C’est une motivation comme une autre. Courant en mars dernier le premier Grand Prix de la saison en Australie, Mark Webber avait déclaré vouloir « monter sur les marches et boire du champagne« . Dommage pour lui, il est arrivé cinquième…

L’hydratation d’après-course au champagne est une tradition qui date des années 50. Le 2 juillet 1950, le Grand Prix de France eut lieu sur le circuit de Reims-Gueux. A cette époque, Paul Chandon Moët et son cousin le Comte Frédéric Chandon de Briailles, grands amateurs de course automobile, offrirent un jéroboam au vainqueur, Manuel Fangio. Cette initiative marqua le début d’une longue habitude, et depuis lors, on continua d’offrir du champagne Moët & Chandon au vainqueur.

En 1967, le geste prit une autre tournure aux 24 Heures du Mans. Dan Gurney, le vainqueur, secoua la bouteille dont le bouchon sauta. L’arrosage automatique était lancé… Cette tradition s’est généralisée sur presque tous les podiums de sports automobiles, sauf aux 500 miles d’Indianapolis, où c’est une bouteille de lait qui est offerte au vainqueur. Une exception eut lieu cependant avec les pilotes Williams Alan Jones et Clay Regazzoni qui, en 1979, refusèrent le vin et demandèrent un jus de fruit, leur sponsor étant saoudien…

Encore une exception toutefois en 2004, lors du Grand Prix de Bahreïn : le champagne est remplacé par un jus de fruit pétillant ! Effectivement, tout comme l’Arabie Saoudite, Barhein est un état musulman dans lequel l’alcool est officiellement interdit.

Depuis la saison 2000, Mumm est devenu le champagne officiel du Championnat du Monde de Formule 1. Un coffret spécial a même été spécialement conçu pour le Jéroboam « Cordon Rouge F1 » offert au vainqueur. Il est orné d’une couronne de lauriers et du numéro 1 symbolique. Il est édité en série limitée depuis la saison 2002.

En savoir plus sur la vinification du Champagne

Cet article a 2 commentaires

  1. saget

    Dan GURNEY en 1967 au Mans était tellement heureux d’avoir gagné une telle course qu’il se laissa aller à sa spontanéité naturelle, faisant fi des conventions et de la présence d’Henri Ford II à qui cela plut d’ailleurs beaucoup.
    Philippe SAGET, fan du grand Dan depuis 1964!

  2. saget

    Dan GURNEY en 1967 au Mans était tellement heureux d’avoir gagné une telle course qu’il se laissa aller à sa spontanéité naturelle, faisant fi des conventions et de la présence d’Henri Ford II à qui cela plut d’ailleurs beaucoup.
    Philippe SAGET, fan du grand Dan depuis 1964!

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