Rapport-d-encheres-iDealwine-janvier-2021-Screaming-eagle

« Chez iDealwine, je trouve tout ce que je cherche, il me suffit d’être patient ». Ces mots d’un client résument la variété et la rareté des vins adjugés dans nos ventes. Et les enchères de janvier ont une fois de plus illustré ce propos. Chaque région a en effet réservé de belles surprises aux amateurs en dévoilant ses pépites. Inventaire à la Prévert.

Bordeaux n’est pas a priori la région à laquelle l’amateur pense immédiatement, quand il s’agit de dénicher des pépites. Pourtant, au sein de ce vaste et prestigieux vignoble, l’une des spécificités des enchères réside dans la capacité de mettre en lumière des millésimes déjà matures, voire anciens, et des grands formats. Parmi ces derniers, une impériale issue du Château Mouton Rothschild a, dans le millésime 1983, été adjugée 3 684€, soit une prime de 34% par rapport au prix de la bouteille (rapportée au format). Les amateurs en quête de vins introuvables ont dû se réjouir de voir passer deux lots, millésimés 2009 et 2010 propriétés de la famille Allary. Leur vignoble, dénommé La Passion Haut Brion, constituait une irréductible enclave de 1,5 ha dans celui du Château haut Brion. Après de multiples rebondissements, il a été cédé à la disparition de son dernier propriétaire à la famille propriétaire du prestigieux premier cru classé de Pessac-Léognan. Les deux caisses de 12 bouteilles ont été adjugées au même prix de 3 537€, soit 295€ la bouteille, à un professionnel belge.

Rapport-d-encheres-iDealwine-janvier-2021-Screaming-eagle Haut-Brion

En Bourgogne, la rareté est une seconde nature. Pour autant, certains prix commencent à se stabiliser au plus haut. C’est le cas des vins du domaine de la Romanée-Conti (dont le 2009 s’est vendu 14 736€), ou du vignoble d’Henri Jayer (1 magnum d’échézeaux 1978 a atteint 8 719€). Peu de répit, en revanche, du côté des domaines Leroy et d’Auvenay. Un meursault 1er Cru Les Gouttes d’Or 2000 a ainsi pris le chemin de l’Asie, contre 2 210€ (+19%).

Dans la vallée du Rhône, c’est l’iconique hermitage La Chapelle de la maison Jaboulet qui a enflammé les enchères, adjugé 3 819€ dans un millésime aujourd’hui introuvable, 1949. Au sud de la région, à Châteauneuf, Château Rayas n’est pas en reste, son 1990 tutoie désormais le seuil des 2 000€ (1965€, +15%).

Les vins nature toujours plébiscités

Au fil de la vallée de la Loire, les pépites sont légion, et quand elles sont vinifiées de manière naturelle, elles déchaînent véritablement les passions. Le mois de janvier a fait la part belle aux vins du domaine Bernaudeau, en Anjou. Sa cuvée les Nourrissons 2005 issue de vignes centenaires dépasse désormais les 400€ (401€), tandis que les fameux Jardins Esméraldins de Xavier Caillard, à Saumur, confirment une envolée initiée il y a plus d’un an maintenant (585€ pour le millésime 2000). A l’extrémité de la Loire, en Auvergne, on pouvait trouver dans cette vente quelques lots issus du domaine d’Aurélien Lefort, disciple de Patrick Bouju, une signature que les amateurs ont bien repérée aussi sur iDealwine. En magnum, les cuvées « Les Epines A quoi Servent-Elles » 2017 et « Negativ » ont respectivement été adjugées 393 et 350€.

Autre foyer des grands vins nature, le Jura bien sûr. Les vins du domaine Ganevat, devenus de véritables icônes, continuent à émerveiller les enchérisseurs, à l’instar de ce magnum millésimé 2005 de la cuvée « Les Vignes de mon Père », adjugé 982€ à un amateur français. Plus confidentiels, et à peu près introuvables, les arbois de Jean-Marc Brignot font aussi vibrer les amateurs. Son Chardonnay sous voile « Trésor d’Aiglepierre » 2005 (50 cl) s’est vendu 270€. Le vigneron a aujourd’hui revendu ses vignes pour poursuivre son aventure viticole au Japon, terre natale de son épouse. Un vrai collector, donc.

Stars étrangères au sommet des enchères

Les vignobles étrangers recèlent leurs lots de trésors. Trois d’entre eux ont retenu notre attention lors des ventes de janvier. Aux Etats-Unis tout d’abord, au cœur de la Napa Valley, le nom de Screaming Eagle résonne d’autant plus que les quelque 5 000 à 9 000 bouteilles par an qui en sont issues sont frénétiquement recherchées par les amateurs du monde entier. Dans le millésime 2007 cet assemblage de type bordelais, noté 100/100 par Parker, a été adjugé 3 791€ à un collectionneur autrichien.

Au cœur du vignoble toscan, la Tenuta Dell’Ornellaia produit une cuvée spéciale, Masseto, sur l’une des fameuses collines de la région, plantée à 100% de merlot. Ce vin qui bénéficie de soins minutieux, encore plus rare en magnum, a fait le bonheur d’un amateur français qui a déboursé 3 033€ pour acquérir un lot de deux magnums, millésimés 1998.

Signalons enfin la présence dans nos enchères de l’eiswein du domaine mosellan Egon Müller, un nectar qui résulte d’une véritable prouesse, cueilli grain après grain au cœur de l’hiver pour produire un liquoreux d’exception. C’est un amateur britannique qui aura le privilège d’ouvrir ce flacon de riesling Scharzhofberger, 1995, adjugé 1 228€.

Si vous aussi, à l’image de notre client, recherchez l’introuvable, sachez qu’il se niche dans l’une de nos prochaines ventes. Pour ne pas le laisser filer, rendez-vous dans votre compte iDealwine et programmez une alerte. Il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience…

Enfin, si vous possédez certains de ces trésors et que vous envisagez de les céder, vous savez désormais vers qui vous tourner pour les revendre à un amateur qui saura l’apprécier. N’hésitez pas à contacter nos équipes pour leur demander conseil en vue de la revente de votre cave, et obtenir une estimation de vos vins.

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