Le corbeau de la Romanee-Conti se donne la mort en prison

L’affaire sordide d’un homme qui avait menacé d’empoisonner la vigne du domaine de la Romanée-Conti pour leur soutirer une rançon d’un million d’euros a pris une tournure tragique. Le bandit qui avait tenté cette action désespérée au mois de mai s’est donné la mort dans sa cellule de la prison de Dijon, le 23 juillet.

L’affaire sera toutefois jugée, puisque son fils qui l’avait aidé dans cette entreprise condamnable devra comparaître aussi pour ces mêmes faits.

(Source : Le Bien Public)

En savoir plus sur le domaine de la Romanée-Conti

Acquis par le prince de Conti en 1760, ce vignoble de 1,85 ha ne produit guère plus de 6000 bouteilles par an d’un vin mythique et exceptionnel. Après la révolution française, le Domaine fut déclaré bien national, la Romanée Conti compta de nombreux propriétaires, notamment la famille Duvault-Blochet, qui acquis plusieurs autres parcelles dont la Tâche, Richebourg et Echezeaux. Aujourd’hui chaque bouteille de Romanée Conti porte la double signature d’Aubert de Villaine et de Henry-Frédéric Roch. La Romanée Conti fut la dernière parcelle de vigne en Bourgogne à résister au phylloxéra, mais, pendant la seconde guerre mondiale, le manque de sulfure de carbone entraîna sa destruction dès 1945. Pendant cinq ans, de 1946 à 1951, aucun millésime ne fut produit. Les conditions de vinification et d’élevage (maturité maximale du fruit, très forte sélectivité, précautions maximales à chaque étape, élevage en bois neufs) permettent de produire un vin d’exception. Ainsi des arômes d’une magnifique complexité évoquant la rose, la violette, les épices, la truffe et le cuir se retrouvent dans ce vin somptueux.

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