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Quels accords mets et vins avec les desserts italiens ?

tiramisuC’est toujours l’été (jusqu’au 21 septembre, ça évitera de le redire à chaque fois).

Parmi les destinations prisées des vacanciers, l’Italie.

Pour être en parfaite harmonie, mettons le cap sur la botte et ses secrets sucrés si savoureux (c’est pas faux).

Fruits frais, confits ou au sirop, miel, noix, amandes, ricotta ou mascarpone sont quelques-uns des ingrédients phare de la pâtisserie italienne. Avanti !

Tiramisu : c’est un groupe de rock qui monte paraît-il, mais aussi – et surtout, un entremets qui élève. « tire-moi vers le haut » littéralement. Un bon principe. A base de café, de marsala, doté de l’onctuosité du mascarpone et du moelleux des biscuits à la cuiller, saupoudré de cacao, ce dessert appelle des vins doux naturels comme un banyuls ou un maury, un pineau ou un vin de marsala pour le ton sur ton.

Panna cotta ou « crème cuite ». A base de crème, de lait, de sucre, de consistance ferme, surmonté d’un coulis de fruits rouges, cet entremets est parfait avec un maury de type rancio, un porto ruby (jeune et fruité), un crémant d’Alsace ou un muscat du cap corse.

Semi-freddo ou « mi-froid ». C’est la moitié d’un freddo. Mais avec le double de crème. Bref, tournure euphémistique pour éviter d’effrayer le chaland. Avec ce genre de texture mousseuse, je verrais bien un blanc moelleux, vouvray demi-sec, gewurztraminer ou jurançon.

Amaretti : c’est le macaron italien. Il peut être dur ou moelleux, toujours à base d’amandes et de sucre. Accompagnez-le de monbazillac, sainte-croix-du-mont, côtes-de-bergerac moelleux, pacherenc-du-vic-bilh moelleux.

Diplomate : préparé avec de boudoirs et de la confiture (abricots, groseille…), cet habile gâteau se glisse fort à propos dans toutes les assiettes. Pourquoi pas un coteaux-du-layon ? Ou un muscat ? Ou une VT d’Alsace ?

> soyez diplomate. Ne dites pas « wouahou il est trop bon ton gâteau ! Tu m’en refiles une part pour étouffer ma belle-mère ? », non vraiment, je vous assure, ne dites pas cela. Dites plutôt « Y a pas à dire, ton diplomate, il est bon mais celui de jolie-maman est plus savoureux ».

Génoise : c’est la b-a-s-e ! Le gâteau neutre que l’on coupe horizontalement en deux ou trois abaisses pour le manger religieusement, et que l’on imbibe d’un sirop parfumé (ou de rhum, d’armagnac, selon les variantes) puis que l’on tartine de crème (chantilly, au beurre, pâtissière). Bref, de la légèreté du départ il ne reste qu’un lointain souvenir.

Il serait apparu à la Renaissance sous l’influence des cuisiniers italiens de Catherine de Médicis.

Servez-le avec l’alcool employé, et à défaut, s’il est aux fruits, avec un muscat, un VDN jeune, un moelleux de Loire.

Question : quelle est la différence entre une génoise et un biscuit de Savoie ? La région, certes, mais encore ? Les oeufs sont battus entiers dans la génoise tandis que blancs et jaunes sont battus séparément dans le biscuit savoyard. Et toque.

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