À mi-chemin en Dijon et Beaune, Nuits-Saint-Georges est une AOC de 305 hectares extrêmement réputée, en raison du style robuste de ses vins rouges, qui représentent la majeure partie de la production. Même si des évolutions ont eu cours, les Nuits-Saint-Georges restent des vins denses, taillés pour une longue garde. Les quelques vins blancs de Nuits-Saint-Georges sont issus des cépages Chardonnay ou Pinot Blanc.

Très rares, ils représentent à peine 2% de la production et constituent pour l’amateur des vins d’anthologie.
Le vignoble est séparé en deux par le village, une petite bourgade de 5000 âmes. Au nord, il est exposé à l’est tandis qu’au sud l’orientation est plutôt sud-est. Nuits-Saint-Georges jouit de très nombreux premiers crus de grande qualité (mais pas de grands crus). C’est aussi l’appellation communale la plus méridionale de la Côte de Nuits.
Ses climats sont les témoins de l’histoire séculaire qui a coulé ici, à l’instar des Saint-Georges, dont on dit qu’ils portaient déjà des vignes en l’an Mil, ou des Vaucrains aux vins robustes, mais aussi des Cailles, Champs-Perdrix, Porets, et les Clos de la Maréchale, des Argillières, des Forêts-Saint-Georges, des Corvées, de l’Arlot, sur la commune de Premeaux.
Tous ces noms évocateurs résonnent aux oreilles des amateurs de grands vins.
Toutefois, on distingue ceux situés au nord du village, qui se rapprochent des caractéristiques des Vosne-Romanée, de ceux du sud, plus puissants.

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