Les dîners secrets d’iDealwine … mais de quoi parle-t-on exactement ? Il s’agit de ces moments un peu rares, conçus par nos équipes pour réunir quelques clients fidèles autour de vignerons et de flacons iconiques dans un lieu privatisé pour la soirée. Les amateurs sont friands de ces instants exclusifs, où le temps semble s’arrêter, ouvrant la voie au partage, et à la communion autour de grands vins, et de ceux qui les produisent.
Un dîner croisé au sommet entre Bordeaux et la Bourgogne
En décembre dernier, nous avons imaginé une rencontre à la croisée des vignobles de Bordeaux et de Bourgogne. Saskia de Rothschild, qui préside aux destinées du Château Lafite, nous avait rejoints pour retrouver Jean-Nicolas Méo, l’âme du domaine Méo-Camuzet. Tous deux se connaissent et s’apprécient, il n’a ainsi pas été difficile de les convaincre de nous suivre dans l’une des adresses confidentielles chinées par les membres de l’équipe, aussi passionnés de gastronomie que de vin. Pour cette rencontre au sommet, c’est au cœur du 9ème arrondissement de Paris que nous avions donné rendez-vous à nos clients, au restaurant Petrelle. En poussant la porte du restaurant, vous vous retrouverez instantanément 30 ans en arrière, accueilli(e) chez de bienveillants amis dans une belle maison provinciale. Mobilier ancien, éclairage à la bougie… Luca Danti (le sommelier) et sa compagne Lucie Boursier-Mougenot (la cheffe), aux commandes de ce lieu intimiste, ont décidé qu’il fallait savoir lâcher prise et laisser libre cours au temps lorsque l’on vient passer la soirée chez eux. Ils ont indéniablement pour but de chérir leurs clients. La soirée promet de s’étirer… Elle s’ouvre par la magnifique cuvée de La Grande Année, 2015, de la maison Bollinger. Un champagne profond, pleinement épanoui, bien marqué par le pinot noir parfaitement mûr qui entre dans sa composition. Une entrée en matière hautement réconfortante…Le dîner peut débuter.
Pour accompagner les Saint-Jacques marinées à cru, Nicolas Méo est allé rechercher dans la cave de sa mère un hautes-côtes-de-nuits blanc, Clos Saint-Philibert, choisi dans le millésime 2014 pour offrir aux convives un vin déjà mûr, et encore plein de vivacité. Viennent ensuite un vosne-romanée Les Chaumes 2009, dont le caractère solaire et exotique tranche avec la finesse et la délicatesse du nuits-saint-georges Aux Boudots 2005, dont la texture de dentelle se marie délicieusement avec le rouget de roche. Une bien jolie surprise que cet accord entre un poisson et un pinot noir. Le gnocchi de courge vient ensuite, agrémenté d’une sauce au jus de veau et accompagné du splendide millésime 2010 des Carruades de Lafite, en pleine gloire. Après ce détour par Bordeaux, retour par la Bourgogne car le moment est venu de déguster le grand cru d’échézeaux, un vin tout simplement extra-ordinaire. Son millésime ? 2003, année solaire s’il en fût au début du siècle. Et pourtant, ce vin est une caresse pour le palais, alliant une immense délicatesse et une longueur épicée infinie… quel voyage !
La glorieuse trilogie du Château Lafite
Pour nous aider à reprendre nos esprits, la cheffe a tout prévu : un filet de biche rôti, accompagné de châtaignes au jus de cacao s’annonce, prêt à en découdre avec la trilogie somptueuse choisie par Saskia, et dégustée à l’aveugle. Les amateurs ont alors été invités à classer par ordre de préférence les millésimes servis dans leurs trois verres.
Cette approche passionnante permettra ainsi de comparer l’équilibre magistral du 1990, la flamboyance du 1989 et la fraîcheur élégante du 1988. Trois vins iconiques, offerts en magnum… Une expérience mémorable ! La soirée s’achève par un mariage inattendu entre une glace au miso et son caramel (de miso, toujours), accompagné du château-rieussec 2019, un accord vif et d’une grande fraîcheur…. Une chose est certaine : les amateurs ne sont pas près d’oublier cette soirée !
