L’université de Navarre en Espagne vient de publier les conclusions d’une étude portant sur la relation entre la consommation de vin et la dépression. Résultats plutôt positifs,  à condition d’observer une certaine modération.

Une longue étude menée par des chercheurs espagnols pendant sept ans auprès de 5500 patients, hommes et femmes, d’un âge compris entre 55 et 80 ans, révèle que le vin protège contre les risques de dépression.

En effet, les résultats montrent qu’une consommation modérée de deux à cinq verres de vin par semaine aurait une incidence significative sur le risque de dépression des personnes, permettant de le diminuer. La consommation modérée prévient le risque de dépression, en revanche la consommation à haute dose l’augmente.

La raison ? Le resvératrol, une fois de plus. Connue pour ses vertus antioxydantes pour combattre le vieillissement cellulaire et prévenir des maladies cardiovasculaires, cette molécule jouerait aussi en faveur de notre moral – consommée en quantité raisonnable bien sûr.

La publication des résultats de cette étude intervient peu de temps après la découverte par des chimistes canadiens et australiens d’une nouvelle molécule du vin rouge bénéfique pour la santé.

Des conclusions positives qui enthousiasment les chimistes et encouragent la recherche. Et qui, en France, pourraient participer au redressement de la Sécurité sociale, les Français détenant le triste record de la consommation d’anxiolytiques …

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