Lorsque l’on retrouve au fond de sa cave une vieille bouteille, la question se pose : ce flacon couvert de poussière est-il un trésor, ou contient-il un vin complètement passé et sans aucune valeur ?

Le vin est un produit vivant. Après sa mise en bouteilles, il traverse une phase dite de fermeture, pendant laquelle il ne dévoilera pas tout son potentiel. Selon les régions, les appellations et les millésimes, la maturation est plus ou moins longue. Lorsque le vin atteint sa phase d’apogée, il se montre sous son meilleur jour sur le plan gustatif. La courbe de progression du prix suit alors celle de l’apogée d’un vin et c’est à ce moment qu’il se valorise le mieux à la revente.
Lorsque le vin a dépassé cette phase d’apogée, logiquement, la courbe de prix décroît, sauf dans les très grandes années qui conservent un caractère mythique (1929, 1945, 1947, 1961, 1982…).

Recherchés : les millésimes anniversaires
A noter également : chaque année, le millésime qui consacre un anniversaire particulier (le passage d’une décennie notamment) voit le prix des vins connaître un sursaut. Ainsi, en 2008, les vins millésimés 1958 et 1968 – deux années de piètre réputation – sont activement recherchés aux enchères. Les cotes sont à leur plus haut car les vins sont rares, même s’ils sont pour la plupart, imbuvables ! La raison ? Les amateurs les achètent pour offrir à leurs proches une année qui correspond à une année de naissance.

Recherchez la cote d’un vin.
Consultez la liste des vins en vente actuellement.