Avez-vous apprécié notre premier article qui vous contait le début de notre virée dans le Languedoc ? Continuons cette fois-ci avec la deuxième journée, et la rencontre des domaines de Montcalmès, du Mas Jullien, domaine Coston et la Terrasse d’Élise. Alors que la nuit pesait encore sur nos paupières, Frédéric Pourtalié a eu la gentillesse de nous recevoir en lieu et place de la veille au soir, aléas de locomotion obligent (voir jour 1).
Domaine de Montcalmès
Le verre (mais pas la coupe) était déjà plein à 7h30 ! Eloïse et moi sommes prêts à tout pour vous, surtout quand c’est bon ! La dégustation a eu lieu sur fût, des vins donc jeunes, mais déjà excellents ! A noter : l’assemblage de la cuvée la plus connue, « Terrasses du Larzac », est cette année encore classique (60% syrah, 20% mourvèdre, 20% grenache), il reste en effet assez stable au fil des millésimes. Cette merveille représente 80% de la production du domaine, les 20% restants étant constitués d’autres cuvées satellites, selon les millésimes et les volumes et qualités disponibles. Tout est décidé de manière empirique, si une barrique venait par exemple à sortir du lot.
Autorisons-nous un petit aparté. En effet, pour achever de vous convaincre sur le savoir-faire du vigneron, il est compliqué de ne pas citer le passé de Frédéric Pourtalié, quand on en voit les domaines fréquentés : Grange des Pères, Mas Jullien ou Alain Graillot. Voilà… après cette mention, plus de sceptiques parmi vous, nous pouvons continuer !
Le vignoble s’étend sur 4 communes autour d’Aniane, Puéchabon, Saint-Jean-de-Fos et Saint-Saturnin-de-Lucian. L’endroit étant à la fois exposé aux entrées maritimes méditerranéennes, à l’air frais descendant du Larzac et à des reliefs variés, les terroirs offrent une belle diversité. Si l’assemblage est dominé par la syrah de Puéchabon, exposée au nord sur des calcaires lacustres ou non et qui apporte au vin sa fraîcheur caractéristique, on notera également la présence d’éboulis calcaires voire de galets roulés – à la mode de Châteauneuf -, pour complexifier les vins. Le domaine, certifié bio depuis 2015, pratique des rendements bas (20 hecto/hectare) et une vinification extrêmement soignée, par gravité, aux levures indigènes.
Frédéric Pourtalié, le grand manitou du domaine, nous faisait part de son avis à propos du millésime 2021, compliqué à gérer entre le gel et la pluie estivale. Un constat partagé par de nombreux vignerons rencontrés dans la région, vous vous en doutez. Bien souvent, ceux-ci soulignent que paradoxalement, la qualité devrait être satisfaisante pour ce millésime, la vigne ayant, dans son ensemble, bien réagi. Selon Frédéric Pourtalié, le gel a par ailleurs permis de décharger certains ceps, qui, à 3 ou 4 grappes seulement, ont pu concentrer davantage les arômes. Enfin, les épisodes pluvieux sont toujours tombés aux moments opportuns durant le cycle végétatif. Malgré tout, les faibles quantités interrogent toujours : il faut bien vivre de ses ventes. Au niveau du désherbage manuel, l’effort est également plus important avec les étés pluvieux. Mais finalement, le résultat qualitatif devrait se révéler à la hauteur du travail fourni. A Montcalmès, Frédéric Pourtalié imagine le 2021 ressemblant aux 2012 ou 2014, moins solaire, plus soyeux et avec des tanins fins. Un millésime « à la bourguignonne », ciselé, et non « à la Châteauneuf », si l’on schématise en langage œnophile.
