Les polytechniciens organisaient il y a quelques jours la deuxième édition de l’ X-Wine Contest, un concours de dégustation entre étudiants de grandes écoles, au Château Figeac, dont iDealwine avait, cette année de nouveau, le plaisir d’être partenaire.
Les étudiants le savent bien : iDealwine répond généralement présent quand il s’agit de venir les soutenir en participant au jury des défis bachiques que se lancent grandes écoles et universités. Il y a quelques jours, le château Figeac accueillait la deuxième édition du concours X-Wine Contest. Cette compétition a bien failli être annulée, d’ailleurs, en raison des rafales de tempête qui se sont abattues sur la Gironde la nuit précédente. Mais cela aurait été compter sans la détermination des étudiants de Polytechnique et de celle des 15 équipes venues de toute la France, d’Oxford, de Copenhague et même de Hong Kong.
Le format du concours est devenu classique : pour chaque série de vins (blancs, rouges, liquoreux), la mise en jambe consiste en une rafale de questions théoriques plus ou moins pointues : le nom du champignon responsable de la pourriture noble ? Passe encore. En revanche quand il s’agit de donner la surface de l’appellation Coteaux du Layon – alors que les organisateurs ont pris le soin de confisquer tous les téléphones portables à l’arrivée à Figeac – ça se corse un peu… A ces questionnaires succèdent la dégustation à l’aveugle de quatre vins blancs. Et là les vraies difficultés commencent. Par exemple lorsque vous devez débusquer le vin étranger parmi les vins blancs secs, mais que ce vin, produit par un vigneron français (Mellot) en Nouvelle-Zélande présente les caractéristiques d’un sancerre somme toute assez classique… Ou lorsqu’il faut déterminer quels sont les vins rouges issus de la même appellation, et que vous avez devant vous deux grands vins (talbot 2006 et lagrange 1996), passe encore, mais auriez-vous osé faire le pari qu’un troisième vin, sur les quatre, provenait lui aussi de Saint-Julien, sachant que le millésimes de ce château-beychevelle était nettement plus récent (2011) ? Déjà beaucoup, beaucoup plus compliqué. Autre spécificité de ces épreuves : avec les Polytechniciens, inutile de le préciser que l’on a affaire à de purs ingénieurs, des cerveaux rationnels. Pas question de laisser la place, donc, à l’arbitraire d’une copie rédigée. Tout du moins, pas dans la première partie des épreuves. Afin de départager les concurrents de la manière la plus scientifique possible, les organisateurs suggèrent de trouver pour chaque cuvée la région, l’appellation, le millésime et le nom du propriétaire. Tout simplement ! La partie est donc redoutable, mais les participants se lancent, à chacun sa technique, nombre d’équipe s’étant entrainées en attribuant à chacun une région spécifique sur laquelle l’étudiant va plus particulièrement s’entraîner, et du coup se placer en tant que spécialiste au sein de l’équipe.
A l’issue de cette première partie du concours, les équipes de Normale Sup et d’Oxford prennent la tête du peloton, se qualifiant pour la joute ultime. Bravo à elles ! L’épreuve finale consiste alors à présenter en quelques minutes deux vins, dégustés à l’aveugle. Et là encore, un piège : la compétition se déroulant à Figeac, chaque équipe cherche où peut bien se cacher ce premier cru de Saint-Emilion. Erreur, le vin de Figeac ne figure pas parmi les vins à déguster, c’est l’un des cadeaux réservés aux gagnants ! Un duo féminin de haut vol se succède alors devant le jury que nous formons avec le directeur technique de Château Figeac, Romain Jean-Pierre, et Philippe de Lur-Saluces (Directeur commercial de Château de Fargues). Les finalistes réalisent toutes deux une présentation aussi brillante qu’inspirée du premier vin, un château-lascombes 2005. Le second, un montrose 2012, encore relativement fermé, se livre plus difficilement et déroute les équipes… Oxford choisit d’ajouter à sa présentation parfaitement maîtrisée des vins et aux suggestions d’accords mets et vins un joli bonus : l’association entre chacun des crus et une œuvre musicale. L’idée vient de l’une des participantes de l’équipe, qui consacre un doctorat à ce sujet : elle choisit d’associer un quatuor à corde de Tchaïkovski à Lascombes, et une fugue de Bach à Montrose…
L’ultime épreuve est bien réelle. Il revient en effet au jury de départager les finalistes. A l’issue d’un débat intense, c’est ainsi que l’équipe d’Oxford renoue avec la victoire après quelques années d’éclipse sur le terrain des concours monopolisé tout au long de l’année dernière par les brillants dégustateurs de l’EM Lyon. Toutes nos félicitations à l’équipe Oxford, bravo à l’ENS et à tous les valeureux participants, que nous attendons maintenant de pied ferme sur iDealwine pour dépenser leurs bons-cadeaux ! Un immense merci à Madame Manoncourt et à sa famille aux commandes du domaine, pour la délicatesse de leur accueil, et… à bientôt pour de futures épreuves ;).
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