Vente à prix fixe : tout savoir avant d’acheter un châteauneuf-du-pape !

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Dans notre vente à prix fixe actuellement en ligne, nous vous proposons deux catalogues de vins rouges et blancs de Châteauneuf-du-Pape. Mais si vous hésitez à vous aventurer dans cette appellation, voici quelques informations pour vous aider à choisir.

Le vignoble de Châteauneuf-du-Pape, situé dans le Vaucluse sur les communes de Châteauneuf-du-Pape, Orange, Bédarrides, Sorgues et Courthézon, totalise aujourd’hui 3200 hectares, exploités par un peu plus de 300 propriétaires (dont un peu moins de la moitié vendent leurs vins en direct).

L’appellation d’origine contrôlée Châteauneuf-du-Pape est une des plus anciennes AOC françaises (décret du 15 mai 1936), puisqu’elle a été officialisée un an à peine après la création de l’Institut national des appellations d’origine contrôlée en 1935. Dès 1937, la bouteille armoriée, garantissant la mise en bouteille à la propriété, devient un signe fort de reconnaissance de l’appellation.

La rigueur du cahier des charges oblige les producteurs à une cueillette manuelle, un tri sélectif de la vendange, un rendement limité à 35 hl à l’hectare (un tiers de moins que pour les Côtes du Rhône) et un degré naturel de 12°5 minimum.

L’appellation autorise treize cépages (8 rouges et 5 blancs), permettant ainsi aux vignerons d’évoluer au sein de cette variété, depuis le mono-cépage jusqu’à la totalité des treize cépages.

Les treize cépages

Carte de visite de l’appellation, mais aussi un peu carte postale, ces fameux 13 cépages – rouges ou blancs – autorisés pour produire du Châteauneuf-du-Pape rouge sont, en rouge, le grenache, la syrah, le mourvèdre, le cinsault, le muscadin, le vaccarèse, la counoise, le terret noir, et, en blanc, le picpoul, la clairette, la roussane, le bourboulenc et le picardan. Le grenache est très dominant dans l’ensemble des domaines (les 2/3 environ), suivi du mourvèdre et de la syrah. Les dix autres cépages étant, soit absents, soit présents en quantité très réduite, jouant un peu le rôle du “sel et poivre” du vigneron. Au-delà du folklore, les 13 cépages n’avaient évidemment pas été choisis par hasard. Leurs caractéristiques se complètent et s’équilibrent, en particulier en matière d’acidité et d’alcool. Et il s’agit de tout sauf d’un hasard si plusieurs cépages blancs sont autorisés dans les vins rouges : leur fraîcheur naturelle peut équilibrer le côté facilement opulent du grenache. Il faut également avoir à l’esprit que ces différents cépages étaient traditionnellement complantés au sein d’une même parcelle et qu’ils étaient vendangés en même temps, avec, souvent, de légers décalages de maturité ce qui pouvait donner plus de fraîcheur et moins d’alcool aux vins. Au fil de la modernisation du vignoble, cette tradition ne s’est pas perdue, mais son influence s’est nettement réduite. Aujourd’hui, face aux problèmes que pose l’évolution climatique observée ces dernières années, tels que les degrés alcooliques record enregistrés aujourd’hui bien plus souvent qu’autrefois, l’utilisation de multiples cépages peut constituer un début de réponse. Faut-il augmenter la part du mourvèdre ? Faut-il encourager le retour à une complantation plus systématique ? Difficile d’avoir une réponse évidente, mais plusieurs vignerons de pointe se posent les mêmes questions et cherchent aujourd’hui, en les testant, des solutions qui ne donneront malheureusement leurs réponses que dans quelques années…

Le châteauneuf à table

Il y a plusieurs types de vins rouges à Châteauneuf-du-Pape car les terroirs ou la proportion des différents cépages peuvent influencer considérablement la texture des vins, donc indirectement les plats qu’on peut leur associer. Il y a, par exemple, un écart considérable entre la finesse presque “pinotante” d’un Château Rayas et la densité très imposante d’une cuvée Vieilles Vignes du Domaine de La Janasse.

On peut malgré tout donner quelques pistes d’accords à table valables pour la très grande majorité des vins de l’appellation.

Nul besoin d’avoir fait une école de cuisine pour deviner que ces vins puissants sont à marier avec une cuisine en rapport et essentiellement pour carnivores ! On évitera donc les viandes blanches ou les textures délicates (ris de veau) pour se concentrer sur les viandes goûteuses.

Les vins jeunes s’associeront volontiers à de belles viandes rouges rôties et bien saignantes. Avec un peu plus d’âge on pourra aller également vers des viandes en sauce (sauces au vin, relevées) comme une daube provençale, mais aussi vers des viandes moins rouges mais toujours goûteuses comme l’agneau (gigot ou épaule rôtis) ou un gibier à plumes, plutôt en sauce que simplement rôti.

Après une assez longue garde (dix ans et plus), ce sont bien entendu de remarquables vins pour accompagner le gibier à poils préparé sans préoccupations diététiques ! Par exemple un civet de lièvre ou du chevreuil sauce grand veneur. On pourra aller aussi vers un rôti de bœuf en croûte aux truffes…

Alors n’hésitez pas, vous avez le choix, plusieurs domaines, plusieurs millésimes, plusieurs styles, en rouge comme en blanc !

Accédez au premier catalogue des vins de Châteauneuf-du-Pape de notre vente à prix fixe.

Accédez au second catalogue des vins de Châteauneuf-du-Pape de notre vente à prix fixe.

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