Nous avons démarré la dégustation par le confidentiel blanc du domaine (seulement 6000 bouteilles produites), un assemblage de roussanne et de marsanne 2020 : un très bon vin avec une belle acidité et un côté minéral qui ont bien illuminé notre réveil! Juste après, nous avons dégusté un grenache issu de calcaires lacustres 2019, clarifié à froid, non filtré, pour une belle attaque et un joli fruit. Nous avons ensuite été frappés par le grain soyeux du cinsault 2019 dégusté, extrait avec la plus grande délicatesse pour conserver une finesse saisissante malgré le gros coup de chaud du 29 juin 2019 (46 degrés). Un vin « plus infusé qu’extrait » …
Ce grain soyeux a d’ailleurs caractérisé une bonne partie des vins dégustés, avec par exemple une syrah 2019 sur galets roulés qui nous a séduits. Une autre syrah, plantée elle sur des calcaires lacustres, a retenu notre attention par sa fraicheur et sa salinité issue de ces anciens fonds marins remontés par le plissement qui a érigé le Massif Central. Toujours en syrah, sur une barrique issue d’un terroir calcaire (non lacustre, cette fois-ci), nous avons été séduits par un côté épicé et une belle matière. Enfin, la dégustation d’un mourvèdre a révélé une superbe élégance que nous sommes pressés de retrouver en bouteille.
Et pour conclure, nous avons dégusté… une petite chouquette (nous vous épargnions des notes de dégustation) ! Le jour se levait, c’était bien mérité !
Vous l’aurez compris, Montcalmès, domaine reconnu, continue de tenir son rang, et même mieux !
Direction Joncquières, où nous sommes attendus au Mas Jullien…
Mas Jullien
Nous avons été reçus chaleureusement par Olivier Jullien et Paul-Clément Tesson, son jeune bras droit. Ce dernier fût notre passionnant guide à travers les vignes et la dégustation. A 26 ans seulement, ce Normand, œnologue de formation, souhaitait apprendre les affres de la biodynamie auprès d’un ténor en la matière, et pas de doute, il a atterri au bon endroit : écoute des vignes, du lieu, ressenti et sagesse semblent en effet au cœur du travail effectué. L’ambiance familiale ajoute au charme du lieu. Une visite marquante.
Pour éviter les malentendus, le domaine est en bio certifié et en biodynamie non certifiée. Cette dernière guide cependant tout le travail effectué. L’exploitation est, schématiquement, composée de deux blocs de vignes (certes disséminés sur de nombreux terroirs) : les deux tiers des vignes sont autour de Joncquières, le dernier tiers est lui autour de la commune, plus encaissée, de Saint-Privas. C’est cette deuxième partie que nous avons eu la chance de parcourir en allant voir les parcelles de Carlan et de Lous Rougeos, toutes deux donnant des cuvées parcellaires éponymes.
Le changement de terroir entre Joncquières et Saint-Privas est d’ailleurs saisissant à l’œil nu, la terre devenant beaucoup plus rouge, oxydée. Olivier Jullien, toujours en quête de nouveaux terroirs à saisir (ou à dessaisir, si la qualité ne le satisfait pas), a donc acquis petit bout par petit bout le lieu-dit Lous Rougeos, sur les hauteurs de Saint Privas, une zone réellement montagneuse et à la vue sublime s’ouvrant en contrebas sur la plaine.
Nous continuons sur une piste qui ajoute encore au dépaysement et accentue notre émerveillement à l’arrivée (la lenteur permet à l’esprit de voyager…), découvrant la parcelle Carlan, un écrin de beauté. Plantée de grenache, cinsault, carignan (et bientôt de mourvèdre), à l’ombre des arbres puisque cachée au milieu de la forêt sur un coteau, en altitude, elle donne un vin remarquable que nous ne pouvions pas ne pas déguster, puisque nos yeux nous le demandaient autant que nos papilles !
Ces lieux-dits n’ont d’ailleurs pas forcément été acquis pour donner des cuvées à part, mais plutôt dans une logique d’assemblage pour le vin du domaine. Cependant, la donne a changé petit à petit, puisque ces terroirs se sont révélés de grands vins à eux seuls. Même topo pour les vins de Joncquières qui ont vu leur niveau augmenter avec les années, notamment grâce au vieillissement des vignes. Un divorce d’amour, en somme !
