Saint-Vincent Tournante Bourgogne 1
Verre de la saint vincent

Rendez-vous annuel traditionnel autour de tous les vignerons bourguignons, la Saint-Vincent Tournante a eu lieu cette année à Dijon, Beaune et Nuits-Saint-Georges. Avec un immense succès malgré un climat peu clément !

Pour la première fois de son histoire, la traditionnelle fête bourguignonne de la Saint-Vincent Tournante s’est déroulée dans trois villes différentes : Dijon, Beaune et Nuits-Saint-Georges. Et malgré le froid, et même parfois la neige, les festivités ont remporté tout le succès qu’elles méritaient : des rues noires de monde et des caveaux de dégustation pleins à craquer !

Saint-Vincent Tournante Bourgogne 2
Défilé de poupées géantes

Nul besoin de le rappeler : la Saint-Vincent Tournante soutenait cette année la candidature des climats de Bourgogne au patrimoine de l’Unesco. Tout avait ainsi été admirablement bien pensé pour mettre en avant l’histoire de la Bourgogne vieille de plusieurs millénaires et celle de ses célèbres climats. En effet, le thème choisi par les organisateurs était d’offrir l’opportunité de déguster sept vins issus des climats des différentes “côtes bourguignonnes” : Côte de Nuits, Côte de Beaune, Côte Chalonnaise, Côte Mâconnaise, le Chablisien, etc. Quoi de mieux pour découvrir l’identité des différents terroirs de la Bourgogne et la typicité changeante d’un climat à un autre… Cette année les traditionnels jetons de la Saint-Vincent donnant droit aux dégustations étaient clipsés sur un bracelet moderne et original comportant ainsi sept pastilles de différentes couleurs symbolisant les côtes bourguignonnes : une couleur pour chaque côte.

A Beaune, sept caveaux avaient ouvert leurs portes. A Nuits-Saint-Georges, l’ambiance était incroyable et l’enthousiasme populaire palpable avec 20 000 visiteurs pour les deux jours ! A Dijon, tradition et festivités ont animé le week-end et la fête a battu son plein au fil des animations nombreuses et diversifiées.

Saint-Vincent Tournante Bourgogne compagnie des tambours de feu
La compagnie des tambours de feu

Au final, un nouveau succès dans la longue route qui, on l’espère, mènera à l’inscription des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Cet article a 2 commentaires

  1. Le Castor

    Bonjour,

    Je ne commenterais pas Beaune, je n’ai pas eu le temps d’y aller.
    Nous avons passé notre samedi à Dijon et déjà première (grosse) déception : pas une seule décoration sur les caveaux qui n’étaient ni plus ni moins que des barnums moches sans aucune référence à la ville. Si on passe sur le fait que nous n’avons pas croisé d’animations ou presque ( pas de programme, et si on est à contretemps des troupes ambulantes on en voit aucune). Passons aussi sur le manque de décoration flagrant des rues ( quelques oripaux, pfff, pour une ville comme Dijon c’est bien peu).
    Et pas d’ambiance…. Les divas ont bien tenté de faire décoller la foule avec quelques bans bourguignons mais elles ont été peu suivies…
    Alors oui, le vin était bon ( sauf le crémant, pas de bol) et la compagnie transe express était excellente mais pour le reste c’est bien loin de casser trois pattes à un canard.

    Par contre Nuit, aaaahhh quel plaisir, des gens chaleureux, une jolie décoration ( fleurs en crépons + un peu de pédagogie vis à vis des climats par le biais des panneaux en lattes de tonneaux, des portraits de St Vincent dans les rues)… Des bans bourguignons là on en a eu notre content. Vraiment Bravo aux Nuitons, du vin excellent ( Un Puligny-Montrachet délicieux !) et si l’on excepte le speaker un peu lourd on est pas loin du sans fautes pour Nuit.

    En conclusion, non cette St Vincent n’a pas tenu ses promesses : Dijon n’a pas fait le quart de ce que nous la croyons capables et l’absence quasi totale ( ok une carte par caveau, ça n’allait pas bien loin) de pédagogie vis à vis des climats n’arrange rien.
    Finalement, c’est bien mieux dans des villages réellement viticoles où la population locale est vraiment engagée.

    Et je sais ne pas être la seule à avoir ce point de vue, les 3 personnes qui m’accompagnaient pensent de même et pas mal de visiteurs en ont fait la remarque.

  2. Le Castor

    Bonjour,

    Je ne commenterais pas Beaune, je n’ai pas eu le temps d’y aller.
    Nous avons passé notre samedi à Dijon et déjà première (grosse) déception : pas une seule décoration sur les caveaux qui n’étaient ni plus ni moins que des barnums moches sans aucune référence à la ville. Si on passe sur le fait que nous n’avons pas croisé d’animations ou presque ( pas de programme, et si on est à contretemps des troupes ambulantes on en voit aucune). Passons aussi sur le manque de décoration flagrant des rues ( quelques oripaux, pfff, pour une ville comme Dijon c’est bien peu).
    Et pas d’ambiance…. Les divas ont bien tenté de faire décoller la foule avec quelques bans bourguignons mais elles ont été peu suivies…
    Alors oui, le vin était bon ( sauf le crémant, pas de bol) et la compagnie transe express était excellente mais pour le reste c’est bien loin de casser trois pattes à un canard.

    Par contre Nuit, aaaahhh quel plaisir, des gens chaleureux, une jolie décoration ( fleurs en crépons + un peu de pédagogie vis à vis des climats par le biais des panneaux en lattes de tonneaux, des portraits de St Vincent dans les rues)… Des bans bourguignons là on en a eu notre content. Vraiment Bravo aux Nuitons, du vin excellent ( Un Puligny-Montrachet délicieux !) et si l’on excepte le speaker un peu lourd on est pas loin du sans fautes pour Nuit.

    En conclusion, non cette St Vincent n’a pas tenu ses promesses : Dijon n’a pas fait le quart de ce que nous la croyons capables et l’absence quasi totale ( ok une carte par caveau, ça n’allait pas bien loin) de pédagogie vis à vis des climats n’arrange rien.
    Finalement, c’est bien mieux dans des villages réellement viticoles où la population locale est vraiment engagée.

    Et je sais ne pas être la seule à avoir ce point de vue, les 3 personnes qui m’accompagnaient pensent de même et pas mal de visiteurs en ont fait la remarque.

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