Gigondas vin iDealwineUn vin typique de Gigondas ? Ne cherchez plus une minute, le vin en bouteilles armoriées du domaine Raspail-Ay fera votre affaire : il vaut comme référence des vins de Gigondas, un archétype même de l’appellation. « Et pour quelles raisons ? », nous rétorquerez-vous ? Un ancêtre précurseur par-là, cinq générations de passionnés ici, l’attention du vigneron condensée sur une seule et unique cuvée de cet autre côté. Autant d’éléments qui expliquent la qualité et l’assiduité de ce joyau rouge rubis.

Sur la route des Princes d’Orange qui mène au village de Gigondas se dresse l’imposant domaine Raspail-Ay. Les 19 hectares de vignes qu’exploite Dominique Ay sont d’un seul tenant autour de la maison en pierre, en contrebas des impressionnantes dentelles de Montmirail. Tous ces lieux empreints d’histoire parlent d’eux-mêmes, autant que le domaine Raspail-Ay.

Cette exploitation, vieille de cinq générations, goûte encore aujourd’hui à l’héritage d’Eugène Raspail, illustre ancêtre avec qui Dominique Ay partage équitablement le nom de son domaine. Cet homme politique, d’abord député du Vaucluse en 1848, prit sa retraite politique à Gigondas où il avait acquis des vignes du côté de son père. Passionné d’archéologie et de géologie, il comprit rapidement que les conditions locales donnaient au village un potentiel exceptionnel pour produire un grand vin. Il retroussa alors ses manches et participa activement au développement de la viticulture et à la commercialisation des vins de Gigondas. Robert Bailly, un de ses biographes, écrit d’ailleurs à son propos en 1972 dans Histoire du vin en Vaucluse : les domaines vinicoles historiques « Eugène Raspail avait donné l’impulsion intelligente et nécessaire à un meilleur rendement et surtout à une plus grande connaissance des crus de Gigondas. C’est peut-être – et sûrement – grâce à son action dynamique que cette commune a pu obtenir l’appellation contrôlé Gigondas. » Le village de Gigondas a ainsi été une zone viticole jusqu’à l’épidémie du phylloxéra, à la fin du XIXème siècle. Après la catastrophe, les locaux décidèrent de se concentrer sur la culture de l’olivier, lui-même anéantit par les « gelées noires » de 1956. Les vignes revinrent alors tapisser le paysage de Gigondas jusqu’à obtenir en 1971 la reconnaissance de l’A.O.C, pour ces vins caractérisés par leur belle robe rouge, rehaussée de reflets violacés.

En 1984, Dominique Ay reprend l’affaire familiale avec sa femme Christine, conservant l’esprit traditionnel de ses ancêtres dans un respect du terroir. En parallèle de cela, il se met sans cesse à la page, laissant le matériel moderne équiper peu à peu le domaine. Le vigneron a été rejoint par ses enfants, heureux de prendre à leur tour la plume pour continuer d’écrire l’histoire d’une telle exploitation. Les vignes, dont les pieds ont en moyenne 45 ans, sont plantées à 75% en grenache noir, puis en syrah et en mourvèdre. Le domaine jouit de la réputation d’une réelle régularité des vins d’un millésime à l’autre, due à la particularité que Dominique Ay ne sort qu’une seule et unique cuvée : environ 60 000 bouteilles par an du fameux « gigondas », un vin qui inspire ces mots à la Revue du vin de France, Raspail-Ay c’est « l’archétype du bon gigondas, plein, vigoureux, sans esbroufe. »

Les vignes sont cultivées avec le plus grand respect, subissant le moins de traitements possibles afin d’en tirer la meilleure qualité. Les raisins sont vendangés à la main, triés sur ceps et à la réception au chai, puis intégralement égrappés avant la cuvaison longue qui dure environ un mois. Le vin est ensuite élevé dans de grands foudres de chêne d’une contenance de 40 à 130 hectolitres pendant une durée de 18 à 24 mois. Le temps est de mise au domaine Raspail-Ay, et c’est ainsi environ deux ans après la vendange que la récolte est disponible à la dégustation, un gigondas authentique et racé.

 

Raspail-Ay, ce qu’en pensent les Guides

Le travail de Dominique Ay lui vaut de faire figure d’exemple dans le Guide Vert de la Revue du vin de France, Raspail-Ay y est peint comme « l’archétype du bon gigondas, plein, vigoureux, sans esbroufe ». Taisez donc trompettes et fanfares, nul besoin de grands discours pour faire apprécier ce vin qui ne déçoit pas celui qui s’attend à y retrouver « tout ce qu’il aime du gigondas ». Le domaine délivre tous les ans une valeur sûre, fidèle à sa qualité, qui se laisse désirer : après une cuvaison et un élevage long, certaines bouteilles comptent parfois encore sur votre patience pour s’ouvrir pleinement, jusqu’à quatre à cinq ans. Le Guide des vins Bettane+Desseauve parle même de cet acteur comme « un des ténors de Gigondas ».

 

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Gigondas Raspail-Ay (rouge)

Le fumet de votre civet de sanglier vous monte aux papilles, il est temps de déguster ce gigondas de Raspail-Ay. A 65% grenache, 20%  mourvèdre et 15% syrah, ce vin arbore une robe rubis d’un rouge vif et puissant. Au nez, les arômes de fruits rouges et noirs cuits se laissent surprendre par des notes plus épicées, poivrées, voire même des touches de cacao et d’eucalyptus. En bouche, ce vin est délicieusement équilibré : finesse des tanins, maturité et fraîcheur sont au rendez-vous et s’accompagnent de notes de fruits cuits et d’épices qui persistent longuement. Autant de délicatesse et de gourmandise, à des niveaux de prix si doux… nous, on n’hésite plus !

 

Cette publication a un commentaire

  1. Lafont

    Très très excellent vin que j’aime depuis 40 ans
    Merci Mr AY , A bientôt

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