Le retour par les routes de montagne a terminé de nous convaincre, si ce n’était déjà fait, que nous avions bien de la chance d’être de ce voyage. Tout était superbe, allez donc voir ce coin quand vous en aurez la possibilité, vous ne serez pas déçus.
Mais assez parlé des yeux, parlons narines et papilles !
Nous avons dégusté une majorité de vins déjà embouteillés, sauf les deux derniers, sur fûts.
Les blancs et le rosé :
Mas Jullien blanc 2019 : un assemblage devenu assez rare de nos jours, avec une majorité de carignan blanc, ainsi que du chenin et du viognier. Un véritable coup de cœur, puisqu’un gros « superbe » recouvre littéralement le carnet de l’auteur de ces lignes, dans le sens de la diagonale. Ses raisons ? Une profondeur et une longueur remarquables pour un vin pourtant précis, acéré, avec une belle aromatique florale et très fine d’agrumes et une « fraîcheur de fou » (toujours en diagonale dans le carnet !), ainsi qu’un côté salin.
Lous Rougeos blanc 2019 : très heureux de goûter un vin issu d’une parcelle que nous avons eu plaisir à parcourir, nectar qui, depuis, est retourné dans l’assemblage (c’est donc un collector !). Issu de chenin et vinifié comme le vin précédent, il est pourtant plus ample, sans perdre sa vivacité. Ce bel équilibre présente une réelle personnalité aromatique qui ne nous a pas laissés indifférents.
Rosé d’antan 2020 : dans une philosophie de rosé de saignée, ce vin présente une belle matière, là encore vive mais ample, avec de beaux arômes de fruits rouges et de zestes d’agrumes (on n’ose plus parler de pamplemousse quand on parle de rosé !). C’est un magnifique vin de gastronomie.
Les rouges :
La brune 2018 : il ne faut pas le dire, mais il semble que c’était la cuvée préférée de Paul-Clément ! Un vin à l’attaque croquante, avec une belle matière, une acidité plaisante, et une pointe amère en finale qui vient achever élégamment une dégustation fraîche, fruitée (framboise, mûre…) et florale. Un vin qui conviendrait parfaitement à une belle pièce de viande, avec son acidité. Les tanins sont très souples et bien fondus.
Mas Jullien autour de Joncquières 2019 : 40% de carignan, 30% de syrah et 30% de mourvèdre. Un vin assez génial, avec beaucoup de fruit rouges et noirs (oui, on a tout senti, notamment de la fraise des bois, pour l’auteur de ces lignes). Les tanins sont très agréables, et l’on remarquera également de subtiles notes épicées. Top !
Lous Rougeos rouge 2019 : nous retournons avec plaisir sur cette belle parcelle, pour un vin constitué à 50% de carignan, complété par de la syrah, du grenache et du cinsault. Le nez, plus discret au départ, s’ouvre petit à petit vers les fruits des bois. En bouche, c’est le vin qui avait les tannins et la matière les plus marqués depuis le début de cette dégustation, ce qui en fait un beau vin de garde.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers les chais, avec des blancs élevés dans la clarté de la lumière du jour (une véritable chapelle pour les œnophiles !), et des rouges, eux, terrés dans la pénombre, ourdissant leur complot gustatif entre barriques et foudres. L’occasion de goûter sur fût cette fois La Brune 2020, qui s’annonce assez incroyable, un petit bonbon de fruit ! A suivre…
Enfin, le Carlan 2020, plus frais et un peu plus austère pour le moment, sur la cerise griotte, la framboise, ne s’annonce pas mal non plus.
