INRA transgéniques. Lancée en 2005, la première expérimentation avait due être stoppée après que les 70 plants aient été saccagés (septembre 2009). L’INRA, sous la voix de Jean Masson, son directeur régional, avait d’ailleurs déjà fait une demande de prolongation auprès du Ministère de l’Agriculture lors des dégradations.

Le 4 avril dernier, le Haut Conseil des Biotechnologies, instance créée lors du Grenelle de l’environnement, avait déjà rendu un avis favorable à la reprise du projet. Le public est invité à s’exprimer sur la question via un site internet dédié (www.ogm.gouv.fr). La décision finale reviendra au Ministère de l’Agriculture.

Le projet regroupe chercheurs, vignerons, syndicats agricoles, enseignants, élus et associations et tente de trouver une issue au court-noué. Cette maladie, qui touche une grande partie de la vigne française et ne connaît pas de traitement, entraîne la mort des pieds de vigne et rend le territoire impropre à la viticulture.

La situation est encore compliquée puisque le Tribunal Administratif de Strasbourg avait déclaré fin septembre 2009 la parcelle illégale. Le Ministère de l’Agriculture et l’INRA avait alors fait appel de cette décision. De son côté, le militant anti-OGM qui avait cisaillé les 70 pieds a été condamné à 2000 euros d’amende et 1 euro symbolique de dommages et intérêts.

Source : AFP

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