Dom Pérignon en majesté
C’est au restaurant Tracé que les amateurs avaient rendez-vous à quelques jours de Noël pour célébrer la fin de l’année avec le plus fameux des grands noms de Champagne. L’équipe d’iDealwine avait identifié cette autre table à connaître, récemment reprise par le chef Clément Vergeat, formé chez Guy Savoy, notamment. Au programme, une palette exceptionnelle de cuvées et de millésimes du fameux champagne Dom Pérignon que tous les amateurs connaissent, mais que peu, finalement, goûtent régulièrement, à fortiori tout au long d’un repas.
Présentées avec fougue par Giacomo Fanzio, ambassadeur enthousiaste de la marque, les deux cuvées de Dom Pérignon vintage décrivent admirablement leur millésime, marquant l’une comme l’autre une personnalité affirmée. Le 2012, délicat et élégant, dévoile de belles notes de fleurs blanches, mentholées, réhaussés de fruits d’été (abricot, mirabelle), qui viennent dialoguer en parfait accord avec l’huitre à la marjolaine, pimpée par l’acidité bienvenue de quelques aiguilles de pomme. Accord tout aussi réussi avec un maquereau maturé, accompagné d’agrumes iodés. Le 2015, quant à lui, encore dans les limbes, dévoile progressivement une race et une présence tactile intense qui tient la dragée haute aux poissons et crustacés qui suivent, tant les langoustines que l’aile de raie, admirablement relevées de savoureux condiments (lard de seiche, miso…) dans un ensemble délicatement enrobé. Un tour de force que ce 2015 qui mérite indéniablement plusieurs années de repos avant de se déloyer pleinement, dans toute sa complexité.
A la découverte de Dom Pérignon Vintage 2006, Plénitude 2
Et voici la fameuse cuvée P2 ! Déguster un millésime longuement vieilli (15 ans environ) à l’ombre des caves de la maison Dom Pérignon, c’est l’expérience d’une vie d’amateur. Alors, quand il s’agit d’une première fois, autant ménager le décor et l’ambiance. Ce soir-là, tout semblait réuni pour parfaire la rencontre. Car le 2006, issu d’une année intensément solaire, se révèle avec le temps délicatement enveloppant, voluptueux, complet. Sa finale salivante et minérale se marie à merveille avec la composition terre-mer imaginée par Clément Vergeat. Un délicat schnitzel de ris de veau fait les yeux doux à une pimpante crevette-bouquet… et ce mariage a priori improbable fonctionne admirablement ! Voici le genre d’accord qui vient rehausser l’ambiance du dîner, ouvrir le débat autant que le champ des possibles…
Mais la soirée avance, et vient alors le dessert, un vacherin à la découpe précise, à la texture craquelée, aux notes vives et rafraîchissantes. Un joli coup de fouet pour les papilles, que le Dom Pérignon rosé 2009 vient sublimer, admirablement épanoui et gourmand, gorgé de notes de pêche de vigne, relevé de saveurs irrésistibles du calisson, et s’achevant sur une note saline qui vient conclure le repas sur une note incisive et tonifiante. Alors, que penser d’un dîner entièrement abreuvé des cuvées de Dom Pérignon ? Les amateurs semblent ardents à réitérer l’expérience…
A l’issue de cette année 2024, jalonnée d’inoubliables diners secrets organisés à Paris et dans les grandes villes du monde, l’équipe d’iDealwine s’attèle déjà à concocter les prochains rendez-vous. Un programme qui devrait faire rêver les amateurs de moments rares… Affaire à suivre !
Si vous vous demandez comment participer aux dîners secrets, sachez qu’ils sont en priorité proposés aux clients participant au programme de fidélité d’iDealwine. N’hésitez pas à consulter les détails des avantages réservés à nos clients. C’est promis, avec beaucoup de passion et une pointe d’assiduité, votre tour viendra 😉
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