Si l’on devait résumer cette dégustation, nous insisterions à nouveau sur le coup de cœur pour le blanc du domaine, ainsi que pour le soyeux et la longueur de tous les rouges dégustés. Cette longueur qui fait d’ailleurs l’objet d’une attention toute particulière, la remarque fût donc très appréciée sur place… une dégustation qui s’est achevée en déjeunant avec Olivier Jullien et Paul-Clément autour d’un monts-damnés de Dagueneau et d’un mas-jullien 1996 (si vous en voyez passer n’hésitez pas, ce vin vieillit à merveille !!!!) pour une discussion passionnante autour du baromètre iDealwine et de l’histoire de l’appellation, moment très convivial.
Il est déjà temps de repartir chez un domaine que nous ne vous proposons pas encore à la vente, mais ça ne saurait tarder : le domaine Coston !
Domaine Coston
Jean-Marc Coston, nous a reçu chaleureusement au domaine puis dans les vignes avec une visite dans un superbe massif pré-montagneux dénommé l’Arboussas, où se trouve leur fameuse parcelle. Fameuse car il s’agit de la parcelle ayant déchainé toutes les convoitises au début du siècle et dont le film Mondovino fait le récit. Le film ne raconte cependant pas la fin, et il se trouve que ce sont Jean-Marc Coston & son frère qui ont été choisis par la SAFER pour s’installer sur cette parcelle, face à d’autres domaines et même Mondavi. Seul hic, après le choix de la SAFER, la partie n’était pas gagnée pour les 2 frères et l’installation fut bien plus compliquée que prévue ! C’est tout ouïe que nous avons écouté l’histoire surréaliste mêlant la mairie d’Aniane, la SAFER et d’autres pouvoirs politiques, décrite avec la bonhommie malicieuse et communicative de Jean-Marc Coston. Les aficionados de bande dessinée penseront sans doute au 26e de bergerie disputé dans L’Enquête Corse, à ceci près que l’on parle ici d’un grand terroir… Mais rassurez-vous, il y a bien une bergerie en ruines sur ces terres ! D’ailleurs il y a des siècles de cela, le Pape lui-même avait dû intervenir pour régler un différend concernant ces mêmes terres qui hébergeaient alors bergers et moines bénédictins… Nous n’allons pas vous raconter toutes les histoires tout de même.
Une fois ces difficultés surmontées, c’est un projet de 20 ans qui commençait, entre défrichage d’un terrain compliqué d’accès (on vous le confirme, il faut monter sur un chemin de terre à travers la garrigue, pendant de longues et belles minutes), plantation de ceps et création d’un domaine en biodynamie autour de ceux-ci.
Du haut de la parcelle, la vue est saisissante. Le domaine semble avoir été posé là par le ciel lui-même et une sensation d’évasion s’empare de vous, les vignes glissant, plantées dans le sens de la pente, vers la vallée sauvage. Dans la garrigue attenante au domaine, en contrebas, une chapelle bénédictine est planquée depuis des siècles, lieu de passage pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle (mais, on ne vous cache pas que ça n’a pas l’air d’être l’itinéraire le plus emprunté) ! Pour vous donner une idée du terroir, le vignoble que vous voyez en contrebas sur les photos est celui de la Grange des Pères. Le domaine Coston est donc l’un des trois chanceux à être implanté sur le massif de l’Arboussas, aux côtés du Mas Daumas Gassac et de la Grande des Pères. Et malgré cela, les vins restent à des tarifs très accessibles et présentent donc un rapport qualité/prix fort attrayant !
Nous avons dégusté :
Arboussas blanc 2020 : vif et fruité, avec de beaux arômes d’agrumes, de fruits blancs, voire de poire au nez. En bouche, le vin est ample, gourmand, avec une belle matière.
Languedoc blanc 2020 : un vin issu de grenache blanc et de roussanne, plus gras et ample, avec néanmoins une très belle acidité citronnée et une certaine vivacité.
Languedoc rouge 2019 : grenache, syrah, carignan et mourvèdre. Des arômes de fruits rouges pour ce joli vin issu d’un terroir de galets roulés. La matière est très agréable, ample, et les tanins se fondent à merveille.
