Lot de bouteilles - Château Montrose - iDealwine

Cinq ventes aux enchères se sont succédé sur iDealwine en janvier. Un point sur le marché en ce début d’année.

L’année débute toujours sur les chapeaux de roue chez iDealwine dans les ventes aux enchères de grands crus. Et pour cause, au moment où l’Occident se remet de ses agapes de fin d’année – et donne l’occasion à certains amateurs de se plier au nouveau diktat anglo-saxon du Dry January – l’Asie, elle, met la dernière main aux préparatifs du Lunar Year, le Nouvel An chinois ! Cette période est à son tour l’objet de réunions familiales et autres célébrations qui donnent lieu à l’ouverture de flacons d’exception. De fait, les lots adjugés au cours des cinq adjudications organisées sur iDealwine en janvier 2024, ont à plus de 60% quitté l’Hexagone, pour rejoindre l’un des 65 pays désormais enchérisseurs sur la plateforme d’enchères en ligne.  

Pour autant, si les échanges ont été nourris, les prix, eux, marquent une pause. La baisse intervenue en 2023 a permis de redynamiser le marché, mais au prix d’une stabilisation des cours. A Bordeaux, les échanges se sont la plupart du temps effectués au niveau de la cote iDealwine©. Dans les millésimes plus matures, l’intérêt des enchérisseurs a quand même fait grimper les prix sur Château Montrose (le 1989 a été adjugé 406€, +16%) ou Château d’Yquem (une caisse de 2008 a été vendue 3 556€, soit 296€ la bouteille, +8%). Cheval Blanc s’apprécie également dans le millésime 1982 qui frôle le seuil des 1 000€ (968€, +4%).

En Bourgogne, après le réajustement majeur de prix intervenu tout au long de l’année 2023, les cours sont globalement stables. A quelques exceptions près, tout de même. C’est notamment le cas d’une romanée-saint-vivant 2011 du domaine Leroy, adjugée 8 013€ (+17%), d’un auxey-duresses Les Clous 2006 du domaine d’Auvenay (3 005€, +9%), d’un chambertin 2008 signé Rousseau (2 254€, +4%). Au domaine de la Romanée-Conti, si le grand cru éponyme reste stable, un richebourg 2015 progresse de 9%, adjugé 4 382€. Même tendance pour La Tâche, dont un 2017 a atteint 4 382€ (+6%) en janvier.

Dans la vallée du Rhône l’heure est à l’accalmie. Les prix, eux aussi nettement réajustés tout au long de l’année 2023 après les records enregistrés en 2022, restent stables en ce début d’année. S’agissant des vins du domaine Jean-Louis Chave, la fameuse cuvée Cathelin, si rare, voit pourtant son prix s’assagir, adjugée 6 260€ dans le millésime 2009 (-10%). Quant aux hermitages « classiques » du domaine, seules les années matures, voire anciennes progressent (1978, 1 402€, +47%), les plus récentes demeurant stables, à l’instar d’un 2005 vendu 488€. En Côte-Rôtie le constat est identique. Les cuvées LA-LA-LA de Guigal voient leur prix s’apprécier dans les grandes années telles que 1990 (La Mouline, vendue 876€, +31%, La Landonne, adjugée 751€, +5%) quand des années plus récentes telles que 2012 conservent leur cote. Les prix des cornas de Thierry Allemand restent eux aussi stables (1999, 451€), de même que ceux des saint-joseph signés Trollat.
Au sud, les vins d’Emmanuel Reynaud, après avoir subi une correction qui a gommé la progression enregistrée en 2022, voient leurs cours repartir à la hausse. On constate un léger frémissement sur Rayas, mais c’est surtout sur les domaines « satellites » que les enchères sont dynamiques. Les flacons du domaine de Fonsalette, par exemple, suscitent l’intérêt (+11% pour un côtes-du-rhône 2010 adjugé 263€). Au chapitre des vins nature, ceux d’Hirotaké Ooka au domaine de la Grande Colline se vendent bien, mais sans surenchère notable.

Bouteilles de Champagne Krug - iDealwine

En Champagne, les cuvées de vignerons continuent à susciter un vif attrait. Les noms de Henri Giraud, Jérôme Prévost, Pierre Peters, Suenen, Dhondt Grellet se distinguent, aux côtés des flacons d’excellence issus des grandes maisons telles que Krug, Pol Roger, Roederer, sans oublier Egly-Ouriet qui voit cependant ses cours s’assagir.

Dans les autres régions, les vignobles du Jura et de Savoie continuent à susciter les convoitises, en témoignent les belles enchères portées sur les vins jaunes de chez Jean Macle (250€ pour un 1999) et Labet (234€ pour un 2015), ainsi que sur les mondeuses issues du Prieuré Saint-Christophe de Michel Grisard (275€ pour un flacon de 2003). Dans le Beaujolais, Yvon Metras, Philippe Jambon et Foillard se distinguent (200€ pour la cuvée 3.14 de ce dernier dans le millésime 2016). Au Sud, le domaine de Trévallon est toujours aussi recherché (250€ pour un magnum de 2018). En Languedoc, les blancs sont recherchés, qu’ils soient issus des domaines Peyre Rose (263€ pour un magnum de la cuvée Ora 2001) ou des Aurelles (Aurel 2014, vendu 114€).

A l’étranger, la variété de vins et de cuvées est extraordinaire, une véritable invitation au voyage qui emmène les amateurs en Espagne (Vega Sicilia Unico, vendu 376€ dans le millésime 2006), en Italie, de Barolo (Brunate 2011 de Rinaldi, adjugé 300€) à la Toscane (Sassicaia 1996, 263€), en Allemagne (238€ pour une bouteille de riesling Scharzhofberger Spatlese 2009 d’Egon Muller) et jusqu’aux Etats-Unis, dans la Sonoma Valley (La Joie 2007, 376€). Le vignoble est décidément une mine de trésors, et les amateurs n’ont pas ménagé leurs efforts en ce début d’année pour venir les remporter sur iDealwine.

Voir les beaux résultats des ventes aux enchères sur iDealwine.  

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