
Découvrons ensemble et en détail ce qu’il s’est passé dans les enchères de vin du mois de mars, où au sein d’un marché relativement stable, certains types de vins tirent leur épingle du jeu et attirent toujours autant les amateurs.
Des cours à la hausse sur les grands blancs de Bourgogne
Dans un marché relativement stable, surtout lorsque l’on regarde les vins les plus chers, notons que les grands chardonnays de Bourgogne tirent leur épingle du jeu avec des cours dynamique. C’est par exemple le cas des montrachets de Leflaive, dont une bouteille du millésime 2010 s’est par exemple envolée à 14 273 € (+ 14 %). Au domaine Leroy, le corton-charlemagne 2001 s’est vendu 9 515 € et au domaine d’Auvenay, le meursault Pré de Manche 2004 a atteint 5 133 € ou encore 4 006 € (+31 %) pour le meursault Les Narvaux 2011. Enfin, le domaine des Comtes Lafon a lui aussi eu de nombreuses adjudications à la hausse : 3 506 € (+ 32 %) pour le montrachet 2014, ou 3 255 € (+ 17 %) pour le montrachet 2017.
Du côté du Mâconnais, la star du moment, la cuvée de pouilly-fuissé Croux et Petits croux 2020 du domaine Guffens-Heynen, s’est vendue 1 127 € (+ 29 %).
A Bordeaux, grands formats et millésimes matures toujours plébiscités
A Bordeaux, les clefs du succès sont généralement les vieux et grands millésimes, ainsi que les grands formats. Le mois de mars ne déroge pas à la règle, puisque ce type de lot a vu ses prix grimper. C’est par exemple le cas d’un double-magnum de Château Cheval Blanc 2009, adjugé 3 881 € (+29 %), ou rive gauche, de nombreux lots de Château Mouton Rothschild dont les cours ont également augmenté : 3 506 € (+ 26 %) pour un double-magnum de 2010, 3 380 € (+ 35 %) pour un double-magnum de 2005 ou encore 3 255 € pour un 2009 toujours dans le même format. Citons également le Château Gruaud-Larose dont le mythique 1982 en jeroboam a atteint 3 005 € (11 %) ainsi que le Château Lafite Rothschild dont un magnum de 2000 s’est vendu 1 665 € (+ 9 %).
Thierry Allemand, Overnoy ou Domaine du Collier : les nature pointus ont toujours la cote
Dans les autres régions, certains domaines nature stars de longue date ne perdent visiblement rien de leur attractivité. C’est par exemple le cas du domaine Thierry Allemand, dont le Cornas Cuvée sans soufre 2011 s’est adjugé 1 377 € le magnum, ou 701 € la bouteille de 2014 (+ 5 %). Dans le Jura, berceau des vins nature avec le Beaujolais, le domaine Overnoy fait toujours figure de grand maître : son arbois pupillin Savagnin (cire jaune) 2012 s’est vendu 1 252 € le magnum (+ 25 %) et un petit format (50 cl.) via la cuvée d’arbois pupillin Vieux Savagnin Ouillé 2008 a même atteint 1 127 €. Dans la Loire, le domaine du Collier a lui aussi enregistré de nombreuses adjudications à la hausse : c’est par exemple le cas du saumur La Charpentrie 2018 qui s’est vendu 250 € (+ 110 %) et 163 € le 2016 (+ 13 %) ou encore 163 € le 2015 (+ 86 %).