Les Garigoles rouge 2019 : un vin sur les fruits noirs, les épices, voire un peu de thym (la garrigue ?) issu de grenache, syrah et d’un peu de mourvèdre venant d’une parcelle plantée à Puéchabon (elle appartient aux parents des frères Coston). La parcelle historique de la famille donc. La bouche est riche et élégante, pour un vin qui peut aisément se garder 10 ans en cave.
Arboussas rouge 2019 : retour sur LA fameuse parcelle pour un vin de garde issu de syrah, grenache et d’un petit peu de cinsault plantés sur des sols calcaires. Ce vin marque par sa longueur sur les fruits noirs mûrs et ses arômes évoquant la garrigue, une matière ample & fine à la fois.
Soyez prêts… nous essayons de vous en avoir pour bientôt !
Nous avons ensuite foncé vers La Terrasse d’Elise rencontrer Xavier Braujou pour une nouvelle dégustation marquante au soir tombant.
La Terrasse d’Elise
On ne présente plus ce domaine avec qui nous travaillons maintenant depuis bien longtemps. En revanche, quel émerveillement de regoûter tous ces vins, assemblés ou non ! Tout était d’un très, très haut niveau. Les amateurs de soie trouveront leur bonheur dans les textures veloutées mais précises, développées par Xavier Braujou.
Un privilège de passer au crible le chai, même si nous vous avouons ne pas avoir reconnu tous les cépages, certains nous étant servis à l’aveugle pour rigoler un peu ! La déroutante mais délicieuse et originale cuvée dédiée à la consommation personnelle du vigneron, PMG (« Pour Ma Gueule ! ») étant constituée de sangiovese (ou niellucciu, en Corse), on ne se sent pas trop coupables !
C’est dans le chai que nous avons dégusté sur fût toute une série de cépages/parcelles, tout en discutant de tout et… de tout, sur le vin et ceux qui le font avec Xavier Braujou. Au domaine, nous avons fait la connaissance de Lexi, une magnifique chienne Patou qu’il vaut mieux avoir dans son équipe, mais qui nous a conquis aussi !
A noter, les vins de la Terrasse d’Elise ne sont pas filtrés et sont très peu sulfités, le domaine étant conduit en bio et biodynamie (non certifiée).
K’yenne 2020 : un vin blanc constitué de roussanne et marsanne sur des sols calcaires que l’on a trouvé vraiment de haut niveau, avec des arômes de pêche, de mirabelle et de fleurs, une acidité revigorante contrebalançant un côté beurré agréable pour un équilibre top. Le tout étant d’une grande « buvabilité », on a adoré.
GN 2020 : un 100% grenache ciselé à la bourguignonne, avec de beaux amers qui succèdent à un fruit précis.
Haut de Carols 2020 : un cinsault de vieilles vignes âgées de 45 à 60 ans, sur un terroir très calcaire. Un vin déjà au top niveau, d’une grande finesse et toujours avec ce toucher caractéristique réjouissant.
Haut de Carols 2019 : bientôt la quille pour ce vin (ce jeu de mot fait l’objet d’une grande fierté de la part de l’auteur) ! Un vin très floral, à la finesse et à la texture précises à souhait, subtil sans être discret. Un joli fruit enveloppe le tout, on adore.
Nous avons ensuite goûté de nombreuses barriques entrant dans la composition des autres cuvées, et sans rentrer dans le détail de chaque fût, nous avons été définitivement conquis, avec une mention spéciale pour le cinsault (par exemple une barrique issue d’un terroir de galets roulés et entrant dans la cuvée Pradel) et le carignan. Mais le mourvèdre et la syrah nous ont plu aussi. En commun, toujours cette finesse et cette texture remarquables enveloppées dans un fruit croquant, précis et infusé. Voilà vous savez tout, il ne vous reste plus qu’à goûter, vous ne serez pas déçus.
C’est ainsi que s’achève ce deuxième jour de voyage, 13 heures ponctuées donc de belles dégustations, rencontres et de paysages sublimes.