Le Rouge & Le Blanc : pinot noir d’Alsace, grolleau d’Anjou, vins australiens

le rouge & le blanc

Le numéro d’automne de la revue Le Rouge & le Blanc vient de paraître avec, comme à chaque numéro, des sujets un peu en marge de ce qu’on trouve ailleurs dans la presse. Instructif et passionnant !

A commencer par un dossier inédit de 16 pages qui fait le tour du cépage pinot noir en Alsace. Plus connue pour ses blancs de riesling, de pinot gris, de sylvaner ou de gewürztraminer, cette région produit pourtant de très jolis rouges fins et délicats à partir du cépage emblématique de la Bourgogne voisine, le pinot noir. Après une dégustation marathon à l’aveugle, le comité de dégustation de la revue a mis en lumière quelques domaines où les rouges sont particulièrement réussis. Citons par exemple : Deiss, Valentin Zusslin, Albert Mann, Julien Meyer, Pierre Frick. En général, des domaines en bio ou en biodynamie et qui vinifient avec un minimum de soufre. Un dossier passionnant qui donne envie de goûter plus souvent à ces vins rouges pas assez connus et reconnus.

Puisqu’on est dans les histoires de cépage, Le Rouge & Le Blanc nous entraîne maintenant dans la Loire à la poursuite d’un cépage marginal mais plein de personnalité, le grolleau, qui peut être vinifié en rosé, mais surtout en rouge. Il donne des vins frais sur une aromatique florale très agréable. Parmi les plus belles réussites : le domaine de Mirebeau, Clau de Nell, Benoît Courault.

Les vins du bout du monde

Nouveau voyage, mais plus lointain, l’Australie. Un pays qui a fait l’objet de plusieurs études et dégustations ces dernières années dans la revue. Cette fois le comité se penche sur des vins un peu plus à maturité produits par de très bons domaines comme Glaetzer, Poonawatta ou Noon.

Enfin troisième gros sujet de ce numéro, une interview passionnante de Lilian Bérillon, un pépiniériste très « pointu » dans le domaine des plants de vigne. Sur ce sujet a priori austère, il apporte un éclairage parlant sur la qualité du matériel végétal et ses conséquences sur celle du vin qui arrive finalement dans vos verres. Il remet en cause en particulier certaines techniques de greffe « mécanisées » qui semble favoriser les maladies.

Comme tous les trimestres donc, un numéro qui sort des sentiers balisés, pour le plus grand plaisir des amateurs passionnés !

Pour en savoir plus sur la revue Le Rouge & Le Blanc

Consultez les ventes de vin

En savoir plus sur la vinification

A lire également dans le Blog iDealwine :

Parution : « Bordeaux, les grands crus classés 1855 » un ouvrage sur l’histoire du plus célèbre classement viticole

BD : « Un grand bourgogne oublié », voyage à travers les mystères des climats bourguignons

Parution : La Romanée-Contée en bande dessinée

Les crus classés en 1855 veulent rentrer au patrimoine mondial de l’UNESCO

 

Laisser un commentaire