en lune descendante, afin d’obtenir les arômes les plus concentrés possibles.
Ainsi, comme vous aurez pu le constater au cours de ce périple, « Le Domaine de La Vougeraie commence à la vigne, se poursuit à la cave, et longtemps après, dans le plaisir de la dégustation. ». Une dégustation à expérimenter sans plus attendre à travers notre belle sélection ci-dessous :
Ce qu’en disent les guides
La Revue du Vin de France 2* sur 3
« Bénéficiant d’infrastructures modernes et d’une approche très respectueuse des terroirs en matière de vinification, le domaine s’impose comme un des plus prometteurs du paysage bourguignon actuel, et collectionne les succès. »
Bettane + Desseauve 5* sur 5
« Le vignoble certifié en bio et cultivé en biodynamie donne certains des vins les plus accomplis de la Bourgogne actuelle, dans les plus grands terroirs des deux côtes. Il faut remercier la famille Boisset d’accepter les sacrifices de rendement liés aux exigences de ce mode de culture.»
